ANNEE 2022- 2023

 - « Au tour de Minerve » -

Dimanche 27 novembre2022

 

Brrr, fait pas chaud ce matin ! Heureusement, le bus est là de bonne heure et on peut attendre à l’abri les derniers retardataires. Seraient-ce toujours les mêmes ?

Ca y est, le bus bondé démarre, en direction de la ‘’Minervoise’’ pour une bonne heure, au moins...

Dans tous les coins, ça papote et ça rigole, au grand désespoir de quelques-uns qui comptaient sur ce trajet pour finir leur nuit ...

Presque arrivés, à travers les vitres nous pouvons voir, perchée sur son éperon rocheux, Minerve qui surplombe les gorges de la Cesse sèche (et non la saucisse sèche) qui longe la route. Nous voilà sur le parking.

Que de monde aujourd’hui ! (On dirait un car de touristes)

Chacun se couvre, se chausse, grignote un petit bout, enfile son sac à dos et ses bâtons et soudain nos 2 meneuses et notre serre file lancent le départ pour arpenter sentiers et pistes, quelquefois rocailleuses, nous permettant de traverser ce paysage magnifique de canyons et de causses, de falaises ruiniformes**, de ponts naturels et de grottes ; paysage sans eau façonné par l’eau

Un petit rampaillou, ça va aller, un deuxième petit rampaillou, ça passe. Un troisième pour la route, comme on dit mais avec des petits replats et descentes pour faire le regroupement, nous ne perdrons donc pas Serge, encore une fois, bien essayé.

Enfin, la pause méridienne arrive, dans un canyon creusé par l’érosion millénaire qui nous fait nous sentir tout petits même si ce canyon, au demeurant très joli, ne mesure que 48 centimètres de profondeur.

Du coup, cela facilite la circulation pour les bonnes bouteilles, les délicieux gâteaux et succulents chocolats qui font de nos repas de grands moments de partage et de discussion.

Allez, zou, faï tira pitchots, quand fou ana, fou ana (traduction: allez, zou, petits, quand faut y aller, faut y aller). Et nous repartons direction la cité îlotière de minerve, ses corniches, ses remparts et sa malvoisine.

Une descente dans les gorges et le tunnel creusé par la cesse pas sèche des siècles passés et nous remontons pour une visite éclair du village.

Comme pour toute la journée, papotages et bonne humeur sont encore parmi nous quand nous reprenons le bus pour rentrer, pas trop tard .  Pourquoi cela, pas trop tard ?

Parce que comme des alezans zélés mais assagis, l’écurie nous attend.

Un pont, une ou deux chansons...’’ j’entendais dans le lointain ‘’... tousser vers la fin et enfin, récompense rimant avec bombance, c’est une montagne d’au moins 100 crêpes que nous attaquons pour finir ce dimanche de retrouvailles avec Minerve que nous avions boudé pendant longtemps, Minerve déesse de la guerre, de la confiture et du caramel beurre salé accompagnée de Bacchus, dieu du cidre, boisson des dieux s’il en est…

Merci Gis, Marie-Nadine, Do et aussi Vincente pour tout ça et comme on dit par ici, crêpes en novembre Noël en décembre et vous verrez bien que ça se vérifie toujours.

 

Alex et Marie-France.

 

 

 - « Lou Romegaïre » -

Dimanche 13 novembre2022

 

 

Terminus. Tout le monde descend !

Devant nous le château-abbaye de Cassan.
Ce petit Versailles en Languedoc, côtoyant un ancien prieuré,

offre à nos yeux ses innombrables fenêtres, ses tours rondes ou carrées.
Sur le toit une lanterne de pierres, postée en sentinelle,

était le phare guidant les pèlerins sur le chemin de Compostelle.
Comme d’habitude, pour être à leur aise, certains d’un fardeau se délestent,

les uns cherchant un arbre, d’autres un endroit discret pour ne pas qu’on les zyeute.

Quoiqu’on en dise, l’égalité homme femme est une utopie ;

la nature est ainsi faite, c’est une question d’anatomie.
L’homme bien calé sur ses jambes, le dos tourné,

des autres de quelques mètres, à peine éloignés,

avec sur le visage un air indifférent, se moquant de la galerie,
Se donne en toute liberté au plaisir de faire pipi.
Quid des dames dont les envies pressantes
Les obligent à prendre au loin la tangente,
Et qui, si la place est prise, dansent d’un pied sur l’autre

les dents serrées, pour éviter que ça déborde.
Bon, c’est neuf heures trente, la troupe est prête, vent debout.
Jean Marc, en meneur averti, entame le compte à rebours.
Sainte Marthe, la sœur de Lazare, nous montre le chemin.
Cap sur Roujan, le village est à portée de main.
Voici Roujan, ancien castrum romain,
Dont le bourg, en circulade, rappelle ce passé lointain.
Le nom provient de son terroir coloré,
De ces terres alentour, aux tons pourprés.
L’animal totémique est ici est le « RomégaÏre » entendez le hérisson.
Une armée de ces bestioles conduite par la sainte en armure,

Partit combattre la tarasque, nous dit-on.
Allez, on y croit, les légendes ont la vie dure.

Voilà la belle façade ocrée de l’hôtel de ville qui s’offre à notre vue,
Son horloge à chiffre romains est coiffée d’un étrange chapeau pointu.
La rue de l’église, bien sûr, conduit à Saint Laurent, édifice séculaire,
Deux grosses cloches sonnent en stéréo dans son clocher rectangulaire.
Sur son promontoire le monument aux morts aujourd’hui est très fleuri.
En arrière, sur son socle, la statue immaculée de la Vierge les bénit.
Sur les sentiers où Jean Marc et Elin nous conduisent
Des curiosités jalonnent le chemin, nous instruisent.
Célébrant la victoire de Marengo un majestueux platane bicentenaire,
Au coté duquel ceux de la promenade, à Agde, paraissent bien maigres.
Le pont du chemin de fer, dont les rails enlevés ont du servi ailleurs.
Les cochons noirs et léopards viennent dire bonjour, d’un train de sénateur.
La source de Saint Majan qui soigne entr’autre la constipation,
La stèle de Jules Roucayrol, républicain victime de Napoléon,
La belle capitelle où l’on se prend en photos

Et à l’intérieur de laquelle il y a des ex votos.
Mais quoi déjà plus de midi, les estomacs crient famine,
Jean Marc, mangeons ici, il y a bien quelques épines,
Mais ce promontoire, au milieu des genets est propice.
C’est le meilleur moment de la journée, on offre du vin, des gâteaux, du pain d’épice.
Déjà, Il est l’heure faut repartir, Jean Marc devant, Elin en serre file.
Faisant suite au Pioch Grabjac une descente difficile,
Nous conduit au gué du Baudi, en aire de pique-nique aménagée.
Si nous l’eussions su, c’est ici que nous eussions mangé.
La suite vous la connaissez
Les kilomètres, bon train ont défilé.
Un dernier morceau de route, nous sommes arrivés.
Le car nous attend, avec soulagement on pose les souliers.
Merci Jean Marc, Tack så mycket, Elin, sympathiques meneurs.
Nou avons tous vécu cette belle journée avec bonheur.

 

Michel Seco.

 

 

 - « La Baume de l’Olivier » -

Dimanche 30 octobre 2022

 

Depuis ce sacré confinement, nous y avions fait une croix dessus ; bien sûr par obligation.

Mais sous le signe de la joie et la bonne humeur, nous voilà en route dans ce BUS tant espéré.

Voilà, ça y est ! Enfin installés !

Quel bonheur de se laisser transporter jusqu’à Saint- Guilhem-le-Désert ! C’est qu’on n’y croyait plus !

Là nous attendait une superbe randonnée, que Régis et Josette, secondés par moments par Nancy, nous ont faite découvrir ou redécouvrir pour certains.

Pas moins de 3 grottes et 2 avens jalonnent cette randonnée à travers la plaine de l’Estagnol et notamment la grotte « La Baume de l’Olivier » à laquelle nous avons accédé et où a vécu Michel DOSS l’un des derniers ermites de la contrée plus connu sous le surnom de « Frigoule » (le thym en occitan), un grand savant botaniste.

Mais revenons à nos moutons ; la météo annoncée incertaine, avec un brouillard menaçant pour commencer, nous surprend agréablement et c’est légers et courts vêtus, pour ceux qui l’ont prévu, que nous piétinons le sol caillouteux et picorons ça et là quelques arbouses mures à point.

Et à l’heure du pique-nique, cerise sur le gâteau, c’est sous un soleil à température idéale que nous profitons de cette vue imprenable sur un paysage grandiose, partageant sur la fin, biscuits, chocolats etc…(sans oublier un peu de vin pendant le repas).

Puis, hésitant pour certains, d’autres trottinant, nous nous acheminons sur un sentier étroit et sinueux, un peu vertigineux et bien odorant, nous offrant une vue magnifique sur les hauteurs du village, et plus particulièrement sur les ruines  qui se découpent sur une crête rocheuse : Le Château du Géant’’ dominant le village vers lequel nous descendons tranquillement.

Là, certains visitant la chapelle et le cloître de l’abbaye de Gellone ; d’autres préférant déambuler dans les ruelles et faire quelques achats ; ou tout simplement s’installant en terrasse d’un café autour de ce majestueux platane vieux d’au moins 163 ans ornant la place de la Liberté au centre du village, nous attendons l’heure du retour.

Et pour finir, toujours dans la joie et la bonne humeur, nous rejoignons notre BUS dans lequel nous terminons cette belle journée en chantant en chœur la chanson du randonneur :

Ils ont traversé l’Hérault, en long en large et en travers, gravi les hauts lieux languedociens et les sommets pyrénéens …..  ( avec avec le chien … sur les roooses).

On ne vous écrira pas la suite imaginée et interprétée par notre SERGE national…

 

BRAVO, nos meneurs, quelle belle randonnée ! MERCI.

 

ANNEE 2020- 2021

Randonnée champignons du samedi 17 octobre 2020

GITE AU LAC DE LA RAVIEGE

 

La cueillette des champignons est un art difficile…

Levés à la pointe du jour pour partir à la traque du roi des champignons - le cèpe - par 3 degrés, avec le brouillard épais qui pèse sur le lac. ʺRisque de verglasʺ affiche le tableau de bord de la voiture.

Mais l'instinct du chasseur nous guide, et Christian nous emmène d'un long pas assuré bien au-dessus de la nappe de brouillard.

Franchir le ruisseau, remonter, suivre la lisière du bois, traverser les bruyères, puis les fougères…  La récolte est maigre et surtout, nous ne sommes pas les seuls chasseurs-cueilleurs. Alors, changement de cap par les Hautes Plaines avec une vue magnifique sur le Canigou et les Pyrénées enneigées d'un côté et le Caroux, massif, sombre et dominant de l'autre côté.

Nous piquons dans un joli bois, dans un épais tapis de feuilles multicolores où se confondent les petites têtes des cèpes qui pointent. Mais nous avons l’œil. Et un conseil : si vous voulez trouver des champignons, baissez votre pantalon ! Ça marche !

Le soir, tandis qu'un quatuor oisif joue à la pétanque au soleil au bord du lac, les autres,

laborieusement, trient la récolte : c'est que nous ne voulons plus des coulemelles, pied-de-mouton, russules charbonnières ramassées faute de mieux. Place aux rois des cèpes, les cèpes de Bordeaux et les cèpes bronzés - alias tête-de-nègre -pour un dîner en terrasse au bord du lac, bonnet de laine et polaire de rigueur, et chaleur dans les cœurs.

Quelle belle journée, qui est allée en crescendo. Merci à tous pour ce joyeux moment de partage, et merci à notre guide Christian !

Lucie

Randonnée du dimanche 11 octobre 2020

RABIEUX - LA CROIX DE GIBRET

 

Encore très nombreux pour cette randonnée autour de la Croix de Gibret à Rabieux, en covoiturage, cause Covid.

Si l'on devait lui donner un titre , ce pourrait être ʺLe rouge et le ventʺ.

Dès le départ, nos meneurs Annie et Michel, nous séparent : les ʺgazousʺ et gazelles pour la Croix de Gibret directement, et les ʺtranquillousʺ -dont je fais partie- avec Annie, pour un  reportage photo bucolique du ruisseau de Sainte Marguerite en préambule. Puis à notre tour de grimper à la Croix de Gibret.

L'ascension à mains nues des rochers nous donne des frissons, mais ce n'est rien par rapport à la descente avec un vent à décorner les bœufs qui nous fait craindre de nous envoler. Chacun trouve sa tactique : sur les fesses, à reculons ou autre. Heureusement que Michel nous tend les bras à l'atterrissage.

Les brushings, même ceux des messieurs, sont totalement à refaire.

Le groupe se reforme, au complet, pour découvrir un dolmen imposant que nous contournons en suivant un sens giratoire concocté par Annie, qui a prévu un système de ʺdistanciationʺ en pleine nature ! Et nous continuons à droite, puis à droite, et encore à droite, au grand désespoir d’Alex... Une capitelle ʺétat neufʺ en belle roche rouge fait le bonheur des photographes. De gros véhicules à la queue leu leu viennent nous perturber, soi-disant pour une ʺrando photoʺ... Nous faisons aussi bien, en moins polluant, rien qu’avec nos jambes..

Le pique-nique à l'abri des rafales de vent, un bon petit somme pour certain(e)s, et en route pour le Saut du Poisson, dans les ruffes rouge brique, rouge dû à l'oxyde de fer, au fil du lit du cours d'eau presque asséché, entre canyons et ruisseaux sous le ciel bleu, ʺla poésie de la terre ne s'achève jamaisʺ (John Keats).

Nous retrouvons les voitures, un arc-en-ciel dans notre dos nous accompagne ; Mais, stupeur ! Où sont mes clés ? Une poche déchirée, et un chauffeur à pied… Heureusement l'affaire s'est bien terminée (trois jours après) grâce à la ténacité de nos deux meneurs.

Merci Annie et Michel de nous avoir fait découvrir ce coin si beau, si près de chez nous avec ce parcours si personnalisé .

 

Lucie

Randonnée du dimanche 27 septembre 2020

autour de la Grande Maïre à Portiragnes .

Tout près de chez nous, mais une découverte pour beaucoup !

33 marcheurs partis en covoiturage jusqu'à l'écluse de Portiragnes sous un ciel gris, mais rien ne nous arrêtera, pas même les trois mètres de dénivelé annoncés.

Une randonnée de grand confort sans coup de soleil ni piqûres de moustiques que le petit vent a chassés .

Un flamand rose ébouriffé semble égaré, juché sur sa patte. Les taureaux, rois de la manade, nous ignorent, des chevaux blancs posent pour la photo, quelques saladelles éparses  nous rappellent les traditions des Gardians (si vous ne savez pas ce que c'est, z'avez qu'à lire le topo de Domi sur Portiragnes et la Grande Maïre : on ne va pas se répéter !!). 

Confort quatre étoiles avec deux  arrêts programmés dans des toilettes modernes grand luxe et une salle à manger sous les pins bien assis sur les bancs : une belle tablée ! où le partage des victuailles et les retrouvailles nous ont bien réchauffé le corps et l'esprit.

Certains regrettèrent de ne pas avoir pris leur gants, quelques gouttes tombent : c'est le moment de sortir les ponchos multicolores, rose, violet, vert, il y en a pour tous les goûts ! Et tant pis pour les éternels optimistes qui avaient mis le maillot de bain au fond du sac !

 Rien de tel pour faire accélérer la cadence. Nous rentrons d'un bon pas par le port de Cassafières et rejoignons  les voitures en nous disant «  à la prochaine ! ».

Bienvenue aux nouvelles et aux nouveaux en espérant les retrouver dimanche prochain !

Et merci à Domi pour cette rando découverte à deux pas de chez nous !

                                                                                                                                    Lucie

ANNEE 2019 - 2020

 

 

Notre randonnée du dimanche 8 MARS 2020

LE CIRQUE DU BOUT DU MONDE

 

Je suis en panne, pas l’ombre d’un soupçon d’idée ne me trotte dans la tête…

72 heures plus tard…

Est-ce la main de dieu, est-ce la main du diable qui a tissé le ciel de ce beau matin-là… Je crois que Stéphane et Andrée ont signé un pacte avec le diable, à quel prix ?

Toute la semaine le vent a soufflé, soufflé, à décorner les bœufs, et comme par miracle, ce dimanche se réveille sans vent, sous le soleil.

C’est une chance pour nous, profitons-en pleinement.

Au départ de Saint-Etienne de Gourgas nous partons affronter une boucle de 14 km et 550 m de dénivelé.

Saint-Étienne-de-Gourgas est connu par le « cirque du Bout-du-Monde » formé par un méandre du ruisseau de la Bronzinadouïre dans les falaises calcaires des contreforts du plateau du causse du Larzac. Au cœur du cirque se trouve une ferme fortifiée, ainsi qu’une demeure bourgeoise, cette dernière datant de 1845. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Montbraize

À la bordure sud du Causse du Larzac, le cirque du Bout du Monde s’établit contre une corniche dominant de 350 m le hameau de Gourgas. En gravissant, à l’ouest, le flanc du Serre de Molenty, on accède à l’ancien chemin muletier de la Canourgue (ferme située sur le causse).

L’effort prolongé procure à mon cerveau sa dose d’opiacé naturelle, injection bienfaisante, un peu engourdissante, une bonne petite dose de drogue douce, légale, gratuite et auto produite. Je marche sans penser à rien, je me faufile par les sentiers ombragés, au rythme de mes pas lents à l’affut d’un son, d’un parfum subtil.

La lenteur permet de se concentrer sur l’effort, pas à pas, je déambule vers le but, « Le cirque ». Il grave sa courbe dans l’azur, en bas, le village lilliputien, les maisons sont éparpillées dans un camaïeu de verts.

Nous continuons notre périple sur le plateau en bordure des falaises à pic, rejoignons un sentier étroit, tortueux, en balcon, avec vue sur les parois verticales, superbe, époustouflant.

Voici que le meilleur moment de la journée sonne, une salle à manger grandiose s’offre à nous, nous investissons les lieux, il faut reprendre des forces, recharger les batteries, et repartir rassasiés.

De virage en virage, de clic en clac pour les photographes, nous arrivons au bout de cette si belle rando, sauf qu’il nous manque quatre randonneurs, égarés je ne sais comment.

Il me semble qu’un petit rappel des consignes soit de rigueur, IL NE FAUT PAS DEPASSER LE MENEUR.

Autre consigne, nous devons laisser les sentiers et les sites traversés, parfaitement propres, attention de ne pas rater vos poches en y glissant vos mouchoirs ou vos papiers, ne laissez pas vos déchets sur place à l’heure du repas.

Je suis certaine que vous êtes tous concernés par la nécessité d’encourager les propriétaires à nous laisser le droit de passage sur leurs terres.

Merci à tous.

Je remercie Stéphane et Andrée pour cette belle rando si bien menée, j’y ai pris un vrai plaisir.

Je remercie également les auteurs, Barbara et Sylvain Tesson qui m’ont inspirée pour rédiger ce texte.

Lucette

 

 

UNE RETROSPECTIVE DE NOTRE GITE A MATEMALE

Les 28 et 28 février et le 3 mars 2020

 

Une belle parenthèse, voilà ce que fut notre séjour à Matemale, une superbe parenthèse.

Partis vendredi avec des informations météo pas très claires, voir pessimistes, nous avons eu la  chance de sortir sous le soleil à chacune de nos escapades, même sous le vent, et avons pleinement profité de ces trois jours, bien lotis à l’auberge ʺLa Prairieʺ, chambres sympas, lits confortables, accueil chaleureux et bonne table. Que demander de plus ?

 

Le trajet, bien repéré, nous sommes tous arrivés à bon port sans perdre aucune des voitures du convoi. L’enneigement autour de Matemale étant insuffisant, Jean-Paul nous a composé un panachage de rando sans raquette près du village, avec raquette en altitude.

 

Vendredi : Les bagages déposés au gîte, nous avons attaqué en douceur notre première rando ; quelques minutes de voiture et nous nous posons près du lac de l’Olive. Le temps d’avaler nos casse-croutes, nous voilà partis à l’aventure.

 

Si les raquettes n’étaient pas indispensables, le terrain était glissant, quelques plaques de glace sournoisement camouflées sous une fine pellicule de neige nous ont permis de faire nombre de figures acrobatiques pas répertoriées au catalogue des figures imposées en patinage artistique. D’une chute à l’autre, pause au refuge de la Lladure pour un regroupement.

 

Nous avons passé un bon après-midi et sommes rentrés contents de notre ballade. Le temps de passer à la douche, de se détendre un peu, réunion pour un apéro convivial malgré l’intrusion de trois personnages bizarres. Régis en drag queen, (Je te regarderai d’un autre œil !), Nancie en mec moustachu cravaté et Dany en bébé couche culotte et tétine. Ils ont eu un franc succès, bravo pour la surprise !

 

Samedi : Un petit tour en télésiège, et hop ! Nous nous envolons vers les sommets malgré quelques craintes pour deux ou trois d’entre nous qui appréhendent une traversée aérienne sur un siège balançant au gré du vent. Ils s’en sont tous sortis honorablement, ou presque.

 

Nous voilà en file indienne au bord des pistes heureusement peu fréquentées, ce qui limite les risques de collisions. La pente est raide et le troupeau se disperse, certains allongent la foulée, pendant que d’autres tirent la langue. Le but, refuge des Camporells, étant d’accès incertain, nous nous contenterons d’un point haut, dominant le paysage à 360° pour ceux qui ont poussé jusque-là.

 

Le soleil chauffe, nos polaires, bonnets et gants sont confinés au fond des sacs à dos. Les deux  groupes se retrouvent pour un pique-nique commun à l’abri du vent, nous festoyons joyeusement avant d’attaquer la descente, ponctuée de vol planés plus ou moins spectaculaires (j’en revendique un qui m’a laissé un superbe bleu). Une halte pour regroupement des troupes près d’un camion-bar-discothèque nous donne une belle occasion d’étaler notre virtuosité en danse, raquettes aux pieds, mais en mesure s’il vous plait.

 

Dimanche : Nous n’avons que la matinée pour marcher, il faut déjà penser au retour. Sortie plate d’après notre guide … Donc nous grimpons sur des sentiers tapissés de plaques de neige glacée en sous-bois pour rejoindre le refuge des Estanyols. Planté face à un petit lac serti de verdure, une petite merveille, un bijou de la nature. La longue terrasse ensoleillée invite à une pose prolongée. Une visite plus approfondie du site nous mène à un deuxième lac, couvert d’une couche de glace, luisant au soleil.

 

Mais il faut faire demi-tour et rejoindre deux ou trois de nos équipiers qui attendent plus bas, dans une large coupe de bois, les souches offrant de bons tabourets pour le repas.

 

Confortablement installés au soleil, nous profitons à fond de ces derniers instants, apéro et casse croutes, il ne faut pas changer les bonnes habitudes ; on se prélasse, on papote, mais le soleil disparait et le vent se réveille. Vite nous remettons nos vestes et nous redescendons d’un bon pas jusqu’aux voitures.

 

Je ne crois pas mentir en prétendant que ce fut un beau séjour, il m’a révélé deux ou trois participants, je les ajoute à ma longue liste de super potes.

 

Merci Jean-Paul et Bernadette, une fois de plus vous nous avez régalés. J’ai pour ma part découvert cette partie des Pyrénées et j’en garderai un excellent souvenir.

 

Un grand merci à Alex qui s’est coltiné la partie la plus ingrate, à savoir l’organisation, les réservations et les questions saugrenues des participants.

 

Lucette

 

                         Notre randonnée du dimanche 23 FEVRIER 2020

             BIZE MINERVOIS et la grotte de l’ermite

J’ai découvert ce circuit avec vous et avec plaisir, j’avoue que sans vous c’eut été moins agréable.

Je me suis donc élancée confiante à l’assaut de ce nouveau parcours. J’ai suivi à peu-près le gros des troupes, sans précipitation, ce qui m’a épargné les demi-tours dus à quelques erreurs de trajectoire.

La première partie m’a donné quelques doutes quant à l’intérêt de ce parcours, larges pistes encadrées de vastes étendues ravagées par des incendies, arbres calcinés couchés entre des restes de buissons jonchant le sol. Mais j’y suis, j’y reste, je n’ai pas le choix,  je ne peux que suivre le mouvement et constater l’étendue des dégâts.

Ce matin nous sommes partis dans le froid.  Au fil du temps le soleil monte et chauffe, nous apprécions et faisons péter blousons, pulls, bref tout le superflu.

La topographie change, les chemins s’étrécissent, les arbres, debout, nous cachent l’horizon, une trouée laisse apparaître au loin le village de Quarante, fief de notre vénéré président. Le temps s’écoule, les minutes s’égrènent, nous arrivons au lieu choisi pour le meilleur moment de la journée. En rando j’ai besoin de deux carrés pour être comblée, un carré de ciel pour reposer mes yeux et un carré d’herbe pour reposer mon corps, rien ne vaut un pré où poser son cul pour méditer le nez planté dans les nuages. Aujourd’hui, c’est carton plein, le nirvana.

La deuxième partie du programme nous offre deux possibilités, l’une d’elle plus longue, mais surtout incertaine puisque pas repérée par notre meneur pour cause de terrain glissant ce jour-là.

Je décide de m’y risquer et j’emboite le pas au petit groupe qui s’est constitué.

Nous voilà embarqués à la recherche, non pas du temps perdu, mais à la recherche de la grotte de l’ermite. Bien sûr cafouillage et demi-tour sont de rigueur, mais nous arrivons à dénicher ladite grotte, plutôt sympa, nous ne nous privons pas de la visiter malgré un accès hasardeux sécurisé par des cordes, chose vite faite vu sa taille moyenne. Nous reprenons notre chemin, il faut rejoindre les copains qui ont choisi l’autre option.

Ce que j’ignorais dans mon extrême innocence, vu que je n’avais pas jugé bon de regarder la carte et donc d’appréhender les difficultés à venir, c’était qu’il y avait pas mal de dénivelés cumulés.

Les montées et les descentes se succèdent sans répit pour mes vieilles guiboles qui commencent à trembloter, ce qui finit par émousser largement mon entrain. J’avale les dernières pentes à la vitesse d’un mollusque neurasthénique.

Comme si ça ne suffisait pas, je me retrouve avec Elin à l’entrée du village, ne sachant plus où est le bus, coup de téléphone, explications, Denis arrive à notre rescousse. Ouf, enfin un peu de repos.

Une fois encore j’ai fait le plein de bons souvenirs que je m’empresserai d’ajouter à ceux qui alourdissent déjà les étagères de ma mémoire.

Pour ça, un grand merci à Pierre et à vous tous.

Lucette

 

 

Notre randonnée du dimanche 9 FEVRIER 2020

LACOSTE et le balcon Est du Salagou

Il était temps, depuis la dernière rando, 3 semaines se sont écoulées, mes patoches commençaient à s’engourdir sérieusement.

Je ne me souviens pas l’avoir déjà faite, pourtant je suis déjà passée par Lacoste, j’ai reconnu ce monsieur, à sa fenêtre, près de l’église, toujours prêt à donner tous renseignements la concernant, même si sa mémoire lui fait défaut parfois.

Lacoste, perché à 176 mètres à l'est du Salagou, domine la vallée de la Lergue. Anciennement fortifié, c'est un village pittoresque avec ses vieilles maisons typiques.

La commune est connue pour la statue en fonte monumentale du Christ installée contre la chapelle de Belbézé, lourde de 2,5 tonnes, haute de 5 mètres et large de 4,4 mètres.

Au 20ème siècle une riche propriétaire de la commune, contrariée par la destruction des croix dans le contexte de la séparation de l’église et de l’état, a fait réaliser cette statue du Christ par une fonderie de la Meuse, pour la faire accrocher ensuite sur une croix et la placer contre la Chapelle de Belbézé.

En 1994 la statue est déposée, son poids endommage la solidité de la chapelle. Après travaux, elle est remise en place en 2004.

Eglise de la nativité de Saint-Jean Batiste : sa construction commence fin 13ème, début 14ème ; la chapelle quant à elle voit le jour au 15ème, les fonts baptismaux au 19ème à la base du clocher.

Les éléments de fortifications datent probablement du 14ème siècle.

Grâce à la rando, je me suis mise en marche, grâce à la marche, je me maintiens en mouvement, paradoxalement c’est quand je marche que tout s’arrête, le temps se fige, les minutes coulent sans que j’en prenne conscience. (J’ai piqué et adapté cette  phrase à un de mes auteurs préférés).

Nous voici en route, à la queue leu leu comme les processionnaires, en moins urticants. Il fait frisquet, ma boite crânienne condense, mon nez coule. Plus nous avançons, plus les chemins sont boueux au point de nous imposer moultes détours pour éviter les mares, patinoires glissantes.

Elin et Jean-Marc nous avaient prévenus : ʺCertaines parties du parcours peuvent être boueuses mais praticablesʺ ; nous les avons donc pratiquées gaiement, à la fin de la journée nos pantalons en portaient les stigmates.

Malgré un ou deux cafouillages, la boucle était bien préparée, il y avait même un restaurant panoramique avec vue sur le Salagou, un peu gâché par un ciel gris, tristounet, ce qui ne nous a pas empêché d’engloutir nos pique-niques.

La boucle était presque bouclée, nous étions presque au bus quand une glissade suivie d’une chute a violement stoppé Dahbia. Heureusement les secours sont vite arrivés -merci aux pompiers- mais Dahbia a du finir sa journée à l’hôpital.

Espérons qu’elle se remette vite et qu’elle puisse reprendre sa place parmi nous.

Dernière minute : Je viens d’avoir des nouvelles de Dhabia, elle a été opérée lundi, trois semaines de plâtre, ça s’est bien passé, elle souffre un peu mais elle garde le moral. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

Merci à Elin et Jean-Marc pour leur efficacité et cette journée presque sèche.

Lucette

 

 

Notre randonnée du dimanche 19 janvier 2020

Saint Guilhem : Notre Dame de Belle Grâce

 

Je n’avais pas eu le plaisir de faire une rando à Saint-Guilhem avec vous depuis Novembre 2014, nous étions passé par les fenestrettes ; nous aurons une autre vision du site avec ce parcours.

Annie nous en a beaucoup dit sur Saint-Guilhem, ses tenants et aboutissants historiques, je ne vais pas vous mettre une deuxième couche, les gentilhommes et seigneurs qui se tapent dessus me font penser aux mafieux qui se disputent un coin de trottoir sur lequel régner et imposer sa loi, rien n’a vraiment changé depuis (ceci n’est qu’une boutade et n’engage que moi).

            Moins violent, le chemin de Saint-Jacques de Compostelle offre une superbe étape dans cette petite cité médiévale, classée parmi les plus beaux villages de France, avec son Abbaye de Gellone, joyau de l'art roman, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Poussez sa porte et plongez dans son histoire.

Sans oublier le château des géants, ou de dom Juan, ainsi appelé à tort. A la lecture des archives de l’Abbaye il serait plus juste de le nommer ʺchâteau du Verdusʺ vu le contexte géographique marqué par la splendide vallée au sein de laquelle naît le ruisseau du Verdus.

Je me suis souvent posé la question, pourquoi ʺle désertʺ ? j’ai enfin une réponse, je partage l’info avec vous.

Le toponyme ʺdau Desèrtʺ date de l'époque où le terroir était dévégétalisé par les pratiques d’élevage des habitants du bourg. Toutes formes de végétation avaient un emploi pour l'alimentation du bétail ou le chauffage. Ces pratiques paysannes ont duré jusqu'au début du XXème siècle. L’exode rural a permis à la végétation de reprendre ses droits pour notre plus grand bonheur ainsi que celui des ʺSauta Rocsʺ.

Venons-en à ce dimanche 19 janvier, je ne vais pas faillir à mes habitudes et ne vous parlerai ni du chemin parcouru, ni des sentiers caillouteux, ni du ciel gris, ni des différents panoramas imprenables que ce parcours nous a offerts, je vais vous faire part de mon ressenti, juste entre nous, en toute intimité.

Mes lombaires ne vont pas mieux, j’ai envoyé un message au S.A.V. ils n’ont plus qu’un modèle en stock, taille XXL mis en réserve pour Teddy Riner !!! Remarquez, avec une seule des siennes j’en remplace trois des miennes, je perdrai peut-être en souplesse, fini le laçage, courbée gracieusement sur mes chaussures.

Mais passons, j’ai de la ressource, j’ai donc opté pour le parcours long histoire de les solliciter au maximum. J’ai bien fait, elles ont tenu, moi aussi.  

Du coup, j’ai profité comme vous du paysage, de la végétation, des brèves apparitions du soleil et du ʺmeilleur moment de la journéeʺ agrémenté d’une timide mais douce chaleur solaire.

Avantage de cette rando, elle nous offre deux meilleurs moments de la journée, à midi, quand nous satisfaisons nos estomacs, en fin de parcours, place de la liberté au cœur du village, pour profiter de l’ambiance, à la terrasse d’un café sous le surprenant platane, de 6 m de circonférence, 20 m de haut, planté en 1855, sous lequel nous pouvons déguster un vin chaud ou une bière bien fraîche selon les saisons.

Je vous proposerai bien de faire le tour des artisans locaux, travail du bois, verrerie, bijoux fantaisistes, coutellerie et j’en passe, sauf qu’en cette saison, ils sont tous aux abonnés absents.

Hormis les remerciements d’usage à Annie et Michel et mes salutations plus ou moins distinguées, je ne vois pas de raison de prolonger ce texte, je tire ma révérence et vous laisse en sa compagnie.

Lucette

 

Notre randonnée du dimanche 12 janvier 2020

1ère rando de l’année : MOUREZE 

 

     Ravissant petit village il séduit d’emblée par son atmosphère paisible et son charme pittoresque. A deux pas du Salagou, le village de Mourèze, surtout connu pour son cirque dolomitique, se niche au pied de son église du XIIe siècle que dominent les ruines d'un ancien château fort perché sur son roc. Ses rues étroites, bordées de petites maisons en pierres rappellent le passé médiéval du lieu. Elles grimpent paresseusement, convergeant vers le clocher de l’église Sainte Marie, nichée au pied du Roc Castel, rocher monumental où siègent les ruines du château.

     Au bas du village, le long du ruisseau des Pores, un petit parc tranquille abrite l’antique fontaine de l’Ange, encore munie de sa pompe à roue. Une seconde fontaine en marbre rouge datant du début du 20ème siècle et servant à l’origine d’abreuvoir et de lavoir, permet aujourd’hui aux visiteurs et randonneurs de s'y rafraîchir.

       Il fait particulièrement froid ce matin, les pare-brises ont eu du mal à dégivrer, les gants et les bonnets sont de mise, c’est donc emmitouflés et engoncés dans nos vêtements que nous empruntons les ruelles sinuant entre les maisons jusqu’aux sentiers sablonneux qui se faufilent entre buissons et monolithes dressés fièrement à l’entrée du cirque, hérissés en sentinelles ils nous accueillent dans un entrelacs de verdure.

       Ça grimpe de suite, chemin faisant, je commence à transpirer, je ne tarde pas à me défaire de quelques oripeaux. Tant bien que mal, je me hisse le long du chemin des charbonniers jusqu’à la montagne de Liausson. (Vaste éminence élevée au-dessus du cirque de Mourèze, qui permet de prendre un peu de hauteur pour offrir un spectacle exceptionnel sur le Lac du Salagou.)

     Mes lombaires commencent à grimacer, elles ne vont pas tarder à appeler les secours, je décide donc de les ménager en prenant le raccourci proposé par Denis pour ceux qui ne désirent pas descendre sur Liausson pour fatalement remonter par La Foux, avant de plonger sur le col de Portes.

     Un groupe se forme pour suivre Annie et Michel qui se chargent des dissidents. Me voilà soulagée, tout juste si je ne me mettrai pas à courir, bon, j’exagère un peu, ça me tiraille sérieusement. Heureusement, le sentier est presque plat ce qui me permet de prendre un bon rythme.

     Passé le col de Portes nous accédons à un balcon, vue imprenable sur le lac du Salagou, baigné d’une douce lumière, c’est toujours un plaisir d’admirer ses eaux calmes enchâssées dans les terres rouges du Rouen et de la Sure.

     Un peu plus tard, repas pris, nous marchons vers les Lousses, longeons ses combes et finissons affalés dans l’herbe dans la tiédeur d’un soleil timide mais bienfaiteur jusqu’à l’arrivée du groupe de Denis. Nous marchons de concert jusqu’au col du même nom et une fois encore, deux groupes se forment : un avec Denis pour affronter le mont Mars, l’autre avec Annie et Michel pour rentrer sur Mourèze. Je choisi la deuxième option, retour tranquille jusqu’au bus.

     Merci Denis même si je ne t’ai pas suivi tout au long de cette rando, pour moi, ce fut une belle journée.

Lucette

 

 

Notre randonnée du dimanche 15 décembre 2019

VAILHAN ET LE MOULIN DE TIBERET

 

Pour être vaillants, nous le fûmes, 54 participants, félicitations à tous ainsi qu’aux nouveaux qui s’accrochent malgré quelques expériences ʺhumidesʺ.

Le circuit ne présente pas de difficultés majeures, juste un dénivelé de 354m et 14,5 km,  pourtant le groupe s’effiloche rapidement obligeant nos meneurs à faire régulièrement un regroupement.

Nous serpentons sur un sentier en sous-bois une grande partie du circuit, tranquillement pour la majorité, à vitesse grand V pour les autres, jusqu’à une bifurcation pour cause de travaux et là le terrain change d’aspect, nous nous embourbons joyeusement, glissons, dérapons, maculant nos pantalons de boue bien grasse et collante qui alourdit nos godillots.

Nous traversons quelques vignes aux feuillages encore bien verts, sans doute dû à la clémence du temps, nous passons successivement le Pioch perdu (je suis d’avis de lancer un avis de recherche), le Puech Cam, la Font d’Aumal, les Crozes, le mas Rouch, (c’est à partir de là que nous avons triplé l’épaisseur de nos chaussures), les Tourières et les Mouchasses.

Au détour d’un sentier une fumée s’élève au-dessus des buissons, une bonne odeur chatouille nos narines, nous rejoignons nos amis Chantal, Marie-Claude, Alex, René et Louis qui s’activent à préparer la grillade sous l’égide du temple de Tibéret.

L’église Sancte Marie de Tibéret est mentionnée dès 1174. Il en subsiste un chapiteau de la nef et les substructions de l’abside à cinq pans rectilignes. Il y avait là un établissement de l’ordre du Temple.

Comme toujours, nos amis et leur générosité ont régalé et revigoré les troupes, il y en avait pour tous les goûts, du salé au sucré. La saucisse, cuite à point, et les patates dorées accompagnées de l’ailloli de René, ont eu un grand succès.

Les estomacs bien remplis, un peu alourdis, nous repartons. Il nous reste 5 km de sentiers pour rejoindre le bus, nous allons saluer la vierge de l’assomption qui veille sur la vallée avant de descendre sur Vailhan où notre fidèle chauffeur Christopher nous attend.

            C’eut été une belle de plus à noter dans mes cahiers, sans le malaise d’Annick (au moment où je tape ce texte, je sais qu’elle se repose chez sa fille Annabelle).

Merci à toutes celles et ceux qui se sont investis une fois de plus et ont contribué à la réussite de cette journée.

Merci à notre Sergio, merci à Patricia, Alex, Marie-France et Fabienne qui l’ont secondé.

Lucette

 

 

 

Notre randonnée du dimanche 1er décembre 2019

SAINT JEAN DE LA BLAQUIERE ET LE ROCHER DES DEUX VIERGES

 

 37

               37 paires de godillots tout propres au départ de Saint Jean de la Blaquière traversent  le petit pont qui enjambe la Marguerite (non !!! c'est la rivière!).

            Les feuilles qui ont pris leurs couleurs d’automne virevoltent sur le sentier.

            Des oliviers ʺLucquesʺ aux vieux troncs  torturés sont alignés en belles rangées, et, entre leurs branches taillées presque à l'horizontale, on entrevoit brumes et ciel.

            Et sous les feuilles, maintenant, voici la glaise bien trempée qui ne nous quittera plus. (Une petite pensée pour  "Domi Gleize-glaise" en ce moment dans ses quartiers d'hiver). Elle colle aux chaussures (la glaise, bien sûr…), la semelle des godillots fait ventouse et la montée par une longue piste forestière fréquentée par des chasseurs de sangliers met les mollets à l'épreuve !

            Une petite brume précède l'arrivée au PUECH BOUISSOU où nous allons pique-niquer. Le meilleur moment de la journée avec partage de vin, de gâteaux et de café. Une petite bise froide nous dissuade de faire la sieste.

            A partir de là, le chemin offre un panorama sans limites, de la mer jusqu'à la silhouette triangulaire du Vissou et au Mont Bauzille, bordés de quelques légers nuages blancs en suspension sous la ligne des crêtes. Ça et là, une palombière, silencieuse maintenant, en attendant le prochain passage des oiseaux migratoires.

            Vue plongeante sur la plaine de Gignac, telle un ʺpatchworkʺ aux teintes automnales, et sur les ruffes de Saint Guirault (le ʺColorado Héraultaisʺ qui mène au Canyon du Diable : rando prévue prochainement par Annie et Michel).

            Nous approchons du ROCHER DES VIERGES (au pluriel) : imposant relief ruiniforme parcouru de failles étroites et mystérieuses. Honni soit qui mal y pense !!  car voici l'histoire :

ʺSelon  une ancienne tradition, les deux sœurs de Saint-Fulcran, archidiacre de Maguelonne puis évêque de Lodève, élirent domicile au sommet du Rocher surplombant le village. Il paraît toutefois qu’elles ne prirent cette résolution qu’après avoir habité pendant plusieurs années la petite montagne sur laquelle fut fondée la ville de Montpellier. Après avoir donné  leurs domaines montpelliérains à l’église de Maguelonne afin de se rapprocher du ciel, elles se retirèrent en spiritualité dans ce  désert de roches qui porte aujourd’hui leur nom.

            Ainsi, depuis cette époque, on nomme ce lieu ʺRocher des Viergesʺ. Les seigneurs propriétaires des lieux au cours des siècles, se sont toujours appelés  ʺSeigneurs des Deux Viergesʺ, c’est dire si la légende résonne dans l’Histoire. ʺ

            De là, par le Chemin de Saint-Jacques (le Chemin d'Arles), nous rejoignons notre point de départ sous un ciel bleu, les godillots et les bas des pantalons bien crottés par la terre rouge des ruffes. Encore des couleurs d’automne avec des pointes de rouge vif apportées par les arbouses et les baies de fragon.

On termine sous un soleil radieux autour des boissons fraîches apportées par Annie et Michel (Merci la famille Séco) et surtout merci à Elin et Jean-Marc pour cette belle journée                                                           

Lucie

 

Notre randonnée du dimanche 17 novembre 2019:

LES BALCONS DE PUECHABON

 

48 !  

       48 sourires radieux pour cette randonnée au départ de Puéchabon, attaquée d'un pas bien décidé.

       Il est vrai que, après la tornade essuyée à la rando précédente, ce petit vent léger et vif, sous le soleil et le ciel bleu, nous donnait des ailes.

       Un large chemin caillouteux nous conduit, tels les troupeaux de moutons d’antan, vers des bergeries en ruines et des lavognes, dont l'une, aux abords empierrés, est bizarrement appelée ʺLac Neufʺ ; sa petite surface n'a rien d'un lac, et la couleur de son eau n'invite pas à la baignade !

       Et voici les vestiges des puissantes murailles du hameau de MONTCALMES, que quelques intrépides randonneurs vont explorer avec prudence. Devant une robuste bâtisse bien conservée, a été placé un taureau que personne ne se hasarde à prendre par les cornes… ni par autre chose, malgré les plaisanteries qui fusent !!

       La large piste bordée de chênes-verts témoigne du passage de sangliers qui ont fouillé le sol de leur groin, et quelques ʺpick-upʺ conduits par des chasseurs qui n'ont rien d'Obélix viennent troubler le calme du lieu.

       Nous arrivons au BELVEDERE DU BERGER, qui domine la vallée de l'Hérault, Saint-Guilhem le Désert en contrebas et son Abbaye de Gellone, et le cirque de l'Infernet. Le panorama s'étend sur le massif de la Séranne et vers le Mont Saint-Bauzille. On se bouscule pour prendre ʺLAʺ photo du jour !

       Après le pique-nique, éparpillés au soleil, et une petite sieste pour certains, un groupe d'élite part avec Gérard et Michèle, nos meneurs, pour une variante escarpée avec une solide montée en direction du Pont du Diable. Ce qui s'est passé lors de cette mission d'élite, on ne le saura pas...

       L'autre groupe continue son chemin au milieu des vignes, avec le Vissou qui se découpe à l'horizon.
       Une pause au soleil pour admirer l’Église Saint-Sylvestre des Brousses, édifice roman du 12ème siècle, encore en parfait état aux portes du 3ème millénaire. Et c'est le retour vers Puéchabon ( qui veut dire
ʺsite élevéʺ en occitan) entre les oliviers, les bruyères arborescentes et les larges murets de pierres sèches.

       Le groupe d'élite rejoint la Compagnie au ʺTroquetʺ, repéré par notre flair digne de Gault et Millau. Le compte est bon : 48 au retour.

       Merci à Michèle et Gérard qui ont encadré leur troupeau de main de maître et avec le sourire.

Lucie

 

 

Notre randonnée du dimanche 20 Octobre 2019:

NEBI AN : DE LA TOURELLE AUX MEULES

 Enfin je suis de retour parmi vous, vous n’avez pas idée du manque mais, trêve de nostalgie, en un mot, Youpi !!

Je vous ai déjà fait part de mes impressions et ressentis, ma reprise, grâce à cette  rando au départ de Nébian m’a permis d’en réunir trois en une seule journée : ʺfourbue, crottée, et trempéeʺ.

Mais trempée à me mettre intégralement sur un étendoir.

Hormis l’intérieur de mon sac à dos, bien protégé par sa housse étanche, j’étais mouillée jusqu’aux sous-vêtements, je ne vous parle pas de mes chaussettes, j’aurai pataugé dans une mare, elles n’auraient pas été plus mouillées. Pourvu que mes chaussures soient sèches d’ici la prochaine rando.

Mais les intempéries ne m’ont pas empêché de profiter pleinement de cette rando.

Qu’est-ce que tu dis ?

Non, non, je ne suis pas maso ; évidement si j’avais été informée des conditions, j’aurai pris mes précautions, je me serais équipée d’un masque, d’un tuba et d’une tenue de plongée (sans les palmes). Pour le reste,  c’eut été tout à fait approprié,  nous aurions défilé comme les manchots, tout de noir vêtus, la démarche plus gracieuse peut être ? Quoique !!

Cependant, enveloppés dans nos capes de pluie multicolores nous avions une certaine allure, entre tortues ninjas et schtroumpfs, j’ai même repéré une superbe fraise, un citron pâlichon et une mangue bien mûre, le tout ne manquait pas de panache ; dommage que nos appareils photos aient été confinés au fond des sacs à dos. Rien que pour ce spectacle, ça valait le déplacement, ça a sauvé ma journée privée de vues spectaculaires,  de monts et vallées ensoleillés, sans fleurette pour colorer le paysage,  ni oiseau pour égayer la journée d’une ritournelle, en fait pas âme qui vive, que nous, empêtrés dans nos vêtements gorgés d’eau, le nez baissé sur nos godillots boueux.

Pas rancunière, je remercie Joss et Gégé pour cette journée ʺaquatiqueʺ. Je leur suggère de reprogrammer cette rando aux beaux jours, ce que j’ai entrevu me semble prometteur.

Bises à toutes et tous ʺseulement si vous êtes rasés de prèsʺ.  

Bravo pour votre bonne humeur et vos rires malgré les circonstances.

Lucette

 

ANNEE 2018 - 2019

 

Un séjour VERT à VIC SUR CERE (CANTAL) du 6 au 13 juillet 2019

 Amis randonneurs,

Je ne déroge pas à cette nouvelle habitude qui consiste à exprimer mon ressenti : comme je suis bonne fille, j’en fais profiter la tribu.

Je parle bien de tribu dans le sens étymologique du terme, avec ses rites et traditions que nous perpétuons à chaque fois que le groupe se reconstitue, soit autour d’un repas, la paëlla, ou lors d’un séjour prolongé, VIC cette année.

Nous y allons donc allègrement sans complexe ni vanité et entamons nos danses rituelles, liens indispensables à la cohésion du groupe ʺEt sous le pont, pont, pont…ʺ ʺEt tchic et tchac et tchic et tchacʺ …et j’en passe.

Les tribus du Neandertal ont ainsi transmis leurs valeurs à leur descendance.

Si Cauterets nous a offert : de l’eau, de l’eau, de l’eau, Vic a coloré le paysage avec du vert, du vert, du vert.

Tous les verts possibles et imaginables y étaient, du plus tendre à peine teinté, presque translucide des jeunes pousses nouvellement épanouies, jusqu’au vert profond, quasi noir des arbres séculiers, ombrageant les sentiers pour notre plus grand plaisir.

Toute la palette était représentée, les verts pomme, les verts légèrement acidulés, les verts olive (appréciés à l’heure de l’apéro), les verts bouteilles (qui se souvient encore de cette particularité propre aux récipients en verre ? les bouteilles plastique, tel un raz de marée, ont envahi notre quotidien, effaçant de nos mémoires cet échantillon, gommé, disparu effacé des nuanciers au nom d’une économie mercantile).

Dis, quand reviendras tu ?

Je n’oublie pas les verts de rage quand t’as oublié ta cape de pluie et que le ciel tente de te noyer sous une pluie torrentielle, ni les verts de peur au moment d’affronter (au hasard) la brèche de Roland, je compatis aux questions existentialistes des verdâtres qui n’osent assumer leur image, aux verts de gris affichant leur usure, marque d’un temps révolu, j’ai une pensée pour le vert Nil !!!

Qui a vu le Nil de près ? est-il aussi vert que les coloristes veulent nous le faire croire ? 

Heureusement il y a le vert de l’espérance, celui qui nous incite à patienter dans l’attente de nous retrouver ʺenversʺ et contre tout, sous d’autres cieux pour partager le ʺverreʺ de l’amitié.

Merci à Lucie qui nous a fait découvrir sa région, merci à Ray qui a fait sien ce Cantal aux multiples facettes.

Merci à Chantal qui a passé tant de temps penchée sur ses cartes IGN, merci à Pierre qui a supporté Chantal.

Merci à Annie et Michel qui jour après jour nous ont si bien accompagné, si bien guidé sur les sentiers soigneusement repérés par Chantal.

Merci à tous pour votre amitié sans faille.

Heu, si je peux me permettre une petite critique, en toute amitié, ça manquait d’eau !!

Lucette

 P.S: Ce séjour renforce mes premières impressions recueillies il y a quelques années lors d’une virée d’un Puy à l’autre, l’Auvergne vaut le détour, on y forge de bien belles personnes.

 

 

 

Notre randonnée : Les Berges de l’Hérault le dimanche 16 juin 2019

       Ce dimanche, la der des der pour cette saison de rando, nos amis Stéphane et sa douce ont la charge de mener le troupeau le long, le long, le long des … berges de l’Hérault et ce n’est pas toujours aisé, les brebis (ou les taures), selon leur agilité, ne sont pas forcément réceptives aux injonctions du berger, chacun à tendance à faire ce qui lui plait.

      Mais commençons par le début. Pour ma part, après une absence prolongée, j’étais enthousiaste à l’idée de vous retrouver ; ma joie est descendue d’un cran quand les copines m’ont sauté dessus en me prévenant que j’étais ʺnominéeʺ à l’unanimité (soit 2 voix),  pour la rédaction de ce compte-rendu. Pas le temps de me remettre dans l’ambiance du groupe, le camping-car à peine garé, il me faut sauter sur mon clavier et tapoter ce petit texte sans prétention juste pour vous obliger à quitter vos réseaux sociaux et faire un peu de lecture ce qui avouez, en vaut la peine, mon style vous ayant séduit depuis le premier jour où mes petits doigts ont parcouru les touches de mon PC.

      Bon, là, ma modestie légendaire en a pris un coup et vous vous dites mais qu’est-ce qu’elle raconte, tout ça n’a rien à voir avec la rando. Ben si ma brave dame (ou mon bon monsieur) ça donne une idée de mon état d’esprit ce qui est essentiel à la rédaction de ce qui suit.

      Donc nous embarquons dans le bus pour la destination précitée. La journée promet d’être belle, le soleil est au rendez-vous. 1h30 plus tard nous sommes arrivés, les sacs hissés sur le dos nous entamons notre périple. Pour une reprise, c’est juste ce qu’il me faut, un sentier ombragé, un dénivelé négatif, ça commence en douceur, j’ai le temps de m’adapter et de papoter avec les copines. Mais attention, je crois que le petit poucet est passé par là et toute sa descendance à perpétué la tradition et semé abondamment pierres et cailloux sur les chemins : levons bien haut les pieds ! Sans que mon plaisir soit affecté par ces embûches, je mène bon train, un coup d’œil de temps en temps à droite, à gauche pour repérer quelques chose d’étrange ou de remarquable valant la peine d’être rapporté, rien de particulier (Mais qu’est-ce que je vais leur raconter ?). Je pense que cette rando ne figurera pas dans mon top 10 des plus belles, mais peu importe, elle a le mérite de me faire passer un bon moment avec vous.

Nous surplombons les dites berges et descendons chercher une place à l’ombre, suffisamment spacieuse pour caser tout le groupe, le soleil tape sérieusement sur nos tête brunes. Evidement c’est là que nous nous éparpillons, on descend, on remonte, on cherche à retrouver le petit groupe qui s’est aventuré en éclaireur, bref, ça bartasse, ça bartasse.

      Enfin tout le monde se retrouve au bord de l’eau, j’entends quelques vannes du style : ʺsi le but était de pique-niquer au bord de l’Hérault, nous aurions pu rester à Agde, à la Tama, ou au Grauʺ !

       Quelques-uns se déchaussent pour faire trempette, heu, tout compte fait, Patricia et Michèlle hésitent, Alex s’allonge carrément au beau milieu de l’Hérault, Brrrr… il est frisquet. Après quelques tentatives de ricochets, ou pierre jetée dans l’eau pour éclabousser les filles qui barbotent, le repas avalé, nous quittons les lieux sous un soleil de plus en plus ardent, nous suivons le sentier jusqu’au moulin de Clauzel, halte bien ombragée, très appréciée, et nous ne manquons pas de nous affaler.

 

      Et ça repart, un chemin de traverse nous ramène sur le sentier de départ de la rando, nous l’avions descendu, il faut le remonter et là, l’ombre se fait rare et le soleil tape, tape, tape, c’est sa façon …. d’aider à nous déshydrater.

      Mais les amis ont tout prévu, un goûter avec boissons fraîches nous attend près du bus. Nous nous agglutinons précautionneusement le long des clôtures électrifiées pour profiter de la moindre flaque d’ombre.

      Christopher met le contact pour annoncer le départ et démarrer la clim. Retour au bercail mais ce n’est pas tout à fait la fin. Nous avons rendez-vous dimanche prochain pour déguster ʺLAʺ paëlla préparée de mains de maîtres par Pierre et Michel aux fourneaux et toute une bande de petites mains agiles à éplucher, couper, ciseler légumes et aromates ou à préparer apéro, casse-croûte de 10h, remontants et autres plaisirs du palais sous la houlette de Vincente qui connait ce jour son heure de gloire.

      Sur cette sympathique perspective d’un bon repas suivi d’un après-midi dansant (Michel, je compte sur toi pour ma deuxième leçon de rock) je vous dis à bientôt.

      Lucette      Snif, snif, c’est fini …

 

 

Notre randonnée du dimanche 9 JUIN 2019:

 

LE SUD LARZAC par la COUVERTOIRADE

 

 

            Une randonnée de 17 kilomètres menée par Denis, notre parfait G.O. qui avait même prévu les grondements de tonnerre et quelques éclairs lointains pour nous faire avancer.

            Sous un ciel noir et chargé, quelques  gazelles et  ʺgazousʺ  s'élancent sur la piste sans prendre le temps d'admirer l'arbre sculpté sur la place du Caylar. Le reste du troupeau est bien encadré par Denis qui, comme un bon rabatteur, passe devant, derrière ou sur les côtés, sous les grondements de tonnerre qui s'intensifient. Enfin les premières gouttelettes salvatrices et rafraîchissantes se mettent à tomber  en arrivant à Le Cros, et là ! Coup de génie de notre G.O. : un abri luxueux sous la halle du marché où nous rejoignons les gazelles et ʺgazousʺ partis d'un bon pas dès le départ.

ʺRien ne sert de courir...ʺ disait La Fontaine.

            Nous tergiversons : il pleut à verse. Faut-il pique-niquer maintenant ? Il est onze heures et quart seulement. Faut-il repartir ? Une tentative d'échappée est amorcée. Des troupeaux de moutons en transhumance sur le Larzac approchent dans un bruit de sonnailles. Non ! Retour à l'abri, le temps de repérer quelques  moutons affublés d'un gros pompon rouge sur la tête dans le style de Bob Marley.

            Enfin notre meneur nous enjoint de nous élancer vers La Couvertoirade : huit kilomètres d'un bon pas, le ciel se dégage. Une culotte de gendarme bleue déchire les nuages. Le long du chemin caillouteux, bordé de petit buis, nous croisons d'autres troupeaux en transhumance autour des lavognes.

            Un festival de fleurs s'offre à nous : fleurs ʺcroiséesʺ en quantité : de véritables coussins de thym, des petites silènes, des orchis rose pourpre, des géraniums sauvages, des centaurées bleu, de la chicorée sauvage, des aphyllantes, des marguerites, quelques fleurs de lin, de rares anémones, et même une Ophrys abeille (une petite plante qui servait à teindre  les sourcils, du grec ʺophrusʺ = sourcil) et bien d'autres. Les sacs à dos s'ornent de bouquets multicolores.

                        Nous arrivons à La Couvertoirade pour le pique-nique, ʺle meilleur moment de la journéeʺ au pied de la porte sud de la cité fortifiée, un des plus beaux villages de France qui fait partie des cinq cités templières du Larzac.

            Puis c'est quartier libre pour la visite du village, à la recherche qui d'un café, qui d'un vestige du passé tel le ʺdon de l'eauʺ, un petit évier en pierre dans le mur extérieur qui permettait de désaltérer les pèlerins en cas d'épidémie tout en maintenant les portes du village fermées.

            Le retour se fait d'un bon pas sur le GR, toujours avec notre meneur qui, sans relâche, a réuni et protégé son troupeau.

            Merci à Denis et merci à Jocelyne qui a célébré ses 70 printemps nouvellement acquis à l'arrivée au car.

 Lucie

avec le concours de Marie-Claude

 

 

Notre randonnée : LA TRAVERSEE DE LA GARDIOLE dimanche 12 MAI 2019

Rédigé par Lucie

 

Nous étions nombreux ce dimanche au départ de Gigean pour la traversée du massif de la Gardiole , qui fut une découverte pour nombreux d'entre nous : voir La Gardiole en dehors des grandes pistes et voir notre Mont Saint-Loup d'un autre côté….

Un petit vent chaud et sec qui assoiffe nous accompagne dans la montée à l'Oulette (à 121 mètres) où la vue à 360 degrés nous fait découvrir le bassin de Thau et les damiers des parcs à huîtres  bordés par le Lido. Plus loin, voici l'Abbaye Saint Félix de Monceau dont le bloc imposant surgit au-dessus des arbres, dominant la plaine languedocienne et faisant face au Pic Saint Loup .

Nous respirons à plein poumons la garrigue : senteurs de thym en fleurs et de romarin. Nous étions nombreux à faire la provision  pour l'année de ce thym qui se conserve mieux quand il est cueilli avec ses fleurs. Le ciste blanc, avec ses magnifiques fleurs roses, oui,  je dis ʺrosesʺ!, à profusion, laisse un peu de place aux gueules de loup, aux euphorbes et à l'aphyllanthe de Montpellier avec ses petites fleurs bleues comestibles, au petit goût sucré pas désagréable du tout, perchées sur leurs tiges fines dépourvues de feuilles (du terme botanique ʺaphylleʺ qui veut dire ʺdépourvu de feuillesʺ : nous dit le Petit Robert!).

Tout au long de ces montées et descentes où les cailloux roulent sous les pieds, c'est la couleur verte du paysage qui surprend : la forêt domaniale de la Gardiole a été créée par l'ONF qui a replanté des pins, chênes-verts, cyprès et cèdres pour en faire un espace de loisir pour les promeneurs, coureurs et vététistes.

Des mares, aux abords verdoyants égayés par des iris bleus ou violets, nous enchantent, d'autant plus que les bourrasques de vent indisposent les moustiques. De temps en temps, nous découvrons Cit-Art, un circuit d'art contemporain, avec les citernes d'eau graffées par des ʺstreet-artistsʺ dont certains de renommée internationale, de l'art urbain en pleine nature...

Nous continuons notre traversée en direction de notre point d'arrivée à Vic La Gardiole, bien guidés par Annie et Michel, dans un entrelacs de pistes et petits sentiers caillouteux...  tous à la queue leu leu... avec comme horizon la mer et la côte des Aresquiers jusqu'à Palavas. Une courte descente bien raide permet d'apprécier le style de chacun : les uns l'abordent à pas précautionneux ou les autres  à grandes enjambées (pour la photo évidement!).

Au bout d'une longue piste, une patte d'oie : faut-il aller à droite ? À gauche ?

Les Sept Mercenaires (Magnificent Seven,  c'est plus beau en anglais !) qui ont suivi Annie ont découvert des chemins qui testaient bien la résistance des marcheurs. Une marche rapide sur des sentiers peu fréquentés, bordés de cistes de Montpellier, à fleurs blanches cette fois-ci, tels des œufs de pigeon au plat.

 Il faut bien justifier le titre de randonnée sportive qu'on met sur le certificat médical pour la MJC. Et qu'elle est bonne !... la première gorgée de bière après l'effort.

Ce fut une belle mise au vert avec un horizon sans limites.

A l'arrivée, la glacière avec les boissons bien fraîches nous attendait.
Merci à Annie et Michel !

 

 

 

Notre randonnée : CABRIERES – LES CROZES dimanche 28 avril 2019

  

A 8h30, nous voici une nouvelle fois dans ce bus qui va nous conduire à Cabrières, village à partir duquel Sergiou, aidé de Joss et Gégé, va nous conduire, sur les sentiers qui parcourent vignobles et bois, au cœur d’un site classé, riche en découvertes naturelles, géologiques et paysagères et laisse imaginer le passé médiéval de ce lieu.

            Au cours de cette matinée, alors que le groupe est encore –plus ou moins- homogène, nous découvrons les vestiges de l’ancien village au pied du château, dont l’accès est raide et caillouteux. Arrivés là haut (pour ceux qui sont montés), se dégage un point de vue sur le Vissou, Cabrières et, au sud, sur la Soureillé d’Izarne et la vallée des Pitrous. En pouruivant, nous passons devant l’ancien puits. Le sentier caillouteux et piègeux longe les premières ruines de l’ancien village et continue en balcon, bordé d’une abondante végétation, dont les odorants genêts en fleurs. Nous avons des vues magnifiques sur la vallée et les avant-monts,  

Par une draille qui part du Mas Rouch nous naviguons à la queue-leu-leu en sous bois. Nous apprécions la quiétude des lieux lorsque une horde à VTT déboule en face de nous (en vérité, c’était plutôt nous la ʺhordeʺ… car ils ont attendu sagement qu’on défile). Un peu plus tard, ceux qui suivent Gégé pour l’itinéraire A nous quittent car leur parcours est plus long et présente plus de difficultés. Ils ont bien fait car peu après nous apprenons par téléphone qu’un problème est survenu dans l’ʺarrière gardeʺ : Solange a fait un malaise. Joss, Domi et Christine ont patienté le temps qu’elle récupère un peu, puis sont redescendus jusqu’à la route de Cabrières. Joss et Domi sont repartis dare-dare pour rejoindre le groupe pendant que Christine et Solange se dirigeaient vers le village, pour un peu de repos (et l’après-midi elles ont pu elles aussi faire leur petite randonnée perso). OUF !! tout est bien qui finit bien.

Nous arrivons au hameau des Crozes où nous posons sacs à dos … et postérieurs, pour nous restaurer et nous reposer au soleil et à l’abri (plus ou moins) du vent.

L’après midi a été plus calme, malgré quelques ʺvalses hésitationsʺ, des ʺrebrousse-cheminʺ… ce qui finalement a eu le mérite de rallonger le parcours initial (15 kms.. et oui ! et même 22.044 pas, les miens bien sûr, car je pense que Henning en aurait fait deux fois moins !). Quant au dénivelé, je n’en parle pas, les 350m ont été allègrement dépassés (je parle bien sûr du circuit B).

En fin de compte, après avoir fait provision de thym, de photos, (de paysages et de fleurs), nous étions tous bien contents de retrouver Cabrières et le bus… où des boissons fraîches nous attendaient et étaient les bienvenues (merci Michel et Annie pour le glacière).

Merci à nos chers animateurs du jour, Sergiou et notre duo de choc et de charme : Joss et Gégé. Encore une belle randonnée avec deux circuits, de beaux paysages, de l’histoire, des fleurs… et des amis… de quoi satisfaire tout le monde.

 

Suite du compte-rendu : Le circuit A vu par Michel

 

Donc, après que notre fragile Solange, sentant son cœur battre la chamade s'en fut retournée à Cabrières, accompagnée de la fidèle Christine, nos chemins divergèrent.

 

Le groupe des godillots de sept lieues s'engage sur le sentier des Crozes.

 

 Fièrement menés par Gégé le baroudeur, nous sommes dix-huit à suivre son panache blanc. Il y a là Denis l'escampette qui marche plus vite que son ombre,  José dit le lapin de Baluffe, les deux antilopes du Caroux, Nadège et Ghislaine, le couple Mimi la gazelle et Gérard le guépard et le reste que je ne nommerai pas car je suis à court de périphrases.

 

Par un long sentier dans la forêt, dont le nom des essences s'est évaporé dans ma mémoire, on a tôt fait d’atteindre le hameau des Crozes, à l'allure de village fantôme!! Les quelques dizaines d'habitants doivent être fossilisés. Dominique, telle la cigale fontainière, crie famine. Sur une aire défendue par un molosse que la douce Evelyne parvient à amadouer, notre guide avale son sandwich triangulaire. C'est le meilleur court moment de la journée car déjà, fixant au loin la ligne des crêtes et aspirant la dernière goulée de son cigare, super Gégé s'élance de son pas de félin, à la régularité d'une montre à quartz.

 

 Le sentier se prête à une marche soutenue, nos lévriers susnommés sont hors de vue. Voilà déjà  les ruines de Tiberet, dont je ne peux rien dire, vu qu'on n'a rien vu. Je vous recommande d'aller vous en instruire auprès de Wikipédia.

 

 Mais voici les crêtes de Soureillé d'Isarne, Notre Moïse d'un jour rassemble la troupe : faut pas louper le chemin. Denis tel un husky impatient s'échauffe,,, le départ est donné, le paysage défile. On a juste le temps d'apercevoir la mer à droite, à gauche le château de Cabrières où nous étions tantôt, le Vissou qui n'en revient pas et nous voilà tous à nouveau réunis pour la dernière épreuve, la descente en piste noire vers les vignobles tout au fond.

 

 Assis sur un antique chenillard jaune l'escampette nous attend, il a du surfer dans la pente.

 

Une petite route nous amène au car vert aux environs de 4 heures post méridiem. La glacière coutumière nous rafraîchit et pour fêter cette belle rando avec Gégé et Jos on sirote un petit blanc bien mérité.

P.S. (je n’ai, ni les photos ni le compte rendu du circuit A… en ce qui me concerne j’ai fait ce que j’ai pu, mais les photos, les mails, les courriers, les compte rendus, le site : STOP !! je ne peux pas tout faire). AU SECOURS !!

 ce qui précède est un peu obsolète, car je viens de recevoir le compte-rendu, OH combien coloré, écrit par Michel... il a du avoir pitié de moi !! Merci Michel

 

 

Notre randonnée : Les Balcons de l’Orb le dimanche 14 avril 2019

(d’après Lucette)

22 572 pas me séparent de ce matin à 7h55, moment où j’ai fermé ma porte pour vous rejoindre et gambader en votre compagnie, au soir 18h15 où je l’ai rouverte pour m’affaler sur un canapé…Ni plus, ni moins.

22 572 pas sur des sentiers autour de Bédarieux profitant d’un agréable circuit serpentant à travers les pins, les chênes et la garrigue, ou en balcons sur les hauteurs de la ville, offrant une vue sur la vallée de l'Orb et le massif de l'Espinouse.

22 572 pas exécutés l’un après l’autre, à trébucher sur les pierres (j’ai essayé deux par deux, ça ne ʺmarcheʺ pas). Un pas après l’autre donc.

Tout au long de la journée j’ai agité mes gambettes comme d’autres enfilent des perles ou alignent des rangs de tapisserie (à chacun ses loisirs) tout ça pour dire que vu les circonstances, en cette fin de journée, j’avais de bonnes raisons d’aimer plus que tout mon canapé.

Cette rando s’annonçait sans embuches particulières, une journée pas trop chaude, pas trop froide, un parcours connu et reconnu par nos meneurs bref, du gâteau, nous nous attendions à une balade tranquille, trottinant d’une fleur à l’autre, nous extasiant sur leurs couleurs éclatantes ou leurs blancheurs virginales :

ʺRegarde cette euphorbe lumineuse, sous le soleilʺ

ʺEt cette glycine impressionnante !ʺ

ʺAdmire ces amélanchiers couverts de petites fleurs blanches qui ont l’air si fragilesʺ

ʺAttention, ne marche pas sur les discrètes violettes en bordure du chemin dans la pénombreʺ

ʺProfites de la floraison et du parfum du thym et du romarinʺ

C’était trop demander, nos meneurs se sont ingéniés à mettre du piment dans cette rando trop facile, à croire qu’ils ont volontairement brouillé les pistes et commis quelques erreurs juste pour le fun.

A notre corps défendant, nous constatons que :

1 – Nous n’avons pas fait la pose pique-nique au lieu prévu, notre meneur Serge avait certainement très faim ou il en avait assez,  une ʺpauseʺ urgente ʺs’imposaitʺ.

2 – Après le repas nous empruntons une piste que Serge assure ne jamais avoir vue pendant sa reconnaissance.

3 – Le grand Serge nous certifie que nous tournons le dos à notre but.

4 – Le gros des troupes rigole et commence à faire l’inventaire des provisions de bouche restant au fond des sacs au cas où nous dormirions dehors ce soir.

Nous avons eu droit à un grand ʺn’importe quoi ʺ qui nous laissera un bon souvenir et une certitude sur la capacité du groupe à se moquer des copains.

Une fois encore j’ai eu le plaisir de vous narrer une journée qui aurait pu être banale sans la vigilance de notre Sergiou, prompt à mettre sa touche perso à nos escapades, et la générosité de notre vénéré président, qui a régalé toute la tribu pour fêter son énième anniversaire.

Je n’oublie pas Christopher qui n’hésite pas à s’investir pour nous satisfaire.

Un grand merci à eux, souhaitons partager encore beaucoup d’autres bons moments ensemble.

Quant à moi, je tire ma révérence et vous abandonne quelque temps, j’ai d’autres aventures à vivre sans vous, loin de vous, mais en bonne compagnie ; retour à une date incertaine courant juin, l’essentiel étant de vous retrouver tous en forme. 

 

Notre randonnée : CARLENCAS le dimanche 31 MARS 2019

(d’après Lucette) 

Ce matin-là, encore somnolents, nous nous sommes retrouvés 1 heure plus tôt, pour cause d’horaire d’été et, miraculeusement, nous étions tous à l’heure ! Heu… presque tous, il manquait nos meneurs, qui s’étaient oubliés sous la couette. Si j’avais su j’aurai fait la grass’mat.

Bon avec un peu de retard mais dans la bonne humeur nous prenons la route direction Carlencas, je vous fais un topo :

Carlencas est un petit village situé dans Le département de l’Hérault. Ses habitants sont appelés les Carlencassols et les Carlencassoles. Ses maisons plutôt tristounettes faites de pierres presque noires n’inspirent pas la joie de vivre. (Ceci n’engage que moi). La population de Carlencas-et-Levas était de 121 en 2009. La densité de population du village est de 11,22 habitants par km² (Je plains les 0,22 %, on ne nous précise pas s’il leur manque la tête et les bras ou les bras et les jambes.)

Cultivé sur les plateaux basaltiques de la commune, le pois chiche, spécialité locale, s’est taillé une belle réputation chez les amateurs.Appelé aussi ceze ou chichourle (j’adore, à partir de maintenant je ne dirai plus tête de pioche mais espèce de chichourle) le pois chiche fait partie de la tradition depuis le 18ème siècle, sa culture perdure  de façon très confidentielle chez quelques producteurs, 2 à 4 tonnes par an.

Originaire du proche orient, le pois chiche était connu et apprécié des égyptiens, des grecs et des romains, qui le faisaient bouillir ou frire et le consommaient comme une friandise.

Voili, voilà, j’ai fait le tour du village. Passons à l’objet principal qui m’oblige encore une fois à me creuser les méninges, à savoir notre rando.

Menée de main de maître par nos amis Annie et Michel, nous avons crapahuté gaiement sur des sentiers, souvent en sous-bois, accompagnés d’une météo un peu frisquette, juste ce qu’il faut pour randonner dans de bonnes conditions.

A part une ou deux variantes, nous avons tous empruntés les mêmes chemins formant parfois de longues files distendant le groupe sur plusieurs dizaines de mètres. La végétation un peu ʺagrippanteʺ nous a gratifié de quelques écorchures sauvegardant toute fois l’intégrité de nos vestes et pantalons, rentrés intacts à la maison.

C’est au creux d’un lit de ruisseau asséché que nous posons nos vénérables postérieurs pour un frugal repas largement agrémenté de friandises enveloppées de plaisanteries, chacun y allant de sa vanne ou de son paquet de gâteaux.

A de rares exceptions, les sentiers piègeux constellés de pierres, plus ou moins grosses, nous obligeaient à bien surveiller la topographie et surtout à lever les pieds bien haut. A ce propos, c’est au cours d’une petite variante que la grosse émotion de la journée s’est produite. Eliane dans une belle envolée, s’est écrasée le nez sur une pierre ; bien secouée, il lui a fallu quelques minutes pour reprendre ses esprits. Heureusement sans gravité, sa chute a permis à notre Gérard C. de montrer son tempérament chevaleresque ; sans hésiter, il s’est porté à son secours. Ne voulant pas être en reste, chacun a prodigué conseils et remontants à notre malchanceuse héroïne.

Le clou de la journée promis par nos meneurs nous est servi en deuxième partie de programme ʺLes carrières de bauxiteʺ. L'activité minière a cessé depuis une trentaine d'années, la végétation reprend progressivement ses droits et un paysage digne du grand canyon du Colorado s’offre à nous ; moi qui rêvais d’y aller un jour, j’ai économisé un vol couteux et hasardeux pour les U.S.A.

Merci les amis, si vous trouvez une rando qui rappelle la steppe mongolienne ou les sommets tibétains, je suis preneuse.

La fin de rando s’écoule tranquillement, sans heurt, retour au bus, retrouvailles avec Christopher, passage par la buvette, en route pour Agde en attendant la prochaine sortie avec Serge comme meneur.

 Merci Annie, merci Michel pour cette belle journée.

 

 

Je suis gâtée… dimanche 17 mars 2 randonnées, et DEUX COMPTE RENDUS :

 

- le 1er édité par Lucette qui nous narre sa version personnelle de l’ARETE DE RAMANDURE,

 

- le 2ème écrit par Marie Claude qui nous raconte sa journée derrière notre meneuse Jocelyne, pour le parcours d’Olargues à Mauroul, puis le Circuit des Cascades.

 

Ajoutez à cela un car pratiquement plein (malgré 3 défections de dernière heure), un record historique !!

 

Donc c’est un réel plaisir pour moi de vous délivrer ces deux compte rendus ; je vous laisse à votre lecture !

 

 

Notre randonnée du dimanche 17 mars 2019

 

D’OLARGUES à MAUROUL et le CIRCUIT DES CASCADES

 

(d’après Marie Claude)
 Il y a quelque temps, les animateurs de la section se désolaient…les adhérents étaient aux abonnés absents!! La crainte d'abandonner le transport en car était bien présente...
Cette semaine, ils se désolaient (presque) : trop d'inscriptions et le car trop petit !
C'était sans compter sur l’intervention de Monique : elle a commandé un car plus grand…Ouf !
Ce succès est certainement dû aux deux circuits proposés : l'un pour ceux qui ont "
fait le Népal" et l'autre pour ceux qui ont fait "le Pioch"...
Les conditions étaient donc réunies (même la météo) pour que 56 randonneurs partent s'aérer (vive le vent !)
Les "
guépards" ont suivi Pierre et Gérard pour l'arête de Ramandure et les "cools" étaient menés par Jocelyne direction le hameau de Mauroul
Disciplinés (sacs à dos à droite) nous descendons à Olargues pour le premier circuit.
Un sentier s'élève, régulier, assez large pour que nous puissions retrouver les amis et échanger les derniers potins!!
Jocelyne prévient : "
après le passage d'un gué, il y a une montée assez raide". Pour être raide, elle se révèle raide, en béton!
Nous entrons dans une forêt de hêtres : un petit ruisseau ; autre recommandation : "Passez à gauche"....   Chloé se précipite...à droite, sur un amas de feuilles et plouf ! dans l'eau... pantalon, chaussures, chaussettes…mouillés. Heureusement, grâce à la polaire de papa Serge, Chloé se retrouve avec une robe… dernière mode !!
Nous cherchons un coin moins venté pour nous restaurer ; deux gazelles crapahutent pour se trouver un coin privilégié!!
Le repas ne s'éternise pas ; on se dirige vers Mauroul au milieu d'un paysage désolé (peut être le résultat d'un incendie?) entouré par des monts déchirés et secs...
Heureusement le hameau de Mauroul se découvre bientôt, niché au fond de la vallée, au milieu de la verdure : charmantes maisons en vieilles pierres, bien restaurées ou en cours de restauration ...Visite de l'église (Joce avait demandé à avoir la clé pour pouvoir visiter ...).
Et, le clou de la journée :
le circuit des Cascades. Il démarre par un sentier abrupt qui nous amène par un aller et retour à la cascade du Roy (plus de 10 m de hauteur) avec une végétation luxuriante. A la confluence des ruisseaux de la Touré et du Fontfrège formant le ruisseau de Mauroul, une passerelle nous amène vers la cascade de Castan Rousset ; plus loin un aller retour pour la source ferrugineuse. On revient vers la droite direction la cascade du gouffre du Rampan et, plus haut, par la passerelle de la loutre, à la cascade du Dragon. Tout le long du sentier, des panneaux nous informent sur les espèces botaniques ; quelques scilles et des jonquilles attirent les regards. Il faut bien chercher le dragon pétrifié, gardien du village ...
Nous débouchons sur une petite place où nous admirons le vieux lavoir de la Fontaine
Retrouvailles avec les "
Guépards" et remontée  pour retrouver le car.
Merci à nos valeureux "conducteurs" pour ces deux magnifiques randonnées ...
PS : nous nous sommes laissés dire que l'Auberge typique de Mauroul était d'excellente qualité...ceux qui veulent vérifier !!

 

 

Notre randonnée : l’ARETE DE RAMANDURE le 17 MARS 2019

 

(d’après Lucette)

 

    L’arête de Ramandure, il y a un bon moment que je n’ai pas affronté ses pentes escarpées, ma dernière tentative, en octobre 2016 s’étant soldée par un échec, crevaison, roue difficile à changer, trop de retard, contraints d’abandonner, sommes rentrés penauds à la maison… Remontons le temps, d’un bond nous sommes en novembre 2010. Bon nombre d’entre vous étaient déjà de la partie, Ça fait déjà un bail, et depuis, je l’avais oubliée la belle, elle s’est vite rappelée à ma mémoire.

 

     En partant ce dimanche 17 mars, je n’étais pas certaine d’amasser suffisamment d’anecdotes à vous conter. Après deux mois d’abstinence, mon cerveau de moineau s’est engourdi, mais je suis bonne fille, sachant que ma prose vous manque, ha, ha, ha, je vais faire un effort.

 

     Certains ont marqué leurs époques et la postérité avec des petites expressions sans prétention du genre : ʺEurékaʺ ou bien ʺÊtre ou ne pas êtreʺ ou encore ʺj’y suis, j’y reste ʺ et j’en passe, pas de quoi fouetter un chat me direz-vous, pourtant on en parle encore !! Je n’ai pas cette ambition avec mon leitmotiv ʺJe partage avec vous mon ressentiʺ. Je doute qu’on en parle pendant des générations, je me contenterai donc d’essayer de vous divertir quelques instants.

 

      Pour atteindre l’arête mythique, il faut la mériter, se dépenser sans compter, affronter une végétation de genêts facétieux, m’arrivant presque à la taille, camouflant racines, roches, branchages, le tout savamment semé au gré du bon vouloir de dame nature, aucun sentier pour faciliter l’ascension, seulement quelques points de peinture bleue, effacés par le temps et autant de cairns difficiles à repérer du haut de mon mètre cinquante. Bref, vous voyez le topo, ça promet d’être coriace, comme si ça ne suffisait pas, Eole s’en mêle, nous secoue sans complexe au fur et à mesure que nous gravissons les obstacles, les premiers mètres de dénivelés avalés nous prenons le vent en pleine face, au mieux, de côté, ce qui facilite les pertes d’équilibre, c’est juste au moment où tu lèves un pied pour chevaucher une branche que la rafale te prend par côté et patatras, te voilà comme une tortue, ton sac à dos aussi encombrant qu’une carapace, tu remues vainement bras et jambes pour te remettre dans la bonne position. Demandez à Fabie, sans Marie-Paule elle serait encore à gigoter au milieu des genêts. J’ai eu droit aussi a un plongeon dans une touffe de genêts faisant office d’airbag.  Ce qui nous a consolées Fabie et moi, c’est que presque tous ont fait la même expérience, certains ont même récidivé.

 

      En appui sur nos bâtons, ou cramponnés à tout ce qui passe à portée de main (on se croirait dans un parcours d’accro-branche) nous progressons péniblement.  Pas tous, la moitié des effectifs vole devant, abandonnant les traînards à leur triste sort. Après une zone de verdure, voici celle des roches, déchiquetées, hérissées, plantées solidement dans le sol, atteignant 2 à 3 mètres de haut voir plus. Pas d’autre alternative, il faut contourner l’obstacle. Comme les copains, je me hisse de touffes de genêts en branchages, serrant si fort ma prise que si jamais je chope une tignasse, je scalpe son propriétaire. (heureux les chauves et les tondus !).

 

     Deux heures d’efforts, deux heures d’acharnement, ne pas céder à la fatigue, résister aux violentes bourrasques, oublier que tes jambes pèsent si lourd que chaque pas devient un exploit…. Non mais vous ne voyez pas que je me fiche de vous, d’accord, j’en ai ch... mais pas à ce point !!

 

    Tout a une fin, nous rejoignons le groupe de tête qui se repose en sous-bois, il nous reste quelques minutes de marche pour atteindre le refuge des Bourdils, planté à 1050 mètres d’altitude et il nous offre une aire de repos accueillante, table et bancs n’attendent que nous, nos casse-croutes vite extirpés des sacs à dos, protégés du vent nous reprenons souffle et forces, le soleil nous réchauffe généreusement.

 

       C’EST LE MEILLEUR MOMENT DE LA JOURNEE !  ça n’a jamais été aussi vrai. On se lâche, les plaisanteries fusent. Reposés, requinqués, il faut reprendre le chemin, tout ce que nous avons si durement gravi ce matin, il faut le redescendre. Nous empruntons un sentier qui se faufile à travers bois, la pente est raide, la descente est bien plus rapide que la montée, il faut freiner de temps en temps pour ne pas se laisser emporter et finir au fond d’un ravin le cul dans l’eau. Le décor vaut quelques clichés, la lumière tamisée par les frondaisons baigne la végétation, une douce atmosphère nous accompagne, de virage en virage, nous arrivons au village de Mauroul et là ! oh surprise ! nous nous trouvons nez à nez avec le groupe des cascadeurs. (je parle de promeneurs explorateurs de cascade). Après échanges d’impressions sur nos expériences respectives, nous prenons la direction du lieu de rendez-vous avec notre chauffeur du jour.

 

    Merci Pierre pour cette belle et épuisante journée, je t’assure que j’y ai pris un réel plaisir malgré mes vieilles artères, mais au bout du bout :

 

   . J’ai galéré si fort, que mes pieds s’en souviennent

 

   . J’ai cramponné si fort, que mes mains s’en rappellent.

 

 

Notre randonnée du dimanche 3 mars 2019

LE TOUR DE CALISSO à BERLOU

ʺIL ETAIT UNE FOIS…ʺ L’histoire pourrait commencer ainsi… pourquoi ? parce que ce dimanche 3 mars, comme dans toute les histoires, après diverses péripéties TOUT FINIT BIEN.

Donc ce dimanche une bonne cinquantaine de marcheurs prennent le départ de la randonnée à BERLOU, commune située au Nord Est de Saint-Chinian, au cœur de la vallée du Rieuberlou, cernée par ses vignobles. Le 1er groupe (les guépards), suit Annie et Michel Séco. Le 2ème (les cools) est mené par Pierre et Chloé, fière de son nouveau statut (vendredi elle a participé à la reconnaissance du parcours et, ma foi, il faut admettre que sa mémoire est bonne). La matinée se déroule idéalement sur les pentes des vignobles réputés (les premières traces du vignoble de Berlou remonteraient à Charlemagne), dans des sentiers à découvert d’où nous savourons les paysages ou encore par les pistes en sous-bois. Pour expliquer un peu les difficultés liées à cet itinéraire, je vous livre quelques remarques formulées par ceux qui suivent le logiciel ʺvisorandoʺ :

ʺune balade intéressante et variée …mais à conseiller à des randonneurs expérimentés capables de s’orienter, car il n’est pas facile de s’y retrouver sur le terrain avec le seul descriptif. Deux points délicats notamment, etc…la végétation a fait disparaître le sentier et après de vaines recherches nous sommes partis droit devant nous … ou encore : traces incertaines… une difficulté pour trouver le chemin du Calisso…etc…ʺ Ceci explique ce qui suit et prouve que la tâche des meneurs est souvent compliquée, surtout sur un tel parcours où il y a des chemins qui partent dans tous les sens !!.

Donc vers midi nous sommes au ʺsommetʺ du Calisso, balisé par une borne IGN et les difficultés de repérage surgissent… à ce moment là une partie du 1er groupe nous rejoint, et Robert avec son GPS cherche vainement le sentier qui devrait partir d’ici à gauche. En fait il se trouve plus loin, en-dessous. Nous redescendons et ici décidons de la pause sous les frondaisons, à l’abri du soleil très généreux depuis ce matin, pour ʺle meilleur moment de la journéeʺ… il s’agit bien sûr du pique-nique !

Ce délicieux moment partagé, nous levons le camp pour la descente vers les vignes et chemins… et ce parcours sera comme la vie, loin d’être UN LONG FLEUVE TRANQUILLE !!

La longue descente commence et la file s’effiloche, à la queue-leu-leu, sur cette sente qui peine à se frayer un passage dans la végétation. Plus bas, au croisement avec la piste forestière, la jonction se fait ; les deux groupes sont maintenant rassemblés… mais pour combien de temps ? Plus loin, Annie nous suggère un détour à gauche pour jeter un coup d’œil à la cascade de la Mouline située sous le pont, mais sur lequel nous restons à baguenauder un bon moment au soleil.

½ tour… nous continuons notre périple en longeant le ruisseau de Calisso… et peu après les choses se compliquent. Imaginons le scénario : 3 meneurs qui ont reconnu la randonnée il y a deux jours, et tous les 3 devant, avec leurs GPS. Les ʺguépardsʺ eux aussi ont filé et comme de coutume, le groupe se scinde, mais cette fois ci involontairement. Quelques cools sont restés un peu à la traîne, soit parce qu’ils ne peuvent pas aller plus vite, soit parce qu’il y a des photos à prendre, soit encore un besoin à satisfaire (et oui, ça peut arriver !!), et parmi eux notre serre-file Domi, toujours solidaire, qui, patiemment, attend… donc ce groupe se trouve distancé et à la croisée de chemins, un choix crucial se pose : quel direction prendre ? à droite, à gauche ? aucun signe, aucun sac à dos à l’horizon ; on a beau crier, siffler, rien n’y fait. Donc ʺallo Annie ? que fait-on ? quel chemin prendre ? on est perdusʺ. N’écoutant que son grand cœur, Annie fait ½ tour, suivie par Ray (ils ne seront pas trop de 2 pour nous remettre dans le droit chemin, d’autant plus que, entre temps, ce groupe de queue s’est lui aussi scindé), et bon… une histoire de fadas !! ENFIN, une bonne heure après, en 2 vagues successives, la troupe est au complet sur la place où notre chauffeur attend patiemment!! Il était temps car Chloé trépignait d’impatience, pressée de souffler ses 8 bougies sur de magnifiques et savoureux gâteaux auxquels nous avons fait un sort définitif (les émotions ça creuse et c’est tellement bon !)… tout en sirotant cidre, jus de fruits, et autres ! Merci à nos amis les GRANIER qui nous ont vraiment gâtés.

ʺIL ETAIT UNE FOIS…ʺ une fois de plus, une histoire qui se finit bien. Merci qui ?

Merci à nos animateurs, Pierre, Annie et Michel, même si, cette fois, ils ont oublié la queue du peloton ! Je sais que ça ne se reproduira plus !! (sourire ??)

 Une suggestion : il serait souhaitable de maintenir les bonnes habitudes c’est-à-dire laisser aux carrefours un randonneur qui met ceux qui suivent sur le bon itinéraire. Cela s’est toujours fait, ça marche, pourquoi changer ??

 

 

Notre randonnée du dimanche 17 février 2019

Randonnée du Brandou… ou du ʺnombril de Vénusʺ

D’après Lucie

 Le vent sibérien de la randonnée du 03 février n'a pas réussi à calmer l'ardeur des vaillants randonneurs de la MJC : le car était plein ce dimanche 17 février pour aller vaincre Le Brandou, ancien volcan de 1,4 millions d'années qui culmine à 532 mètres au-dessus de Lodève dominée par la Vierge qui nous surveille du haut de son rocher..

 Dans le car, Annie nous  explique le parcours, et nous annonce le goûter à l'arrivée pour fêter ses 16 ans !!

Nous commençons par un bon ʺrampaillouʺ assez long entre des murets de lauzes où poussent en abondance des nombrils de Vénus : kézako ? Aussi  appelés coucoumelle ou oreille d'abbé : plante sauvage, comestible, tendre et craquante à la fois, un peu épaisse et gorgée d'eau, qui pousse entre les vieilles pierres dans les endroits humides. Nous nous élevons au-dessus de Lodève, la montée sous les châtaigniers est longue, certains commencent à avoir chaud et décident de poser une première peau, de préférence la vieille.... 

 Puis la piste devient plus accueillante et d'un bon pas bien déroulant, nous arrivons au Domaine de  Fignols où l'on élève des purs sangs arabes d'endurance : les pensionnaires étaient dans les prés, et au loin voici le Pas de l'Escalette et sa muraille déchiquetée.

 La magnifique table d'orientation multicolore de Soumont nous indique les  directions de Bonn et Berlin d'un coté, et du Salagou de l'autre.

Un chêne dit cincentenaire ( eh oui : 500 ans!) nous attend au bord du chemin.

Nous pique niquons entre le Brandou et le Serre Bau (l'autre volcan de 547 mètres) et au moment du départ, quelques rebelles en sont encore aux mille-feuilles, gâteaux à la crème et macarons pour célébrer des anniversaires et ont du mal à se lever pour reprendre la route. Bon Anniversaire, Patou et Faby !

La grande armée se scinde en deux, un groupe sportif mené par Michel pour une destination secrète, et l'autre derrière Annie pour un retour plus tranquille, avec un détour pour découvrir un beau point de vue sur le Pas de L'Escalette, le Cirque du Bout du Monde et Saint Michel de Gourgas.

 Pour les fadas, une montée très très raide et caillouteuse, et ensuite un chemin doux et agréable avec  les pousses de lavande toute tendre qui parfument les airs quand nos godillots les écrasent. Les plus rapides ont largement devancé notre meneur mais quelle discipline ! Un coup de sifflet de Domi et tout le monde rebrousse chemin comme un seul homme pour reprendre la bonne direction, encouragés par notre fidèle compagnon du jour, un magnifique Labrador qui nous a pris d'affection.

 Nous arrivons au château de Fozières avec sa tour carrée du 12ème siècle, propriété privée nichée au creux d'un vallon entre des vignes, et à l'église avec son minuscule cimetière ancien baigné de soleil et perché en terrasse au-dessus de la rue.

 Sur le retour, nous longeons le ruisseau de Fozières, que de hardis randonneurs préfèrent traverser sur des troncs d'arbre bien moussus au péril de leur vie, d'autres rêvent de baignades estivales sous les cascades et dans les vasques d'eau limpide que nous surplombons, et d'autres cueillent des asperges ou cherchent des recettes pour accommoder les nombrils de Venus qui foisonnent sur les murets, riches en fer, au goût acidulé, excellents dans les salades ou pour soigner ulcères, hémorroïdes ou brûlures.

 A l'arrivée, Annie nous régale avec de bons gâteaux bien arrosés : bon anniversaire, Annie ! et, cerise sur le(s) gâteau(x), Rose Marie et José ont, eux aussi, apporté des douceurs sucrées pour pourvoir le manque de calories de nos organismes !!

Merci à  Annie et Michel pour cette agréable journée.                                                  

                 

 

Un week-end sibérien à Matemale du 1er au 3 février 2019

 

Partis d’Agde sous la pluie, à 7h30 du mat’, nous trouvons la neige sitôt Mont Louis en vue. La route est déjà glissante, Matemale est bien enneigé, et un tracteur/chasse-neige passe inlassablement dans les petites rues du village pour permettre un peu de circulation. Mais le soleil revient fin de matinée, et les joyeux ʺraquetteursʺ prennent la direction de Formiguères pour une longue après midi sportive. L’inévitable apéro clôture cette belle journée pyrénéenne.

 

Samedi matin, la neige tombe, le vent souffle… c’est la Sibérie. Envers et contre tout, un groupe démarre, bien décidé à prendre une photo ʺhistoriqueʺ en arrivant tout en haut. Mais, promis, ils reviendront vers midi, car ce fichu temps ne favorise pas un pique-nique à l’extérieur. Les joues rougies par le froid, les mains gelées, ils reviennent malgré tout enchantés de leur matinée. Et l’après-midi, nouveau départ au milieu des bourrasques de plus en plus violentes, avec l’inépuisable Jean Paul en tête, pour lequel rien ne peut justifier de rester à l’intérieur plutôt que de savourer ces paysages sauvages, battus par les éléments déchaînés… ʺla montagne ça se mériteʺ !!

 

Troisième jour : toujours neige et vent, bien qu’un soupçon de bleu s’annonce fin de matinée dans un ciel chargé de lourds nuages. Après avoir chaussé les raquettes, s’être emmitouflés, et avoir posé pour la photo de groupe, les valeureux marcheurs repartent à l’assaut de la dernière piste, sur une neige immaculée. Le repas de midi est pris en commun, au chaud, avant de préparer les voitures pour le départ (chaînes ou chaussettes sont indispensables pour sortir du village).

 

Le retour se passe bien, malgré les vents violents qui sévissent sur les P.O. qui nous malmènent sur la route, secouent voitures et passagers !!

 

Merci Jean Paul et Alex pour ce week-end ʺblancʺ dans les Pyrénées, car même ceux qui n’ont pas marché ont trouvé de quoi s’occuper. L’Auberge de la Prairie nous a offert des possibilités de séjour très agréables, accueil chaleureux, gentillesse… nous avons tous apprécié cet hébergement.

 

 

Notre randonnée du dimanche 6 janvier 2019

L’Abbaye de Fontcaude et la base de loisirs de Réals

 

(d’après Lucette)

 Dimanche 6 janvier 2019, 8 h22 effervescence sur le parking de la coopérative, pour cause de retrouvailles, nous ne nous étions pas vu depuis… l’année dernière.

Selon la tradition, souhaits et vœux sont échangés :

ʺBonne année, meilleurs vœuxʺ

Depuis que nous distribuons nos ʺmeilleurs vœuxʺ je me demande s il en reste encore dans nos besaces, quelques miettes peut-être, au mieux un soupçon de copeaux de vœux, qui n’en sont pas moins sincères pour autant (Merci Joss pour la vanne.)

Léchouilles et bises distribuées, nous embarquons dans le bus de Christopher, destination L’Abbaye de Fontcaude.

Nous ne connaissions pas notre destination, au moment des inscriptions nous avions comme info : Grillade et rando surprise menée par Pierre … Euh Organisée par Pierre et menée par Annie.

Ma Nini, si tu n’étais pas là nous serions encore à tournicoter au milieu des vignes.

Des vignes nous en avons côtoyées toute la journée, dont un aller-retour jusqu’à un menhir et une table d’orientation égarés entre deux parcelles.

Un quart d’heure plus tard, nous arrivons près d’un enclos où quelques spécimens du plus majestueux des équidés, pâturent nonchalamment. Quelques clichés plus tard nous retrouvons Christopher qui nous transporte près d’un cours d’eaux vives destiné à la pratique du slalom en canoë ou en kayak, bordé d’une immense aire de pique-nique équipée de barbecues à disposition.

Nous extirpons tables et bancs de la soute du bus, Loulou et René nous rejoignent avec saucisse, patates, ailloli, cubis et j’en passe. Rapidement, les tables se couvrent de bouteilles et mets divers, les bouchons sautent, le sang de la vigne coule dans nos gosiers. La générosité n’est pas un vain mot au sein du club.

Deux heures durant nous profitons d’une belle journée ensoleillée avant de plier bagages et reprendre notre chemin, les estomacs bien remplis.

Nous longeons l’Orb un moment, avant de le traverser et attaquer une belle grimpette légèrement boisée. Le soleil espiègle nous éblouit, nous devons fermer un œil pour nous protéger de son éclat mais ouvrir l’autre pour repérer les cailloux, racines et obstacles divers sous peine de nous étaler lamentablement sous les quolibets des copains prompts à se bidonner.

Une grande boucle nous ramène sur un sentier en promontoire dominant l’Orb, nous retrouvons le pont traversé à l’aller, longeons la base nautique de Cessenon. Le bus est droit devant, au bout de l’aire herbue.

Un bon souvenir de plus à imprimer dans nos caboches.

Merci à Pierre qui ne manque pas d’idées de rando, à Annie qui les met en œuvre même si elles ne nous mènent pas près du Vissou et à tous les participants qui n’ont pas hésité à se sacrifier en avalant toutes les victuailles mises à leur disposition nous évitant ainsi de recharger le bus au retour.

 

 

Notre randonnée : LE CAUSSE DE BOUSSAGUES le 2 décembre 2018

 

(d’après Lucette)

 

Aujourd’hui Stéphane et Andrée nous emmènent sur le causse de Boussagues ? 

 

- «C’est où, vous êtes certains que ça existe, c’est en France ?»

 

- «Oui ! dans l’Hérault !» 

 

- «Ah bon ! jamais entendu en parler.»

 

Pour moi, c’est une première. Du coup je vais peut-être ouvrir davantage les yeux (ou pas). Ca commence par une descente d’escalier aux marches bien glissantes plus ou moins régulières (plutôt moins que plus) débouchant sur un petit sentier qui se faufile en sous-bois jusqu’à un pont  «Le Pont du diable». Hauteur sous tablier assez impressionnante, en bas, la rivière court entre deux parois escarpées, leurs berges couvertes d’une végétation dense les rendent difficiles d’accès. C’est beau !  ça mérite que je dégaine l’appareil photo.

 

Oups, l’appareil est resté dans le car. Moi, la virtuose du déclic photographique, je suis partie les mains vides, je me trouve comme une c…. cruche (non mais, qu’est-ce que vous croyiez) comme une cruche donc, devant ce vertigineux paysage, pas moyen de fixer l’instant, c’est Annie qui va être déçue. Heureusement Andrée (Campisi) se porte volontaire pour satisfaire les fidèles visiteurs du site JIMDO. Ouf au moins ça de sauvé, reste à mémoriser suffisamment de vues imprenables -et pour cause- ou des particularités propres à cette rando pour intéresser nos lecteurs.

 

Ho ! la jolie bruyère multiflore, je ne regardais pas du bon côté, j’ai failli la rater, ça tient à pas grand-chose le «grand reportage» tu tournes la tête, et hop, tu rates ton scoop. Nous allons d’un bon pas, le dénivelé et la météo permettent de forcer un peu l’allure sans dégouliner de sueur, quoique … là aussi il y a des inégalités, j’en vois qui ruissellent.

 

Chemin faisant, nous arrivons en vue de Clairac qui semble soutenir une masse cotonneuse figée au-dessus de la vallée de la Mare, c’est beau, il manque juste un petit rayon de soleil pour enflammer le feuillage d’automne, je regrette d’autant plus d’avoir laissé ma boite à photos dans mon sac à chaussures, mais Andrée veille et déclenche la sienne. Suis-je bête ? (Pas de commentaires, je suis la seule autorisée à me fustiger). J’ai mon téléphone, je peux prendre quelques clichés, je pose mon sac à dos, fouille ses entrailles et extirpe l’engin. Justement, il y a un fond de vallée dominé par les collines embrumées, c’est le moment. Et clic, et clac, je m’éclate.

 

Après quelques virages, quelques montées et autant de descentes, nos estomacs commencent à geindre, ça tombe bien, nous arrivons à Boussagues. Superbe ! Je fais deux trois photos et… zut, batterie à plat Grrrr. Nous investissons la place du village, nous asseyons en ringuette sur les remparts et attaquons nos casse-croutes.

 

Pour ceux qui sont intéressés, un peu de temps leurs sera accordé pour visiter ce site qui vaut le détour, mais franchement je n’y habiterai pas, trop humide.

 

 

 

Village médiéval fortifié, Boussagues recèle deux châteaux des XII et XIIIème siècle (le Castellas et le Château Bas), un manoir Renaissance (la Maison du Bailli ou manoir de Toulouse Lautrec), et deux églises. L’église paroissiale Notre-Dame de la Pitié, église romane (chœur du 12ème et nef du 16ème siècle) dont la nef primitive se serait effondrée au 16ème après des fortes inondations et débordements du ruisseau riverain. La nef et le clocher furent reconstruits en 1520. L’église de La Trinité, exemple de gothique languedocien, remonte au début du 14ème siècle. Elle jouxte le cimetière villageois. A l’intérieur des remparts, de nombreuses ruelles typiques et fronton d’édifices relatant la grandeur passée du lieu.

 

Des ressources minières importantes (plomb argentifère, charbon), des matériaux de construction faciles à travailler, de l’eau, des bois, des coteaux ont permis un essor continu jusqu’au 14ème siècle. Boussagues compta jusqu’à 1500 âmes et dominait la Haute Vallée de l’Orb à son apogée. Les épidémies, les pillages, la délocalisation de ses seigneurs, le climat stoppèrent son élan à compter du milieu du 14ème siècle. La cité disposait de toute l’organisation civile, religieuse et militaire du Moyen Âge : seigneurs, consuls, ouvriers, notaires, hôpital, etc. Boussagues était aussi un des 3 archiprêtrés du diocèse de Béziers. La première concession du bassin houiller dit de Graissessac fut nommée concession de Boussagues en 1767, car située sur la Baronnie de Boussagues. Tout ceci perdura jusqu’à la Révolution, et Boussagues alors commune perdit son titre en 1884.

 

 

 

Voilà en gros, l’histoire de ce village médiéval.

 

Et ça repart, ciel inchangé, température fraîche, nous longeons le pied des collines couvertes de terrasses en espalier malmenées par le temps, encore un patrimoine qui fout le camp dans l’indifférence générale.

 

Le temps s’écoule, les sentiers passent sous nos pieds, nos guiboles fatiguent, il faut tenir encore, reste une petite grimpette pour sortir de cette vallée, remonter les escaliers et retrouver notre chauffeur Christopher.

 

Je ne sais pas si je dois incriminer une sorte d’endormissement due à ma digestion, toujours est-il que je n’ai rien remarqué de notable depuis les terrasses.

 

Ah si, pardon, il y a le pont, vous vous souvenez, au début, le pont du diable, nous sommes passés dessus, maintenant nous passons dessous, ça change la perspective, c’est toujours aussi beau, j’en prends plein les yeux à défaut de graver ma carte SD.

 

Merci à Andrée et Stéphane pour cette belle journée.

 

 

Notre randonnée : les Balcons de PUECHABON 18 Novembre 2018

 (d’après Lucie)

                Les pluies des derniers jours ont contraint Jean-Marc et Elin à nous proposer ce circuit de remplacement qui nous a mené dans un endroit où nos anciens ont dû travailler dur pour arracher la vie dans une terre ingrate : le plateau de Moncalmès .

                Gants, bonnets et bandeaux ont été sortis des placards pour affronter le petit froid matinal de novembre.

                De Puéchabon, nous montons tranquillement vers Lavène, dans la garrigue, le thym, le romarin, les genévriers et les chênes-verts. A ce sujet, tout le monde a lu les nombreux panneaux d'information et sait ce que sont les ruscadiers  et les debourdaïres ! N'est-ce-pas ? (* Réponse à la fin!!)

                Nous passons entre les murs imposants des anciennes habitations caussenardes qui pratiquaient déjà le chauffage par le sol : au rez de chaussée la bergerie, et au-dessus les pièces à vivre jusqu'où la chaleur animale montait. Et dans chaque maison une citerne, car l'eau est rare sur ce plateau où l'eau courante n'est arrivée qu’en … 1998 !

                Une lavogne en bon état appelée le Lac Neuf (qui dit qu'ils n'avaient pas d’humour nos anciens ?), témoigne d'une activité  encore récente lorsque les derniers troupeaux de brebis partis en 2010  avaient besoin de boire.

                Puis nous atteignons Moncalmès avec quelques maisons joliment restaurées, mais aussi de vastes bâtiments abandonnés aux robustes murailles, témoins d'une vie rurale rude, qui ont abrité des hommes et de grands troupeaux. Un magnifique taureau factice accueille les passants et invite aux caresses, ce qui en tente certaines. Un petit rappel, Mesdames, il faut prendre le taureau … par les cornes !

                Nous explorons les ruines des voûtes en pierre avec prudence et reprenons notre chemin vers le Belvédère du Berger qui offre une vue exceptionnelle sur Saint Guilhem le Désert, le Cirque du Bout du Monde, le château du Géant,  le massif de la Séranne et les Fenestrettes. Puis déjeuner sur l'herbe avec le partage du vin, du café, du chocolat et d'excellents gâteaux maison.

                Sur ce parcours tranquille, certains ont quand même réussi à se jeter aux pieds des dames. Les guêtres, c'est pratique, mais faut pas mettre les bâtons dans les lanières !

                Au retour, nous faisons un arrêt à la chapelle de Saint Sylvestre des Brousses, typique de l'art roman, telle une massive forteresse avec si peu d'ouvertures et son clocher rectangulaire inhabituel.

                Et nous profitons de ce que la nature nous propose : grappes de raisins tardifs bien mûrs et fruités,  sur les vignes qui gardent encore leurs feuilles bien rouges, le thym qui a reverdi, romarin, poireaux et salsifis sauvages, bouquets de bruyère, champignons d'une belle couleur orange qui ressemblent à des girolles mais n'en sont pas hélas. Retour à Puéchabon, chacun à son rythme, et en arrivant, comme il se doit, chacun fait ses exercices d'étirement pour repartir d'un bon pied le lendemain...

                Dans le bus, Michèle lit les compte rendus de la rando précédente ʺà trois vitessesʺ.
               Pour terminer cette journée passée dans ces hameaux d'une autre époque, abandonnés au cœur de la nature, les ʺgilets jaunesʺ nous accueillent au rond-point de Bessan avec sourires et feux de joie et notre chauffeur a su bien négocier notre passage.

                Merci Jean-Marc, merci Elin pour cette rando agréable dénichée au dernier moment.

 

                                                                                        Lucie 

* Et voici la réponse :

 *Les ruscadiers : ce sont les hommes qui, au printemps, prélevaient l’écorce des chênes verts pour les tanneries locales, où  on en extrayait le tanin pour le travail de la peau. Le village d’Aniane était très réputé pour son cuir, et notamment pour ses chaussures.

 *Les débourdaïres : ce sont des bûcherons … mais un peu particuliers puisqu’ils utilisaient une…. débourdaïde (oui je sais, c’est  dur à prononcer !) : une sorte de pioche-hâche qui permettait d’arracher les souches et les racines, mais pas complètement, de sorte que l’arbre puisse repousser. Le bois du plateau de Montcalmès était particulièrement réputé pour sa belle qualité, dense et dur.

 

 

Notre randonnée : les Balcons de PUECHABON 18 Novembre 2018

 (d’après Lucette)

 J'ai pondu un petit texte, je ne suis pas certaine qu’il faille le mettre sur le site, mais c’est tout ce que je peux dire de cette rando que j’ai appréciée pour ce qu’elle m’a apporté.

 L’Arête de Saint-Eutrope !! quelle joie je me faisais, (depuis que je suis au club, j’ai du y aller 2 ou 3 fois…). Non, j’ai failli y aller 2 ou 3 fois serait plus juste, la dernière (que j’ai faite) était menée par Violette et Louis, nous avons eu des glissades sur sols boueux, le froid, la pluie au point de manger debout et pour couronner le tout, un brouillard digne du smog londonien nous obligeant à faire demi-tour avant de nous perdre corps et biens. Pour vous dire à quel point saint Eutrope se mérite !

 Je me régalais d’avance, oui mais, une fois de plus nous avons dû renoncer, Elin et Jean-Marc étaient pourtant motivés, ils avaient tout fait pour que nous profitions d’un circuit hors du commun et d’une variante moins rude pour que nous soyons tous en mesure d’en profiter, reconnaissance, examen des cartes, vérification de la météo, et là rien à faire, quand les éléments se liguent contre vous, il faut s’incliner. Nos meneurs pas découragés nous ont donc proposé un circuit au départ de Puéchabon, village paisible au cœur du Causse.

 Je pourrai vous dire : ʺj’ai écouté religieusement le gazouillis des oiseaux dans les buissons, scruté chaque méandre des sentiers, j’ai apprécié la vue alentour au point de pouvoir vous décrire avec précision le paysage. Que je me suis extasiée sur le feuillage des arbres ou je ne sais quoi d’autreʺ. 

 Ne comptez pas sur moi, j’en suis incapable pour la simple et bonne raison que je n’ai rien vu, ni l’ombre d’un bosquet, ni la moindre trace de la faune sauvage, encore moins la lumière automnale, pourtant j’y étais, j’ai marché comme vous tous, avalé mes 15 bornes, senti une douce chaleur se répandre dans ma carcasse aux premiers dénivelés, senti la fraîcheur me saisir à l’heure du repas, foulé le sol caillouteux malicieux tordant nos chevilles.

 Bref, j’ai tout fait comme vous mais j’ai tellement papoté, de tout et de rien, tellement dit de bêtises que rien n’a imprimé mes rétines. Par contre je suis rentrée assoiffée, déshydratée.

 Merci aux copines qui ont largement contribué à me mettre dans un tel état, j’ai passé une super journée, un bon délire de temps en temps, ça vous allège le cerveau, ça libère vos neurones, (pour ceux qui en ont !).

 La prochaine fois, j’essayerai d’être plus vigilante, ʺpeut-êtreʺ.

 Je compte sur Lucie pour s’acquitter de la mission : ʺJ’y étais et je vous raconte tout dans le détailʺ.

 Merci à Elin et Jean-Marc qui ont mené cette rando.

 

 Notre randonnée à LODEVE (le plateau de Grézac) 4 Novembre 2018

(d’après Marie Claude)
 Depuis quelque temps nos randonnées deviennent on ne peut plus particulières ! Après la randonnée "erreur de parcours, panne du car avec pot offertʺ, la randonnée "demandez le programme": 3 randos au choix...!
L'une réservée aux "guépards " (les plus rapides ) menée par Denis aidé des Séco, une autre les "cools" même circuit, choisie par Gégé, où l'on prend son temps et la 3ème plus courte, les "zen" par Jocelyne et Serge (qui nous revient avec un cœur aménagé )
 Démarrage par le même chemin "traversier" mais pas à la même allure... Il s'élève progressivement mais sûrement (Joce nous promet qu'ensuite ce sera tout plat!). Nous sinuons entre murs de pierres sèches, clapas (tas de pierres ...ils n'avaient pas la flemme en ce temps là...), capitelles. Notre premier arrêt se fait devant l'une d'entre elles, imposante (elles servaient d'abris aux premiers bergers et ensuite aux vignerons).
Après les photos, départ vers l'autre "site" à voir : au pied de la falaise les traces de dinosaure, de son nom
Grallator Leiscuré (on sera moins bête ce soir..!). Nous y croisons les Cools qui en redescendent... Une partie des nôtres vont voir ses fameuses traces (photos à l'appui).
Nous patientons  au soleil... puis Joce nous conduit  tous ensemble à la villa (dixit Serge)
où des bancs de pierres semblent nous attendre.
Le repas terminé, café et chocolat consommés, nous partons en "pèlerinage" voir le départ du sentier emprunté par nos "corandonneurs "....un aller retour (pour rallonger un peu le circuit). Nous continuons à grimper (ça devait être plat..!) en empruntant un bout de la voie gallo romaine. Nous profitons du paysage qui s'offre à nous : le Pic Baudille, l'A75, le Salagou, le Mt Liausson, les collines de l'Escandorgue, dans un écran vert ; aucune trace des couleurs automnales ...
Tout à fait par hasard, à un embranchement, nous retrouvons les "
guépards " qui ne s'attardent guère ....après quelques photos ils détalent, leurs papattes les démangent!
Arrivés au car, en attendant les "coolsʺ, visite soit de la cathédrale St Fulcran (Xlll° siécle), soit le monument aux morts de la guerre de 14 sculpté par Dardé (anti militariste). Il représente 4 femmes dont les vêtements sont différents : les 4 saisons et les classes sociales et deux enfants devant un gisant ... Les trois groupes réunis (certains regrettent la panne suivie du pot !!) le car nous ramène  à nos pénates.
Merci aux meneurs "pluriels "avec une mention spéciale à Gégé ayant essayé d'imiter Michel (il a encore du "chemin" à faire ..!) et au ciel clément.

         Prochaine rando le 18 novembre St Eutrope...etc....

 

 

Notre randonnée à LODEVE (le plateau de Grézac) 4 Novembre 2018

(d’après Lucette)

Grézac, la rando fétiche de Gérard, ça fait bien 3 fois que je la fais avec lui. Mais me direz-vous, quelle importance ? L’important c’est d’aimer…

 

Bon je suis avertie, le matin, on monte, on monte… L’après-midi, on descend tout ce qu’on a eu un mal de chien à grimper le matin, J’y vais quand même avec Gégé, pas de problème je suis certaine de passer une bonne journée. Il y aura bien un petit quelque chose pour démarquer la journée, un truc en plus qu’on n’a jamais vécu sur ces sentiers.

 

Le jour J, j’embarque donc gaiement avec l’équipe habituelle. Le club ne reculant devant aucun effort pour nous satisfaire, nous avons le droit de choisir entre :

 

. Un parcours pas trop long pour les estropiés, les convalescents, les fainéants, menés de main de maître par Serge qui rapatriera tout son monde sain et sauf jusqu’au bus.

 

. Un autre plus long mais à deux vitesses, ceux qui veulent cavaler pourront s’éclater avec Denis comme guide, ceux qui préfèrent prendre leur temps traînailleront tranquillement derrière Gérard.

 

Il est fort notre président, réussir à convaincre 3 gugusses d’encadrer une quarantaine de grincheux sur des sentiers caillouteux serpentant sous les pins, tout ça pour le même prix, chapeau !

 

Donc nous nous dispersons en pagaille comme d’habitude, hormis le groupe restreint de Serge qui semble à peu près discipliné, les autres suivent Gérard ou Denis ? on ne sait pas trop qui est avec qui mais on y va d’un bon pas.

 

Je marche avec entrain, vitesse moyenne, mes petites jambes ne me permettent pas d’aller beaucoup plus vite dans les montées, tout va bien, on papote, on rigole, on transpire, on boit un coup, comme d’hab. Je fais halte avec un petit groupe le temps d’admirer le paysage, une belle vue sur la vallée, on hésite à rester sur le promontoire pour sortir les casse-croute du sac, Pierre propose d’attendre notre Gégé (ah bon, il est derrière !) pour en décider. Le chef dit : ʺon continueʺ. Et ça repart pour une demi-heure supplémentaire. Enfin, nous nous posons en bordure d’une forêt de pins pour nous restaurer, Serge ʺle grandʺ cueille quelques champignons, nous prenons notre temps sans en abuser, il faut reprendre le sac et continuer, le bus est encore loin. Jean-Paul mène le train, vitesse de croisière correcte, nous empruntons une longue, longue ligne droite, soudain Gérard encore derrière, crie ʺhalte !ʺ nous nous sommes trompés… (Michel sors de ce corps…). Goguenard, Gégé nous explique qu’il voulait nous conduire à un point de vue (effectivement, il n’y a point de vue), no comment.

 

Nous rebroussons chemin avec bonne humeur, je savais pouvoir compter sur notre Gégé pour mettre une touche perso à cette rando.

 

Nous retrouvons les ʺrapidesʺ qui sans gêne, se moquent de notre lenteur.

 

Tous dans le bus qui accepte de démarrer, direction Agde, Marseillan pour quelques-unes.

 

Merci Gérard, je repartirai randonner avec toi sans crainte.

 

 

NOTRE RANDONNEE A TOURNEMIRE LE 21 OCTOBRE 2018

 

(d’après Michel SECO)

 

 

 

10h Tournemire enfin, émerge du brouillard.

 

Tout le monde est fin prêt un quart d'heure plus tard.

 

Un petit bout de route et voici que soudain

 

On est sur le sentier abrupt, même pour Chipy le chien.

 

Chloé et Denis montent allègrement

 

Le contraire bien sûr eut été étonnant.

 

La colonne étirée gravit courageusement la pente.

 

Evelyne, Patricia, Rose-Marie, Vincente

 

Bon pied bon œil bon' humeur on les admire

 

Gratifient l'objectif de leurs charmants sourires.

 

Bientôt les Fournials, mais un détour s'impose

 

Il faut aller voir ces tours dolomitiques.

 

Gigantesques chandelles aux allures d'apothéose

 

Qui émergent du brouillard dans un spectacle unique.

 

Enfin les Fournials ensoleillés nous accueillent

 

Et il y a même un écureuil sur le seuil.

 

Bien le bonjour au proprio aux moutons et brebis

 

Au berger bien sympa et son border collie.

 

C’est ici  que la troupe se sépare, certains

 

Suivront Annie qui, c'est sûr, connaît bien le chemin

 

D'autres, (font-ils le bon choix ?) iront avec Michel

 

No problèm'  google maps est avec nous ça va être nickel

 

Au lieu de monter on descend y a comme un défaut

 

Faut revenir, le meneur pas fier fait le gros dos.

 

Sur le bon chemin maintenant on atteint le Puech Gros.

 

Cheminant sur la crête on découvre 500 mètres plus bas

 

La Bastide Pradine et Saint Pierre de Courgas.

 

Dame Marie France devant moi s'agenouille

 

Michel j'ai faim j'ai les boyaux qui gargouillent.

 

Ma mie encore un effort au rocher du Lion

 

Nous allons camper et manger du saucisson.

 

Ce fut le meilleur moment de la journée !

 

Le temps s’effile et du beau paysage il faut se séparer

 

On atteint dans l'allégresse le lieu dit La Devèze

 

Le guide a un doute, non c'est plein sud ! il est très à l'aise

 

Une ligne électrique nous sert de jalon

 

Mais bientôt on comprend que le cap n'est pas bon

 

Dans la forêt les éclaireurs Denis et Patrick

 

Ouvrent le chemin on bartasse c'est pas uniqu'.

 

Hélas sur une pierre Mina se fait un hématome

 

Elin aux petits soins la soigne avec un baume.

 

Toujours guidés par le courant électrique

 

On sort enfin de ce trajet merdique.

 

Dans peu de temps on va enfin voir le cirque

 

Campisi  connaît le trajet et il n'est pas amnésique.

 

« Dépassez la bergerie et tournez à gauche » clame-t-il

 

« Surtout ne vous ratez, ce n'est pas difficil' ».

 

Après toutes ces péripéties, enfin la récompense

 

Le cirque de Tounemire s'offre à nous immense.

 

Du pont du diable les Comos tels des isards

 

Infatigables montent à la source du Brias.

 

Mais que dis tu Dominique ? Il manque Stéphano

 

Ben oui il s'est perdu mais il sera là bientôt

 

Annie par téléphone lui à indiqué le chemin

 

On ne s'étonne plus, il est un peu gamin.

 

Voici la mairie ancienne conciergerie du couvent

 

Le groupe d'Annie depuis une heure nous attend.

 

« Tout le monde dans le car », attention au départ

 

Non, me souffle le chauffeur en me prenant à part

 

La mécanique fait un caprice, elle fait son zigoto.

 

Personne ne s'étonne, c'est la cerise sur le gâteau.

 

Tranquille on boit l'apéro au bar du coin,

 

L'entreprise nous l'offre, trinquons, on en a besoin.

 

Voilà le car de secours qui arrive, cette fois on repart

 

Tout est bien qui finit bien, on est à Agde à 10h et quart

 

Michel le poète…

 

 

NOTRE RANDONNEE A TOURNEMIRE LE 21 OCTOBRE 2018

 

(d’après Lucette)

 

 

 

Ce matin rien de spécial, nous attendons comme d’ habitude un ou deux retardataires avant de rouler vers une nouvelle aventure.

 

Au menu, ʺle cirque de Tournemireʺ tout un programme.

 

Nous partons, légers et court vêtus pour certains, cette arrière-saison est plus que clémente, faisons fi des polaires et autres vêtements chauds….

 

Surprise ! En arrivant près du but, nous découvrons une masse cotonneuse tapie au fond de la vallée noyant le paysage qu’on nous avait promis exceptionnel !!

 

On commence à regretter d’être si peu couvert.

 

Heureusement, dès les premiers mètres de dénivelés gravis, l’effort nous réchauffe nous abandonnons les anoraks et autres peaux de bêtes superflus.

 

Le passage le plus ardu est avalé sans encombre, au sommet nous saluons des exilés de la ville, réfugiés dans une superbe ferme fortifiée en pleine nature, vivant au milieu des pâtures avec pour seuls voisins, des brebis s’ égaillant dans les prés alentours.

 

Bientôt il va falloir choisir entre deux circuits, l’un, plus long, mené par l’excellent Michel, l’autre par Annie, notre cascadeuse.

 

Chacun sa route, chacun son chemin …

 

Ayant opté pour le circuit long,  je vous parle de que j’ai vu -ou pas- selon la végétation environnante, de ce que j’ai vécu, dans la joie et la bonne humeur, trop contente de retrouver toute l’équipe de doux dingues qui constitue ce groupe de randonneurs.

 

A partir de maintenant, accrochez-vous et suivez le fil conducteur, à savoir, Michel qui nous a trouvé un ʺrestaurantʺ majestueux, au roc de Fabre, vous savez, ce promontoire qui émerge près du rocher du lion…. nous avons coulé quelques minutes tranquilles avant d’être sommés de lever nos postérieurs vite fait, la route étant encore longue.

 

Au début rien à dire, sauf quelques demi-tour, l’un constatant que nous descendons depuis un moment alors que nous devrions monter, l’autre pour je ne sais quelle raison décide qu’il y a erreur de trajectoire, toujours est- il que les kilomètres se succèdent et nous mènent au bout d’un sentier pas très net, qui disparait au milieu de buissons sournois nous obligeant à ʺbartasserʺ à la recherche d’une issue, d’un indice confirmant la direction. Passant sous une ligne à haute tension nous essayons de la suivre, j’enjambe un premier buisson, je contourne le suivant, je vire à gauche au troisième avant de me retrouver à califourchon sur un tronc, une jambe pendante de chaque côté, enfin je tourne à droite puis je fonce tout droit vers les voix lointaines des copains qui filent devant.

 

En temps normal, quand nous apercevons des chasseurs nous restons à bonne distance et évitons de les déranger, là, nous leur sautons dessus trop contents d’avoir quelqu’un pour nous remettre sur le droit chemin ce qui est chose faite. OUF !!! Toujours sous les fils électriques nous allons bon train à travers prés. Nous atteignons enfin le bord des falaises, le manteau de brume évaporé laisse nos yeux profiter du paysage, un vrai petit bonheur, Nous en prenons plein les yeux, un peu de brume s’ effiloche accrochée aux roches, quelques photos pour figer ce moment magique, nous reprenons notre route, la descente un peu caillouteuse nous incite à la prudence, un dérapage est toujours possible, nous arrivons au pont du diable, deux vététistes nous rattrapent et nous informent qu’un randonneur solitaire cherche son chemin, c’est notre Stéphane, blagueur, qui ne rate pas une occasion de nous jouer un tour à sa façon.

 

Enfin, tout le monde se retrouve au village, grimpe dans le car et... pas de contact, la machine refuse de démarrer, notre chauffeur tente toutes les feintes possibles pour tromper le système de sécurité, l’électronique ne se laisse pas berner, il faut se rendre à l’évidence, appeler les secours. En attendant, nous prenons le soleil, nous nous baladons, papotons, pas inquiets, la soirée s’étire s’étire, fraîchit, nous remettons les polaires, les chaussettes, les coupe-vent.

 

Notre chauffeur nous annonce que pour s’excuser de ce contretemps son patron nous offre un pot, chacun passe commande dans la joie, la journée finit en terrasse jusqu’à l’arrivée d’un autre véhicule qui nous ramènera à la maison.

 

Merci à Michel qui me permet de vous adresser ce petit mot, merci à Annie pour sa patience et sa bonne humeur.

LUCETTE

                                    ANNEE 2017 - 2018

 

SEMAINE DU 7 AU 14 JUILLET 2018 A CAUTERETS

HAUTES PYRENEES

VOICI UN MESSAGE DE LUCETTE

 Pour vous les amis, je partage mes impressions et vous donne mon ʺressentiʺ, …ça va devenir mon leitmotiv !

 J’ai parcouru les sentiers pyrénéens avec autant d’ardeur que ceux des Alpes, j’y ai trouvé une végétation plus verte, pourtant, peu de fleurs, sans doute hésitantes, craignant quelques facéties d’un climat déroutant. Pas d’isard ni marmotte, ni même un rapace, la faune locale nous a boudé.

Mais la vedette incontestée, omniprésente, dégringolant des falaises, et barres rocheuses, dévalant les pentes abruptes, pour au final, courir dans quelques herbages, écrin d’ émeraude, c’est l’ eau, limpide, tumultueuse, grondante, exprimant sa force, son énergie constamment renouvelée, éblouissante sous le soleil ou ténébreuse à l’ombre des grands arbres bordant ses rives, elle éclate sur les roches, glisse le long des plaques qui tapissent parfois son lit, rugit, hurle sa liberté, accompagne nos pas dans un fracas assourdissant, spectacle fabuleux, exceptionnel car particulièrement intensif cette année copieusement arrosée entre orages et pluies abondantes.

Chaque jour, de cascades en ruisseaux, nos pas nous ont portés au cœur de paysages divers, tantôt près d’un lac, ou au cœur d’un monde minéral escarpé, voire au pied d’un cirque monumental, le cirque de Gavarnie, grandiose, majestueux, encore tacheté de blanc par quelques névés protégés du soleil par l’ubac.

 

Prétendre que je n’ai pas pris plaisir en découvrant ces sites serai mentir, cependant, il m’a manqué un monde peu représenté au cours de ce séjour, un monde minéral rude, escarpé, plus brutal, s’élevant au gré de sentes aériennes, il m’a manqué ʺdu gazʺ comme disent les montagnards, un peu d’adrénaline. Mais suis-je encore apte, en capacité sur de tels parcours acrobatiques parfois ?

 

Il m a fallu, à regret, quitter mes amis avant la fin de ce périple, pour un autre rendez-vous bien loin de cette scène où notre aventure s’est jouée, près de 1000 km plus au nord, dans une charmante petite ville normande, mais ceci est une autre histoire.

 

Voilà pour vous divertir et ʺrafraîchirʺ votre soirée. Je vous imagine affalés dans le canapé écrasés de chaleur, vivement l’automne et sa pluie vivifiante.

 

A vous en toute amitié,

 

Lucette

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 17 JUIN 2018

 

LES FALAISES DE L’ESCALETTE

 

 

 

La rando, quel pied, pardon, quels pieds, c’est mieux pour l’équilibre !!

 

Oui, avec Denis pour nous guider, il faut avoir le … décidément, les pieds bien chaussés, il y a des moments où on a l’impression d’être dans un parcours d’accrobranche. Je ne vous ferai pas de descriptif, tournez à gauche après le rocher, continuez droit devant jusqu’au ruisseau, cramponnez-vous comme vous pouvez aux cordes ou à votre voisin s’il est costaud. Ceux qui y étaient connaissent, quant aux autres, ça ne leur dira pas grand-chose, mieux vaut regarder les photos pour avoir une idée du parcours et des paysages. Je ne vous parle pas des dérapages, glissades, et  chutes, inévitables dans de telles circonstances, seuls ceux qui ont fait le déplacement ont le droit de se gausser du copain ou de la copine qui s’étale dans la poussière.

 

Je vais donc, très égoïstement, vous parler de mon ressenti et là, je vous promets, je l’ai bien ressenti.

 

Chaque grimpette fut une souffrance pour mes muscles postérieurs, contractés à l’excès et tendus à se rompre, Heu, non, là je pousse un peu. Mais si il n’y avait que les fessiers ! les orteils se sont ratatinés au fond de mes godillots à chaque descente et des descentes il y en a eu un paquet, autant que de montées, vous connaissez les montagnes russes ? vous y êtes.

 

A propos de postérieur, j’en ai en photo un spécimen pris en flagrant délit de frétillement, la tête de son propriétaire coincée dans une petite arche !!! Il se reconnaîtra.

 

En consolation pour nous faire digérer la pilule, Denis nous a trouvé une superbe salle à manger, une prairie piquetée d’orchidées et moult petites fleurs que je ne me suis pas embêtée à identifier, débrouillez-vous, vous n’aviez qu’à y être.

 

Remarquez je vous raconte ça mais le pire, c’est que j’ ai payé pour endurer toutes ces tortures, vingt six ans que ça dure et j’en redemande, si c’est pas du masochisme !

 

Dans tous les cas, je vous promets que l’an prochain, je re-re-signe pour une nouvelle saison, tant pis pour vous, il faudra encore me supporter.

 

Gros bisous à toute la tribu

 

P.S : Merci à Denis pour cette belle journée et à tous ceux qui s’investissent depuis tant d’années, MERCI les amis vous êtes des amours.

 

Lucette

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 3 JUIN 2018

 

LE TOUR DU CAROUX : DEPART DU MOULIN DE LAFAGE

 


Pour ce premier dimanche de juin, Alex nous amène sur le Caroux: "balcon de la Méditerranée", "montagne de lumière", "pépite du parc du Haut  Languedoc" où, selon la légende, "la femme allongée" Cébenna, fille de titan abandonnée par son amoureux, est morte d'amour, la tête tournée vers la mer en l'attendant...
Plateau aux différentes influences climatiques.......c'était
l'Océanique ce dimanche qui régnait en maître...!
"Petit dénivelé " promis par Alex...sauf que c'était d'un coup, au départ ...pour nous mettre en jambes ! En ordre dispersé, la troupe grimpe le sentier en lacets au milieu des rochers, des bruyères et des genêts en fleurs et en senteurs !
Tout le monde arrivera à bon port au refuge de Font Salesse, toujours en ordre dispersé : pour certains une erreur de parcours ! pour les courageux, le passage à Douch pour faire le circuit complet et pour d'autres un retard du au malaise du "grand Serge", heureusement secouru par Faby et Bernadette (certainement inspirées par St Bernard...)
Repas en commun dans la bonne humeur malgré le ciel gris. Départ échelonné jusqu'à la table d'orientation d’où l'on
aurait pu voir : le Mont Ventoux, le Pic St Loup, la Méditerranée, le Mont St Clair, les Pyrénées, le Canigou, les plaines du Biterrois (et oui tout ça...et plus encore)...si le temps l'avait permis, mais hélas l’horizon était "bouché".
Traversée d'une tourbière où quelques linaigrettes, orchidées et autres (?) se montraient (il paraît que l'on y trouve des droseras, plantes carnivores, mais il faut les mériter en prenant le temps...). Retour dans la lande vers le sentier  (le même qu'à l'aller, un peu plus glissant par endroits parce que ça descend).
Montés dans le car et la pluie s’annonce (elle nous avait épargnés jusque là) mais ceux qui redescendent par les Gorges de Colombière l’ont rencontrée!!
Merci à Alex de cette rando dans un endroit magique, très particulier à tous points de vue. Riche en flore : forêt de châtaigniers, de chênes verts, arbousiers, cistes, genêts, etc…et en faune : aigles, vautours, mouflons ; rochers aux formes étranges, "murs" d'escalade, gorges d’Héric, de Colombière...
  
(Pour les intéressés, le gîte de La Fage peut accueillir 27 personnes et un de 4 à 5 personnes). 

Marie Claude

 

COMPTE-RENDU DES RANDONNEES DES CALANQUES DU 10 AU 13 MAI 2018

 

 

 

1er JOUR : LUMINY (parking), SUGITON, MORGIOU

 

Après le long ʺsentier de découverteʺ depuis le parking de Luminy, nous nous dirigeons vers le col de Sugiton… mais la tête de colonne s’élance un peu trop vite sur une piste grimpant à gauche, vers le col de la Candelle… un peu sceptique sur cette direction, Michel tourne et retourne son plan dans tous les sens, interroge des randonneurs qui montent ou descendent, et comprend que ce n’est pas le bon itinéraire.  ½ tour (nous ne sommes plus qu’à 6, Michel et son fan club)… col de Sugiton, photos, on continue… et une fois de plus une erreur de circuit. Re ½ tour, mais cette fois ça y est, nous voici à la calanque de Sugiton où nous posons (et pausons) pour des photos avant de nous diriger vers la calanque de Morgiou. Après quelques galères que nous ne sommes pas prêtes d’oublier, nous retrouvons, soulagés, le domaine de Luminy et les voitures…

 

Pendant ce temps, celles et ceux qui avaient grimpé vers la Candelle ont aussi rebroussé chemin et, sur les conseils de ʺRobert le Calanquaisʺ -un guide local sympa-, ont réalisé leur propre itinéraire (fait sur mesure) : A/R à la calanque de Sugiton. Quelques uns, sympas, ont attendu notre arrivée avant de quitter le parking.

 

Cette journée mémorable s’est conclue par un super apéro (merci Lucie et Ray) et le repas bien mérités.

 

2ème JOUR : CROISIERE EN BATEAU POUR VISITE DES CALANQUES et RANDO SORMIOU/ MORGIOU

 

 Le matin, visite à pied et en bus de Marseille la Belle : le port, le marché, les rues, les jardins du Mucem (en petits groupes… mais groupés pour le pique nique) sous un soleil magnifique. A l’heure convenue, nous avons pris le bateau pour visiter les calanques du côté mer, sans trop ʺmouiller la chemiseʺ. De belles photos ont immortalisé cette promenade appréciée de tous. En soirée quelques uns ont prolongé la visite de Marseille en prenant le petit train qui les a hissés jusqu’à Notre Dame de la Garde…

 

Retour à l’Auberge en bus, puis à pied en traversant au pas de course le parc de Borély.

 

et pendant ce temps là, un petit groupe avait décidé de marcher : itinéraire Sormiou/Morgiou. Ils ont tellement spidé qu’ils sont arrivés à temps dans la Calanque de Morgiou pour se taper un bon repas au restau (photos à l’appui !!). Je pense que le retour au parking des Baumettes a été moins rapide !

 

Une chose est certaine, chaque groupe, quelle que soit son option, était ravi de sa journée et le repas du soir était très animé !

 

Annie

 

3ème jour : CALLELONGUE - le sommet de Marseilleveyre

 

Nous partons d'un bon pas de Callelongue où nous rencontrons à nouveau Robert ʺle Calanquaisʺ. Les petites cabanes au bout de la route sont personnalisées avec des inscriptions  marrantes : ʺjumelé avec Chuipenarʺ. Nous montons doucement avec de belles échappées sur l'Archipel  du Frioul que nous avions longé en croisière la veille. Le temps est clément, nous commençons à grimper sérieusement. D'un coup, nous voici droit dans une crevasse, une gorge étroite entre deux parois de calcaire et un mur infranchissable se dresse devant nous : nous avons atteint ʺL'Escalier des Géantsʺ. Que faire ? Reculer ? Impensable ! Avancer ? Escalader par la droite ou par la gauche? Rose-Marie nous hèle d'en haut : elle a trouvé la bonne voie  avec des prises pour les mains et des appuis pour les pieds : nous allons nous surpasser. Et tous pour un, un pour tous ! Jacky calé derrière l'unique arbre hisse de ses bras puissants les dames en difficulté dans le dernier pas d'escalade tandis que Claude et les autres hommes les guident dans l'ascension et se passent les sacs à dos. Bravo et merci les hommes !

 

Une fois tous en haut de ce passage relativement difficile, nous faisons une pause pour reprendre nos esprits  et admirer le Rocher de Saint-Michel d'Eau Douce. Et en avant la compagnie : rien ne nous arrête dans cet endroit qui fourmille de sentiers. Apparait sur notre gauche le haut d'une croix : le sommet du Marseilleveyre n'est plus très loin : une ruine, ancienne tour de guet probablement, annonce le but de notre randonnée, puis en arrivant à la crête, la croix marque le point culminant du massif : 432 mètres. Une vue exceptionnelle s'offre à nos yeux : au Nord-Ouest sur toute la ville de Marseille et au Sud-Ouest sur les îles et la mer.

 

Le vent se lève, la brume monte : il faut penser au ʺmeilleur moment de la journéeʺ qui se fera en contrebas à l'abri du vent, calés dans une niche rocheuse. On consulte la carte pour s'y retrouver dans ce labyrinthe, impossible de ʺbartasserʺ, la ligne droite n'existant pas dans cet univers de falaises et de goulets. Nous décidons de suivre un GR qui nous mène vers la Tête de la Mounine et le col de la Pause : vue magnifique sur Marseille pendant la descente un peu sportive, en corniche et sur les rochers. Puis le chemin étroit devient presque plat, sous une partie boisée qui avait brûlé quelques années auparavant vers le Plan des Cailles et qui nous rappelle des dangers du feu dans cet endroit sans échappatoire.

 

Arrivés à la Calanque de Marseilleveyre, accessible uniquement à pied ou en bateau, nous profitons de la plage de sable et de galets propice à un bain de mer vivifiant, pour les trois courageux : Patou, Alex et Ray.

 

Retour par le GR qui surplombe la Grande Bleue qui mérite bien son nom. Quelques regrets pour le Sémaphore que nous n'avons pas visité mais une bonne bière bien fraiche nous attendait à l'arrivée.                   Lucie

(chut... je ne vous dirai pas ce qu'ont fait les quelques uns qui n'ont pas participé à la randonnée, mais croyez moi, ils ne sont pas ennuyés !!!)

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 25 MARS 2018 

LA HAUTE VALLEE DE LA MARE – SAINT GERVAIS SUR MARE

            Le jour se lève et ce matin je pense ne pas être la seule à scruter le ciel, avec anxiété, étant donné toute l’eau qui nous est dégringolée dessus hier. Et bien, me voilà rassurée, il ne pleut pas, le ciel est couvert, mais ça ira très bien. Dans le bus nous commentons, nous supputons sur ce qui nous attend, car nous voyons déjà le Caroux tout enneigé. Mais inutile de se torturer les méninges, nous verrons !

 Nous y sommes, en route ! Au hameau de Compeyre, nous obliquons à droite pour attaquer le PR qui grimpe sur 1km5 jusqu'au Col de More à travers les châtaigniers. Sur ces anciennes drailles caladées entourées de murets qui permettaient de canaliser les moutons, quelques ruisselets courent entre les pierres, témoignant des chutes de pluies récentes. Plus haut c’est un épais tapis de feuilles qui cache traitreusement les cailloux, véritables pièges pour les pieds. Arrivée au col de More… notre berger du jour, Denis, attend que son troupeau soit rassemblé, reposé, avant d’affronter la Serre de More et ses crêtes. L’objectif nous paraît bien loin, bien haut, inatteignable. Allez Hop, il faut y aller… cette partie de la montée, à découvert, nous permet d’admirer les villages alentour et les sommets tout proches, bien enneigés. Un panorama superbe. Par contre, ce qui se passe sous nos pieds est bien moins réjouissant. Des pierres, des pierres, pas de végétation. Ici tout a brûlé en octobre 2016, en témoignent les moignons noircis qui restent fichés dans le sol, seuls survivants de tous ces bosquets de genêts qui recouvraient auparavant le sol, quel dommage !! nous arrivons aux crêtes, le souffle court, OUF !! pour ce matin nous avons fini de grimper (heureusement que le soleil est absent, car on tombe des gouttes !!). Nous descendons prudemment vers le portail de Roquandouire où le regroupement est nécessaire, avant de plonger, à droite, par une piste ⁿcasse piedsⁿ et ⁿcasse genouxⁿ, vers le hameau de la Combe. Quelle descente ! voici Andabre que nous traversons dans le calme (il est midi passé, ils sont tous à table !!) et nous arrivons à Plaisance où Denis a repéré un espace aménagé le long de la Mare. Quel bonheur de pouvoir s’asseoir sur une chaise (mais oui, mais oui… le café au bout de la place est fermé mais l’aimable tenancier a laissé 3 ou 4 tables, une douzaine de chaises dehors) un confort apprécié pour cette pause… le meilleur moment de la journée !

 Mettant à profit cette halte, Annie S. a  consulté son GPS : y a-t-il une solution pour un retour pas trop difficile ? effectivement, il existe une variante par le GR653 qui part d’Andabre et rejoint St Gervais. Denis est d’accord pour qu’Annie mène par cette voie celles et ceux qui sont trop fatigués pour poursuivre par l’itinéraire normal. Et nous voici lui emboitant le pas pour un retour qui grimpe certes (faut pas croire qu’on s’est juste promenés car le GR monte et descend sans cesse) mais qu’il est agréable ! Ce bois est magnifique, et nous ne nous lassons pas d’admirer ces troncs d’arbres torturés, blessés, agonisants. La nature nous offre des images saisissantes. Nous arrivons fatigués, épuisés même, mais nous trouvons du réconfort dans un petit café où nous nous reposons pendant presque 1h avant de rejoindre le bus où nous rejoint l’autre groupe (les plus valeureux) quelques minutes plus tard.

 Fabby a résumé la suite de la rando ⁿdes costaudsⁿ : Et que dire du groupe qui a suivi Denis si ce n'est qu'ils en ont "bavé". "Punaise ! Encore une montée terrible." Après le repas et les efforts de la matinée nos organismes accusent le coup, ce doit être ça, parce que cette montée nous a semblé bien plus raide quoique plus courte que celle du matin. Cette sente diabolique serpente à travers les bois de chênes et de châtaigniers. Tantôt chemin tantôt sentier elle nous mène à flanc de colline jusqu'aux ruines que nous apercevions de l'autre côté de la vallée de la Mare. Un petit détour rapide pour grimper jusqu'aux ruines du château et nous redescendons vers St Gervais qui nous nargue au fond de la vallée. Malheureusement le temps presse et nous n'en avons pas assez pour rejoindre et visiter les restes de la chapelle. Grr ! Nous sommes quasiment certains que l'autre groupe est attablé devant un bon verre bien frais et nous, il nous faut encore presser le pas car le ciel menace. Quelques gouttes s'invitent et s'immiscent dans notre sillage mais nous sommes déjà sur le pont qui traverse la Mare.

 Et voilà une journée bien remplie,  qui a tenu toutes ses promesses, quant à la quantité et à la qualité. Tout était formidable : les sentiers, les forêts, les points de vue, les circuits…. Et surtout, surtout, notre Berger DENIS, parfait dans son rôle, s’inquiétant de celles qui peinaient à suivre, attendant, regroupant ses brebis à intervalles réguliers. MERCI DENIS, c’était dur dur, mais beau beau.

Annie

 

COMPTE-RENDU (POEME) DE LA RANDONNEE DU 11 MARS 2018

FAUGERES – LE PIC DE TANTAJO

 8H DU MAT DEVANT LA COOPÉ

LES BALAYEURS SONT PLEIN DE BALAIS

LES BOULANGERS FONT DES BATARDS

ON S'EN FOUT ON MONTE DANS LE CAR.

 

ALLEZ ! ON VA RANDONNER YA LE PRINTEMPS QUI CHANTE 

LA CAUMETTE ET LE TANTAJO NOUS ATTENDENT,

LE LUNDI AU SOLEIL, C'EST UNE CHOSE QU'ON AURA C'EST PROMIS

CHAQUE FOIS C'EST PAREIL, GRIS LE MATIN ET BEAU L’APRÈS MIDI

 

ILS SONT VENUS ILS SONT TOUS LÀ 

SERGE ALEX,PIERRE ET SES GROUPIES

ANNIE,VIOLETTE ET PATRICIA

IL Y A MÊME CAMPISI VENU DU SUD DE L'ITALIE

SANS OUBLIER CHRISTIAN LE FILS CHÉRI

LES BRAS CHARGÉS DE GÂTERIES

  

ALLONS ENFANTS DE LA FRATRIE 

CONTRONS NOUS DE LA LÉTHARGIE

LES SOULIERS SONT LACÉS

LES BÂTONS VÉROUILLÉS

L'ÉTENDARD EST LEVÉ

 

MAINTENANT FAUT Y ALLER 

SUR LE SENTIER NOUS PARTONS EN VADROUILLE 

JUSQU'AU CARREFOUR DE LA GRENOUILLE

L'AVEZ VOUS ENTENDU  DIRE COMME DANS LA CHANSON

« FAIS UN VŒUX MON BONHOMME 

CAR JE PEUX MON BONHOMME TE DONNER LE BONHEUR

  

UN PEU PLUS LOIN NOUS RENCONTRONS  ARLETTE 

RANDONNEURS RANDONNEUSES SOYEZ ALERTES

C'EST L'UNE DES NOMBREUSES CARABELLES

QU' EN D'AUTRES LIEUX ON NOMME CAPITELLES

 

TOUT AU LONG DU CHEMIN  EN D'AUTRES TEMPS 

AVEC LES PIERRES, AVEC LEUR MAINS LES PAYSANS

S'ESSUYANT D'UN REVERS DE MANCHE LA SUEUR

DE SOLIDES MURETTES ILS ONT MONTÉ AVEC LEUR CŒUR
  

AU SOMMET DE LA COTE LA FOULE CRIE BRAVO 

ON VOIT LÀ BAS DANS LE LOINTAIN  LES NEIGES DU TANTAJO

ON ENTEND CERTAINS DIRE « J'IRAIS JUSQU'AU BOUT DE MES RÊVES »

D'AUTRES ONT DES DOUTES POUR SURMONTER L'ÉPREUVE

 SOUDAIN ON ENTEND DANS LE LOINTAIN 

UNE VOIX DE FEMME QUI SE PLAINT

TAÏAUT TAÏAUT  TAÏAUT

C'EST JULIETTE QUI APPELLE ROMÉO

 PAR UN SENTIER QUI SENT BON LA NOISETTE ET LE BUIS EN FLEUR

GUIDÉS DANS CE DÉDALE PAR DES CAIRNS POSÉS LÀ PAR BONHEUR

ON CONSOLE  JULIETTE ON ENCOURAGE SON ROMEO CALIN

SOUS UN CIEL GRIS ON LES ABANDONNE À LEUR PATHÉTIQUE DESTIN

 10 H 30 LE CARREFOUR DES 4 CHEMINS 

DONT UN AU RETOUR IRA JUSQU'AU MOULINS

MAIS SURPRISE «  HELLO LE SOLEIL BRILLE BRILLE BRILLE

HELLO FAUT PAS SE FAIRE DE LA BILE

 LA SENTE BIENTÔT TRAVERSE UNE VIGNE

PUIS S'ENFONCE SOUS LES RAMÉES C'EST MAUVAIS SIGNE

LES GENETS NOUS FOUETTENT LE VISAGE

LES RONCES SANS PITIÉ APRÈS NOUS ENRAGENT

 ENFIN ON SORT DU PLAN DE L'EUZE

COUVERT DE CHÊNES VERTS, AUTREMENT DIT D'YEUSES

APRÉS LES PLUIES, LE TERRAIN FUT UN PEU MOU

ON A MARCHÉ DANS LA GADOUE LA GADOUE HOU LA GADOUE

 11H ARRÊT PIPI AU PYLÔNE  BEAUCOUP SONT IMPATIENTS

BRAVANT LE CHAMP ÉLECTRIQUE ILS SE SOULAGENT JUSTE À TEMPS

 DESCENTE VERTIGINEUSE, TRAVERSÉE DE LA ROUTE ENCORE UN EFFORT

VOICI LA CAUMETTE  ET NON  LA CAUNETTE PRENEZ GARDE À L'  EPIPHORE

  

AU CENTRE DU HAMEAU CETTE PLACE EST LA SIENNE 

CELLE DE CLAUDE ABBES CÉLÈBRE GOAL DE SAINT ETIENNE

ON ENTEND « QUI C'EST QU'EST LE PLUS FORT ÉVIDEMMENT C'EST LES VERTS »

FAUX CE SONT LES AGATHOIS FILS ET FILLES DE LA MER

 LA TANTA JULES NOUS TEND LES BRAS TOUT LÀ HAUT

QU'IL EST LONG QU'IL EST LOIN TON CHEMIN PAPA

C'EST VRAIMENT FATIGANT D'ALLER OÙ TU VAS

FAIS COMME L'OISEAU RIEN NE L’EMPÊCHE D'ALLER PLUS HAUT

 EGARÉS UN MOMENT PAR LE CHANT DES SIRÈNES AGLAOPHONE, PISINOÉ ET LIGIE

 ON RETROUVE  LE SENTIER GRÂCE AU GPS CONTRE LEQUEL CES CRÉATURES N'Y PEUVENT QUE CHI

 DEBOUT LES GARS RÉVEILLEZ VOUS IL VA FALLOIR EN METTRE UN COUP

DE LA RUDE MONTÉE ON VOIT ENFIN LE BOUT

TENEZ BON LA BARRE, HISSEZ VOUS BIEN HAUT C'EST DROIT DEVANT

DE LA CIME ENFIN ON VA SENTIR LE VENT

 

ON Y EST, TOUS ! TROMPETTES DE LA RENOMMÉE 

NE SOYEZ PAS MAL EMBOUCHÉES

DÉESSE AUX CENT BOUCHES CLAIRONNEZ TOUT HAUT

QUE NOUS AVONS VAINCU LE TANTAJO

 

AU SOMMET, DE LA CROIX À LA TRISTE HISTOIRE 

BÉDARIEUX,S’ÉTEND EN BAS DU PROMONTOIRE

ET AU LOINTAIN LE VISSOU, LE LIAUSSON

SI ON REGARDE BIEN AGDE ET SON DONJON

 IL FAISAIT UN TEMPS SUPERBE 

ON S'EST TOUS ASSIS DANS L'HERBE

FÉLICIE N'ÉTAIT PAS LÀ

MAIS ON AVAIT PATRICIA

 C'EST LE MEILLEUR MOMENT DE LA JOURNÉE

APRÈS LE LIMONCELO ET LE CAFÉ

LES RANDONNEURS TOUJOURS CONTENTS

SUR LE RETOUR SONT PARTIS ALLÉGREMENT

 SUR LA PISTE ENSEMBLE ON EST ALLÉ BON TRAIN!

SI BIEN QU'ON EST VITE AU CARREFOUR DU MATIN

LES LAITUES SAUVAGES, LES UROSPERMES ET LES NOMBRILS DE VENUS

DE CE PAS SI HARDI N'EN SONT PAS REVENUS

 

DEUX GROUPES SE FORMENT ET SE SÉPARENT 

L'UN VA AU MOULIN ET L'AUTRE AU CAR

 TOURNE TOURNE PETIT MOULIN 

NOUS ON FRAPPE DANS NOS MAINS

MARCHENT MARCHENT PETITS SOULIERS

C'EST LA FIN DE LA RANDONNÉE

 AH MAIS NON MAIS NON ! C'EST L'ANNIVERSAIRE DE CHRISTIAN

DES TARTES DES GÂTEAUX DU CIDRE ET DU VIN BLANC
AH QUE LA TABLE EST BIEN MISE ON NE PEUT TROUVER MIEUX

VOYEZ BRILLER LA GOURMANDISE DANS TOUS LES YEUX

 MON DIEU QUE LA MONTAGNE EST BELLE,

COMMENT NE PAS S'IMAGINER

MÊME SANS UN VOL D'HIRONDELLES

QUE LE PRINTEMPS VA ARRIVER

 Michel SECO

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 25 FEVRIER 2018

LAMALOU : N.D. DE CAPIMONT ET LES ORGUES DE TAUSSAC

 Ce dimanche Gérard nous entraîne à Lamalou les Bains. Journée hivernale, un peu grise en début de matinée… il a même plu dans la nuit. Mais très vite le soleil fait son apparition et ne nous quittera plus de la journée, généreux et chaleureux !! Ce temps idéal va nous permettre, tout au long de la randonnée, d’admirer et d’apprécier les paysages, les panoramas, aussi loin que porte notre regard.

 

Dès que nous quittons les dernières maisons de Lamalou, l’accent est vite donné sur ce qui nous attend : il va falloir crapahuter !  un raidillon mène à Bardejean, suivi par une sente qui serpente à flanc de montagne, dans les frondaisons. Les chasseurs sont à l’affût, leurs chiens ont senti notre présence (ou nous ont entendus) et ils rappliquent : d’abord deux, puis quatre. Ils nous tiennent compagnie un bout de chemin, celle-ci étant sans doute moins fatigante que celle à laquelle ils sont coutumiers !! puis ils nous abandonnent, car nous débouchons sur une clairière où nous prenons à gauche en direction d’une chapelle -dédiée à Sainte Anne- perchée au sommet d’un escalier monumental. D’ailleurs ces marches sont propices à une pause bien méritée, pour se restaurer, se rafraîchir, ou tout simplement se reposer.

 

Après ce moment de détente, nous rebroussons chemin pour retrouver la voie principale qui nous conduit à Notre Dame de Capimont, chapelle romane du 12ème siècle, à laquelle fut accolé un ermitage au 17ème. Un havre de paix, un espace bien aménagé, reposant, duquel nous profitons d’une vue panoramique sur les vallées de l’Orb et du Bitoulet, de Carlencas au Caroux… Abrégeons ce moment paisible et continuons notre périple par une large piste forestière contournant la montagne de Capimont ; cette piste favorise les discussions car nous pouvons cheminer à plusieurs de front… nous ne nous en privons pas. Plus bas, nous traversons la D.13 pour partir à l’assaut des Orgues de Taussac, qui telles une forteresse se dressent au sommet d’une crête rocheuse. Leurs formes ont été sculptées au cours des âges par le ruissellement de l’eau de pluie chargée en gaz carbonique qui s’infiltre dans les failles et dissout la roche. Le sentier s’enfonce dans un magnifique écrin de verdure, chênes verts et conifères, et se transforme en marches qui nous hissent, non sans efforts, jusqu’au pas rocheux qui nous fait pénétrer au sein des Orgues… point de musique aujourd’hui, mais pour ceux qui ont eu le courage de grimper jusqu’à la dernière plateforme, un panorama à 180°, les montagnes, la plaine, les vallées, les hameaux et villages… tout est là, sous le soleil, une symphonie que n’auraient pas renié les grands compositeurs !

 

En descendant sur l’autre versant, voici trois étranges équipages… des extra-terrestres ? que nenni, tout simplement de jeunes courageux en super V.T.T. ! quel talent pour affronter, sur deux roues, de tels dénivelés, de tels rochers !! il faut vraiment être jeune…et téméraire ! nous continuons notre descente pour aller pique niquer dans une vigne, alignés et à l’abri contre un talus surmonté d’arbres et d’arbustes. Encore un doux moment de convivialité, de partage, de repos… et de sieste pour certains. Le soleil nous autorise tout !!

 

Retour par le délicieux hameau de la Bourbouille avec sa superbe fontaine restaurée, d’où jaillit une eau limpide. Plus loin, nous plongeons dans une descente où la prudence s’impose, surtout ne pas perdre de vue ses pieds, les pièges peuvent être dangereux. Une petite halte au hameau de l’Horte, quelques photos, et allez, en route, nous ne sommes pas encore arrivés. Et voici la vallée du Bitoulet, ruisseau apparemment paisible…on a peine à croire qu’en 2014 ce cours d’eau s’est transformé en torrent impétueux, détruisant ponts, maisons, campings, et malheureusement des vies !

 

Nous poursuivons notre retour vers Lamalou, d’abord ⁿle Vieuxⁿ…où nous nous croyons arrivés, mais non, encore quelques centaines de mètres et un gué à traverser, et enfin nous voici aux premières maisons de la tranquille station thermale où bus et repos nous attendent.

 

Une magnifique journée, une superbe randonnée, et un couple génial d’animateurs… merci Gérard et Jocelyne pour cette journée et cette combinaison de plusieurs circuits dont le résultat est très concluant.

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 11 FEVRIER 2018

 

LAURET : LE LAC DE MATANE

 C'est Annie qui mène cette randonnée et, pour le jour de son anniversaire, elle a mis les petits plats dans les grands ! Dans le bus presque rempli, elle nous distribue les topo-guides et nous donne les détails techniques du circuit. En route, nous allons regarder à plusieurs reprises le Pic Saint Loup, visible d'une grande partie de l'Hérault, et l'Hortus qui encadrent le Chateau de Montferrand.

Nous partons de Lauret, près de Claret, et suivons une belle calade qui monte jusque sur le causse, dans la garrigue, les chênes verts, le buis... Nous longeons un beau mur de pierres sèches bien conservé avec son faîtage de grandes lauzes verticales régulières, bien serrées les unes contre les autres, qui le coiffe.
Puis deux groupes se forment : l'un s'élance vers l'OPPIDUM situé sur le Rocher du Causse : c'est un site archéologique daté entre 2800 et 2200 ans avant JC dont les vestiges montrent les soubassements de cabanes circulaires en pierre sèche. L'autre groupe passera par la Bergerie du MAS NEUF qui, en plus d'être une bergerie importante, était aussi une verrerie. Les ⁿGentilshommes verriersⁿ y exercèrent leur activité pendant à peu près 300 ans car ils avaient sur place le bois et le sable de l'Hérault.

De belles vues jusque vers la mer...

Les deux groupes se rejoignent sur un sentier caillouteux qui suit la falaise. Quelques aller-retour sont nécessaires pour trouver la bonne sente, ce circuit étant connu comme demandant un bon sens de l'orientation, les sentes nombreuses au milieu des pins et de la garrigue n'étant pas toujours balisées. Annie nous fait quelques petites blagues avec  quelques soit-disant ⁿfausses routesⁿ qui en fait étaient la bonne route, bref, elle nous mène par le bout de son GPS. Ainsi, peu nombreux sont les intrépides qui osent la devancer.... Une descente plus impressionnante que dangereuse au ras d'une falaise nous amène en vue du lac de Matane que nous surplombons et dont l'amont est une superbe roselière qui se réfléchit sur l'eau du lac, ce que les amateurs de photos n'ont pas manqué d'immortaliser.

C'est la pause déjeuner au bord de l'eau paisible et nous amorçons le retour par le Ravin de Gratel, atteignons les vignes dans la plaine où un majestueux chêne vert isolé, témoin du temps passé, est là en sentinelle.....

Le chemin embaume le thym et le romarin et nous nous approchons du Roc de LAFOUS. Un groupe en fait l'ascension et passe par la source du ruisseau Le Brestalou qui alimente le MOULIN de LAFOUS, où est arrivé l'autre groupe. Là, les pieds dans l'eau, nous partons admirer les voûtes de ce grand moulin où deux énormes meules sont dressées dans une salle. Le Brestalou continue son cours en une suite de petites retenues en tuf de calcaire, et l'eau se déverse en petites cascades dans des bassins naturels d'une eau turquoise, scintillante tels des gemmes verts .

Ce fut une belle rando, agréable, variée, avec de belles vues, d'un tracé difficile à suivre, mais grâce à Annie, nous ne nous sommes jamais vraiment perdus.

                                                           Lucie

 Au bus, une surprise nous attendait : Annie avait préparé gâteaux et sangria pour fêter son anniversaire  que nous lui avons souhaité en musique : 

Annie mène ses amis

De sommets en lieux-dits

Les randos du Vendredi d'Annie

Pas pour les ramollis.

Pour tout' ses groupies, Annie,

Pas le temps d'une accalmie

Nous à l'agonie, cramoisis,

Elle, fait ses pitreries.

Annie mène ses amis,

Pas le temps d'faire pipi,

Mais ses randos c'est de l’ecstasy !

Youpi ! Youpi Annie !

Annie mène ses amis,

Connaît la topographie.

On est abasourdis !

C'est la meilleure, Annie !

Bon Anniversaire Annie

Tes randos, c'est le Paradis,

Te disent tes amis.

                                                                         Paroles par Evelyne, adaptées de Serge Gainsbourg

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 28 JANVIER 2018

RANDONNEE SAUCISSES : NOTRE DAME DE TREDOS

            Pour cette première randonnée de 2018, et de surcroît, la rando saucisse annuelle organisée par notre ami Serge, et tant attendue, le car était bondé ! Temps magnifique après la déception de la rando annulée du 14 janvier : le ciel clair et lumineux du petit matin nous rend bien guillerets lorsque nous montons dans le car à 8h30.

            Toute la logistique s'affaire sur le parking de la Coopérative autour du pick-up de Jacky qui acheminera jusqu’à Notre Dame de Trédos les saucisses offertes par le Club, l'aïoli fait amoureusement par René, le vin chaud préparé par Alex et offert par Serge. Le Pick-up est chargé à ras bord et tout sera fin prêt pour notre arrivée pedibus à la pause déjeuner.

            Rejoints à Riols par nos amis de Soubès, c'est le départ et nous traversons Riols par la rue  Basse très étroite, avec quelques vestiges de fenêtres à encorbellement et de vieilles portes au linteau en marbre local de Saint Pons. Le vieux pont de Banasse enjambe le Jaur et arbore fièrement son panneau 3 poissons bleus, gage de la qualité de l'eau. Le froid est vif surtout à l'ubac, et nos randonneurs les plus fougueux, incapables de se retenir après ces semaines de jeûne sportif, s'élancent sur la draille qui grimpe en lacets dans la colline sans un regard en arrière, alors que Serge, en tenue phosphorescente, fait face au dilemme douloureux entre arrêter ces impétueux coursiers ou attendre ses brebis égarées dans l'unique toilette publique. Et c'est  ainsi que le groupe s'effiloche. Et le départ de cette rando de fête est un test pour nos jambes.

            Mais notre meneur s'occupe bien de ceux qui montent avec moins de facilité, Bernadette et Fabby assurant le rôle de serre-file. On pouvait imaginer la procession de 18000 pèlerins de la région qui avaient emprunté ce chemin vers l'an 1600 pour supplier la Vierge de les épargner de la Peste Noire qui sévissait à ce moment-là. L'histoire raconte que le pèlerinage fut un succès car le fléau s'arrêta net.

            Chemin faisant, nous dominons la vallée du Jaur et apercevons les monts du Somail et le Saut de Vésoles, chute d'eau qui part du lac du même nom, et nous suivons une sente joliment boisée. Chapeau bas à notre doyen André  qui, du haut de ses 86 ans, nous a fait le grand plaisir de nous accompagner, la montée n'étant pas la partie la plus facile de la journée, avec deux descentes brise-jarrets juste avant d'arriver à la Chapelle à 602 mètres d'altitude.

            Finalement, vers 13 heures, les derniers arrivent au sommet alléchés par l'odeur des saucisses  grillées, des pommes de terre  et du vin chaud qui les attendent. Au pied de ND de Trédos, assis à l'abri du vent et bien alignés au soleil, les randonneurs ont savouré ce moment de partage et goûté aux produits de différents terroirs apportés par l'un ou par l'autre. Un repas d'une joyeuse confusion où les premiers arrivés proposaient de petites gâteries sucrées aux derniers arrivants encore penchés sur leur saucisse... et merci à tous nos chers octos (=octogénaires) d'avoir contribué par leur présence à la convivialité de cette belle journée.

            Puis c'est le départ et les plus bouillonnants aident Jacky à charger son pick-up : brasero, gamelles, etc… qu'il redescendra à Agde, tandis que la troupe se met en route. Ce coup-ci, les fougueux randonneurs du départ, assagis et rassasiés, se rangent derrière Serge le flamboyant qui nous ramène au bercail, tel le pasteur guide son troupeau.

            Une rando faite pour tousⁿ, de 6 à 86 ans, de plus de 15 kms quand même, sans aucune perte à déplorer..

Merci Serge                                                                                                     Lucie

 

 

« Mi paraiso escondido » 

Notre séjour de randonnée à Chera, du 12 au 19 novembre 2017

 Départ pour l’aventure ce dimanche 12 novembre 2017 à 7h30. Bagages rangés la veille, dans le coffre des 2 voitures, et en route pour 700km, droit vers le sud. Après Barcelone et le delta de l’Ebre, pause repas à la hauteur de Benicarlo, puis à Valencia, on oblique vers l’ouest, direction Requena, et juste après on arrive vers 15h30, à Chera notre destination et village d’Angèle.

 

Nos affaires à peine posées à la posada, Angèle et J.François, nous entraînent dans une marche découverte des abords du village. Et nous voici comme tous les jours qui suivront, tendant une main pour cueillir les amandes.

 

Les poches et sacs gonflés, nous rentrons ranger nos affaires dans nos chambres.

 

Dans la posada vide à cette saison, notre groupe restreint nous permet de plus, de bénéficier chacun d’une chambre à 2 lits avec douche et WC. Un grand séjour avec télé et cheminée jouxte la cuisine où nous allons nous affairer toute la semaine pour préparer nos repas et faire la vaisselle. Un soir seulement, nous commandons une paella valenciana au restaurant de la posada. Sinon, les quelques magasins de Chera et son marché subviendront à nos besoins toute la semaine.

 

Les soirées sont fraîches, alors, on fait ronfler la cheminée tous les soirs pour nous réchauffer et aussi, pour cuire les grillades. Pour enflammer les gros morceaux de troncs fournis par la posada, à chacun son fagot de petit bois à rapporter au gîte en fin de rando. Devant les belles flambées, certains s’endorment et d’autres débattent maladroitement dans la langue de Cervantès, avec les amis espagnols des Parra, des brûlantes actualités catalanes, de l’archéologie de la région etc...

 

Nous randonnerons tous les jours, avec une température printanière et dans une lumière éclatante.

 

Parmi les itinéraires, un jour, un sentier en corniche sur la falaise, nous conduit en aval du lac, au village de Sot-de-Chera aux façades blanches. D’altitude plus basse que Chera, un microclimat y permet la culture des agrumes, grenades et des caroubiers pluri-centenaires à longues gousses sucrées, on y cueille au bord d’un jardin sur de longues lianes, ces fruits tropicaux à goût de courgettes, appelés chouchous, christophines ou chayottes. Les sacs à dos gonflés de fruits sont bien lourds pour rentrer au gîte.

 

La sécheresse sévit ici cette année, comme en France, et pourtant l’eau est présente partout : torrents et ruisseaux limpides, cascades et un grand lac de barrage (embalse de Buseo con su pantano). Cela s’explique par la situation géologique du village situé dans une plaine effondrée, encadrée de nombreuses failles, passage naturel pour l’eau de pluie et l’eau souterraine.  

 

Quelle que soit la rando, il nous faudra passer des gués et longer des torrents ayant creusé des gorges dans le calcaire et aussi surplomber le vide ou parfois escalader, pour atteindre les sommets et admirer la chaîne de montagne dans laquelle on randonne (Systema iberica).

 

Néanmoins, partout, le sol caillouteux calcaire, marneux ou gréseux est aride, égayé encore par les  fleurs jaunes des ajoncs, les inflorescences roses des bruyères multiflores et les fleurs bleu pâle des romarins. Nous reconnaissons la flore méditerranéenne du Languedoc avec ses chênes verts et kermès, et les pins d’Alep couvrant les pentes et falaises. Au contraire, les oliveraies au sol rouge occupent tous les fonds de vallons et plateaux.

 

Le jeudi,  nous décidons de faire une pause touristique, avec la visite du musée géologique de Chera (empreintes de Dinosaures…) ; une balade à la source pétrifiante, clou du village de Chera; puis la visite de la ville voisine de Requena et de son centre historique où subsiste la maison du Cid.

 

Pour conclure, ce fut une semaine dans un gîte confortable, à marcher dans de beaux paysages, avec la compagnie chaleureuse des amis des Parra ; pour le tarif modique de 230€ max tout compris (Frais de transports, chambre et repas communs sauf pique-nique individuels)

 

 Le groupe remercie vivement Angèle et JFrançois Parra pour la parfaite organisation de ce séjour dans cette belle région d’Espagne.

 

Fait à Agde, en janvier 2018

 

Le groupe

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 17 DECEMBRE 2017

 

LA CAUNETTE ET LES GORGES DE COUPIAT

 Pour la dernière randonnée de l’année, et malgré une météo hivernale, une petite quarantaine de courageux a répondu à l’appel de Pierre pour une sortie à la Caunette, petit village du minervois, comptabilisant 330 habitants, avec, trônant devant la remarquable petite église romane qui surplombe la rivière, le vieil orme de Sully, sculpté et déraciné !! une des curiosités du village. Après avoir enfilé moufles, écharpes et bonnets, nous nous dirigeons vers la sortie du village et empruntons la piste qui s’élève le long des gorges de Coupiat, profondément taillées dans le calcaire. Les vues sur les falaises sont magnifiques.

Nous atteignons le hameau de la Garrigue et sommes étonnés d’y découvrir de belles villas (et même des piscines) en pleine campagne… et il semble si isolé !! A partir de là nous nous enfonçons dans un petit sentier, cerné par des chênes kermès, chênes verts, buis, genêts… et arrivons au ruisseau de Tréménal, vers lequel nous descendons par une sente escarpée. Nous nous installons sur les rochers pour découvrir tous les trésors contenus dans nos sacs à dos. Pause pique nique bienvenue, mais nous ne nous éternisons pas car les doigts sont complètement gelés (le reste aussi….).  Vite, après avoir repris des forces, essayons de nous réchauffer… MARCHONS !!

Retour par le hameau de la Prade… là le groupe de tête s’égare un peu, oubliant de tourner à droite dans le hameau, pour continuer tout droit… donc demi-tour ! mais le groupe se rassemble et chemin faisant, retrouve d’autres falaises, le ravin de Tréménal. Impressionnant !! un régal pour les photographes. A nos pieds, la garrigue fleure bon le thym qui fait le bonheur de quelques cueilleurs.

            Nous poursuivons notre périple par une piste qui, traversant une vigne, nous amène par un raidillon au hameau de Babio. Nous ne sommes plus loin de la Caunette dans laquelle nous entrons par le pont sur la Cesse.

Le car nous attend impatiemment avec, dans ses entrailles… notre récompense !! Deux grands paniers de délicieuses oreillettes, préparées par Pierre et son staff (entièrement féminin !!). Et pour accompagner ce régal, cidre, pétillant, jus de fruit, pétillant… et des chocolats, et des gâteaux ! une débauche de douceurs (c’est bien la peine d’avoir marché pour perdre quelques grammes, nous en reprenons le double en quelques minutes !)

Allez, merci Pierre pour la randonnée, pour les oreillettes et toutes ces gourmandises qui ont fait notre bonheur au terme de cette journée où le soleil n’a guère paru se soucier de nous….mais qu’importe, le soleil nous l’avions dans le cœur, dans les yeux, et dans les estomacs, bien sûr !!

 

Sur les pas des pèlerins : de Montpeyroux à St Jean de la Blaquière

Dimanche 3 décembre 2017

Chères amies randonneuses et chers amis randonneurs,

Quelques vers d'Annie et moi-même, pauvres rimailleurs

Pour vous remettre en mémoire à notre manière

La rando Montpeyroux -saint Jean de la Blaquière.

 Huit heures trente, sur le tarmac de la coopé

Les foldingues de la rando sont rassemblés.

Le mercure dans son tube est anémique

Avec polaires, bonnets et gants ils sont là stoïques

Haut les cœurs ! Allons, marcher sur les traces immortelles

Des antiques pèlerins s'en allant à Compostelle.

Bien calés dans les sièges, on peut se réchauffer

 Annie est debout, ⁿassis ma p'tite dameⁿ adjoint le cocher.

Mais voilà Montpeyroux, les tours de son château

 Verticales, étonnées, saluent les godillots.

Le preux et vaillant Jean François mène la troupe

 Du GR ancestral il connait bien la route.

 Dame Angélina encoucounée dans sa doudoune

Prie le ciel de ne pas se geler la minoune.

Eole ce jour-là s'époumone avec cynisme

Dominique de Gleizes, experte en cyclisme

Pour cheminer nous fait mettre en ringuette

Et chacun a son tour vient prendre la tête.

Bernadette de Grenoble, en psycho avertie,

Au fils de Chronos tente de se dissimuler.

Sous son heaume noir à nasal, de petits trous percés.

La feinte est vaine. Le régisseur des vents en rit.

La frêle Solange heureusement n'est pas venue,

Car une saute de vent l'eut envoyée dans les nues.

 Les silhouettes courbées telles des polichinelles,

 Atteignent Arboras dans un ultime effort.

Perché sur sa colline un ancien château fort

De l'accès au Larzac en fut la sentinelle.

 Jean François, notre pilote émérite a un doute.

Il est dubitatif il s'interroge sur la route.

Las ! Du chemin de Compostelle on a changé les coquilles.

Sur le chemin à prendre un moment il oscille,

Il hume le vent et comme un vieux baroudeur,

Avec autorité emprunte, le chemin plus en hauteur.

  Le long du Lagamas, les yeuses abritent le chemin

Qui laisse sur sa gauche le rocher des deux vierges.

Ces deux sœurs de saint Fulcran ou bien de saint Guillem

Se dressent  sur le piton pour allumer des cierges.

 Soudain dans la vallée une cloche sonne sonne 12 fois

L'énergie est épuisée, les estomacs vides sont aux abois.

 Voici la Métairie Vergnes, qui pour manger nous offre à l'abri, un talus.

 Le fermier, sa femme et son chien nous souhaitent la bienvenue.

 Des sacs surgissent saucissons, pâtés, soupes et sardines.

En rando c'est l'usage, ce n'est pas la cantine.

Et comme de coutume tous à l'unanimité

Consacrent ce moment com' le meilleur de la journée.

 Ici pas question de lutte des classes, la devise est

 Liberté, égalité, fraternité, tous unis en randonnée.

Alex, guidé par son inconscient collectif,

À tout un chacun et chacune offre le digestif.

 Il est temps : Jean François a plié le couteau,

 Déjà Angélina endosse son manteau.

 Au car il faut être à l'heur', que personne ne traine derrière".

Et la chenille redémarre vers St-Jean-de-la-Blaquière. 

Le superbe sentier zigzague devant nous,

Et nos regards s'attardent sur le mont Puech Bouissou.

Le deux Vierges nous montrent leurs beaux derrières antiques

Michel Cornée comme d'hab, s'écrie ⁿc'est magnifiqueⁿ !.

 Saint jean est en vue, par deux ponts le sentier franchit

 Les ruisseaux Catarenque et le Sainte Marie.

Que de belles demeures le long de la grande rue !

 Que de portes ancestrales s'offrent à notre vue !

Le car est ponctuel, il est là, il nous attend.

Mais surprise, dame Angélina sonne de l'olifant.

"Oyez les randonneurs, venez gourmandement déguster,

Ce modeste gâteau que c'est moi qui l'ai fait".

 Du soleil, des paysages, de beaux sentiers, des villages typiques, de l'allégresse,

                                                                What else?

 M. et A. SECO

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 19 NOVEMBRE 2017

 

CAMPLONG : L’ARBORETUM ET TABLE D’ORIENTATION

 

 

En ce dimanche de novembre ensoleillé, notre bus, presque plein, nous emmène à Camplong, petit village des Hauts Cantons de l'Hérault, non loin de Graissessac. Michel a bien peaufiné ce circuit et nous distribue, en plus de la carte habituelle, un descriptif  de ce que nous allons découvrir.

 

 

 Pour nous imprégner du site, dès le départ, nous empruntons le Chemin du Mineur et passons près d'un ancien puits de mine. Les mines de charbon de Camplong ont fonctionné jusque vers les années 1960 ; et après la fermeture des souterrains, l'exploitation à ciel ouvert a pris le relais permettant de prolonger l'activité minière de la région. Depuis, les crassiers ont été réhabilités avec la création d'une nouvelle forêt.

 

Nous voici partis avec pour objectif la table d'orientation du Pic de la Caumette (772 mètres!). Un premier passage à gué, et hop ! puis un deuxième, et hop hop ! Et nous attaquons une longue montée douce mais tenace  jusqu'au Col de la Pause, le bien nommé... La plupart des valeureux randonneurs font l'aller-retour jusqu'à la table d'orientation d'où ils sont grandement récompensés par une vue à 360 degrés entre Méditerranée et montagne.

 

            Pique-nique au Col Sans Nom -hé oui ça existe !-  et nous prenons le chemin du retour avec vue sur le Parc éolien de Camp Nègre sur le versant opposé. Mais après les chaudes caresses du soleil de la matinée, nous descendons côté ubac (à l’ombre) de la vallée ce qui nous frigorifie. En surplomb du ruisseau le sentier est parfois bien abrupt mais une main courante nous rassure dans la descente où les feuilles de châtaigniers forment un tapis épais et traitre.

 

En nous rapprochant de la rivière, nous entrons dans l'Arboretum paléobiologique des Monts d'Orb avec ses nombreux bancs qui accueillent les promeneurs, ses pins Laricio, ses noisetiers, ses chênes et ses châtaigniers dont les minuscules fruits jonchent le sentier -signe de sécheresse intense en cette année 2017-. Les châtaignes ont été la nourriture des Camplonnais dès le 15ème siècle. Et ça et là, nous rencontrons les anciens seigneurs de la forêt, dont l'arbre percé. L'eau claire  et limpide de l'Espaze bondit sur les rochers gris et dorés et forme des piscines naturelles bien tentantes.

 

Un dernier petit détour pour découvrir l'Aqueduc sur le ruisseau de la Roumégouse, en très bon état, construit en 1890 pour arroser jardins et prés en contrebas, et orné de jolies sculptures religieuses d'un certain Denis qui a gravé son nom au milieu de l’édifice.

 

Nous revenons à Camplong en passant près du Puits Durand, un des 10 puits  de fond du bassin houiller de Graissessac, puis par la rue Ferdinand Fabre, homme de lettres et romancier né à Bédarieux en 1827, qui fut candidat à l'Académie Française où il avait de fortes chances d'être élu, mais qui eut la mauvaise idée de mourir cinq jours avant son élection. Il passa une bonne partie de sa jeunesse chez son oncle, curé de Camplong .

 

Ce village minier connut son apogée au début du 19ème siècle où il comptait environ 2000 âmes. A la fin des années 1950, l'activité minière permettait encore à 600 habitants d'y vivre. En 2017, la population est autour de 200 personnes.

 

A l'arrivée, Violette nous attendait avec un bon goûter de gâteaux roulés au Nutella et à la confiture d'abricots qu'elle avait préparés pour la circonstance, étant native de Camplong.

 

Merci Violette et merci Michel de nous avoir fait découvrir cette région bien cachée.

 

 

 

Lucie

 

 

 

 

Descriptif de la région de Camplong fait par Michel :

 

Arboretum de l'Espaze :

 

Le bassin de Graissessac est aux Monts d'Orb ce que le pays minier d'Alès est aux Cévennes : un ancien terroir industriel reconquis par la nature, un paysage imprégné du labeur des hommes.

 

 

 

L'Arboretum paléobiologique des Monts d'Orb :

 

La mise en valeur du profond vallon de l'Espaze , dans lequel est inséré le village de Camplong, intervient à la suite d'une longue période d'extraction de la houille dans ce pays.

 

Quelle idée lumineuse de présenter aujourd'hui, au cœur du massif le plus ancien de l'Hérault (600 millions d'années) les plantes actuelles qui couvrent les coteaux de schistes, de grès, de granit et celles pétrifiées à l'époque carbonifère (300 millions d'années) qui ont pour nom calamites, pécopteris, sigillaires !...

 

C'était, pour la plupart, des fougères géantes qui poussaient au bord des marécages sous un climat tropical.

 

 

 

A voir en chemin :

 

Camplong : église et vierge en bois 18ème ; ancien puits de mine et crassiers réhabilités ; Arboretum paléobiologique des Monts d'Orb le long du ruisseau l'Espaze ; forêt domaniale des Monts d'Orb (pins Laricio de Corse) ; belvédère du Mas Castel.

 

 

 

Dans la région :

 

            Chapelle Saint-Sauveur 12ème (détruite en 1936) ;

 

            Graissessac : église et temple moderne avec croix grès 17ème ;

 

            Exploitation de charbonnage et ancienne fabrique de clous (1769).

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 8 OCTOBRE 2017

 

DE VILLECUN AU COL DE LA DEFRICHE – LA CHAPELLE DE ST AMANS

Départ à 8h30 pétantes … ou presque ...  et sous un beau soleil.

 

Le car est presque rempli et la bonne humeur est au programme. Notre  chauffeur force notre admiration au passage d’un petit pont en épingle à cheveux où, après de précises et adroites manœuvres au millimètre près, nous continuons notre route jusqu'à VILLECUN.

 Nous voici tous partis derrière Jean-Marc dans les belles couleurs d'automne des érables de Montpellier qui font de somptueux contrastes avec les chênes toujours verts. Nous avançons sur un large chemin et faisons notre première pause à une petite chapelle creusée dans un  bloc de grès par le dernier curé de Villecun en 1860 : Notre Dame de Falgaret -nom qui viendrait du mot fougère-. Elle est toujours ouverte et respectée de tous avec des témoignages de foi d'une grande simplicité : pommes de pin, bouquets de fleurs, textes, cartes…

La nature est généreuse même en temps de sécheresse et les affamés du petit matin croquent des châtaignes crues -excellentes parait-il - ou dégustent des arbouses. 

Nous parvenons au village de Lavalette et là, une dame avec un accent hollandais sort en voiture d'un chemin  pour nous avertir  des dangers que représentent les chasseurs  partis à 5 heures du matin chasser la palombe et qui sévissent encore. Un petit tour en ville pour admirer le château classé, restauré au 17ème siècle, qui donne -de loin-  un aspect noble au village mais qui, hélas, ne se visite pas.

Nous continuons de monter tranquillement  parmi les buis déjà roussis, puis sur un large chemin au milieu des champs de fougères brunes et dorées, avec ça et là une palombière.

Arrivés sur la crête, la Chapelle Saint Amans, perchée à 679 mètres d'altitude au milieu de nulle part, sera notre halte pour le pique-nique. Les plus esthètes s'installent face au massif volcanique de l'Escandorgue et du Caroux, et profitent de ce magnifique paysage où les éoliennes rompent la monotonie et animent les discussions.  Au-dessus d'un vallon de fougères, une crécerelle exerce sa chasse subtile  -cela est un fourchelangue destiné au lecteur-. D'autres petits groupes, des agathois surtout, bien craintifs du vent qui n'est qu'une douce caresse, s'installent de l'autre coté et tournent leurs regards en direction de la mer et du Cap. Dans cette chapelle Saint Amans du 14ème siècle, (fermée pour nous), les agriculteurs venaient en pèlerinage avant les récoltes ou avant les intempéries.

Au moment du départ, après le meilleur moment de la journée agrémenté par une mini sieste , arrive un autre groupe de randonneurs qui séduit deux de nos belles randonneuses...qui  préfèrent  les suivre plutôt que notre charmant Jean-Marc !

Le retour est confortable et offre de belles échappées sur le mont Baudille,  la plaine du Lodévois, le lac du Salagou, le Liausson et la A75 !! Un vol de palombes, probables rescapées du massacre matutinal, nous accompagne. Et un hêtre vieux de 600 ans monte la garde au bord du chemin.

Une rando douce et agréable avec des pauses pour prendre des photos et faire une petite sieste post prandiale  sous le ciel bleu.

Une randonnée accessible à tous : la preuve, pour une fois Chloé ne s'est pas endormie dans le car au retour. Merci à Jean-Marc et Elin.

 

                                                                                                                        Lucie.

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 24 SEPTEMBRE 2017 écrit à 4 mains

 

LE LAC DU SALAGOU, LE CEBEROU, CELLES

 

 

PREMIERE PARTIE : FABY

 

Et bien, les randos des Seco c'est pas du gâteau ! J'avais déjà mentionné une fois qu'Annie et Michel devaient avoir des ancêtres sangliers, je peux aujourd'hui confirmer. Ils nous font à chaque fois passer dans des endroits pas possibles que seuls ils sont capables de dégoter. Je sais pas moi, ils doivent passer des jours et des jours penchés sur une carte et à arpenter nos collines. Mais pour notre plus grand plaisir, ça va de soit.

 

            Nous descendons du bus après le village de Liausson pour découvrir que nous allons partager un tronçon de notre parcours avec 2 000 vététistes. Deux mille ! Pompiers, hélicoptère, organisateurs et rubalise encadrent cette manifestation sportive. Nous nous armons de sifflets afin de prévenir nos camarades randonneurs de l'arrivée de groupes de cyclistes et nous rangeons très souvent sur le bas côté pour les laisser débouler dans les ruffes à leur aise. Mais nous prenons du retard sur notre horaire. Enfin, nous bifurquons en longeant les rives du lac vers le village de Celles. C'est dimanche, les abords du lac sont envahis de monde. Une foule de curieux se presse dans les ruelles autour d'étalages de "puces" diverses. Le hameau renaît de ses cendres.

 

            Nous empruntons un chemin derrière la mairie et l'église et entamons notre montée sous un soleil de plomb. L'air embaume le fenouil que nous foulons de nos gros godillots. Le thym par contre est complètement sec du fait de la sècheresse de cette année. Cette chaleur inattendue après des jours de refroidissement nous surprend. Aurons-nous prévu assez d'eau pour éviter la déshydratation ? La pente est assez rude. Enfin, un bois de chênes verts nous offre un peu de son ombre. Il nous faut repérer les cairns et bouts de ficelles placés là par nos deux meneurs car le sentier disparait sous les feuilles mortes. Ouh ! Ouh ! crie t’on d'un bout à l'autre de la colonne de marcheurs pour se repérer à la voix. La chaleur nous accable. Pas un brin d'air sous cette canopée persistante. Deux ou trois petits écarts du tracé afin d'admirer les points de vue sublimes que nous offre notre position en hauteur. D'accord, ça valait le coup de grimper jusque là rien que pour ses magnifiques panoramas. Mais maintenant il faut redescendre vers notre point de repas au bord de l'eau et la descente est raide. En plus, il y a des "tréquipices" ! -devine qui pourra-.

 

            Après le repas, je ne veux plus bouger de là. La chaleur, la digestion aussi certainement, moi je veux rester là à l'ombre et dormir. Certains se sont rafraîchis en allant faire quelques brasses dans le lac, les veinards avaient prévus un maillot... Enfin, pas tous.

 

            Le retour se fait donc encore et toujours sous ce soleil qui nous écrase et nous échauffe. Le manque d'eau se fait sentir pour beaucoup car nous buvons plus que d'habitude. Peu d'ombre sur ces chemins rouges. Les arrêts se font plus nombreux. Chaque petit arbre devient un trésor. L'herbe sèche crisse sous nos pas. Certaines commencent à donner des signes de faiblesse, la tête commence à leur tourner et elles sont sujettes à quelques vertiges. Arrivés au bord de la D 148 notre groupe ne veut plus avancer plus loin et s'installe sous un bosquet. Le bus nous récupèrera en passant. Il a du faire au moins 4 arrêts car les groupes se sont dispersés. Nous nous jetons comme des assoiffés sur la glacière remplie de boissons fraîches. Complètement dévalisée. A croire que nous avions traversé un désert !

 

            Soyez indulgents si mon récit vous semble un peu brouillon. Il nous faudra peut-être refaire cette sortie en plein hiver pour pouvoir le remettre au propre afin de savoir qui était où et qui a fait quoi. Mais sûr, celle-là nous ne l'oublierons pas.

 

            Merci à vous deux de nous créer à chaque fois de quoi se souvenir de vos sorties hors des sentiers battus.

 

DEUXIEME PARTIE : Michel SECO

 

 

 

Après que les tiraillements des estomacs furent apaisés par une déclinaison de mets dignes d'un trois étoiles : sardines à l'huile, jambon, saucisson de La Caune, foie gras sur canapé, avec en

 

enfilade : puddings, chocolat, caramels et autres friandises, le tout arrosé d'un savoureux saint Chinian et conclu par un délicieux Arabica, sur le coup de sifflet du guide, la troupe lui emboîta le pas, non sans quelques jérémiades provoquées par la pesanteur des panses rassasiées. (ouf !).

 

Le tandem qui pilote précise l'itinéraire : nous allons, par La Gabache, petite colline sur les flancs du Cébérou, atteindre à travers canyons et ruffes, la piste qui chemine jusqu'au bourg de Celles afin de rejoindre notre vert vaisseau qui nous attend au parking.

 

Le soleil a déjà dépassé le zénith, la troupe maintenant s'étire comme une colonne de fourmis étant aller chercher loin leur pitance. Un rassemblement à lieu où l'on décide de former deux

 

groupes : les plus prudents suivront la piste cavalière qui contourne le Cébérou, les plus téméraires exploreront un passage inédit dans les méandres tourmentés d'un possible sentier, dont on doit retrouver les repères laissés par de précédents aventuriers. Les deux groupes devront faire, en principe, jonction à Celles. Ainsi soit- il. Les choses allant bon train malgré quelques

 

égarements bien légitimes vu la difficulté du parcours, la piste est enfin rejointe. Après une courte pause, la file reprend son pas après qu'elle soit avertie que c'était la dernière station avant le désert.

 

Sous les traits d'un soleil ardent, la jonction s'annonce proche, déjà certains imprudents ayant épuisé leur réserve d'eau ou ayant trop peu protégé leur tête par l'oubli d'un chapeau, donnent des

 

signes alarmants. Au décompte lors d'une pause, trois manquent à l'appel : Dominique, Jocelyne la belge et la guide Annie. Dominique nous alarme de loin que Jocelyne est au bord du malaise. Un plan d'urgence est alors élaboré grâce à la téléphonie sans fil ; on laisse la malade et son infirmière rejoindre la route afin que le car détourné du trajet prévu, puisse les récupérer.

 

Les deux groupes se rejoignent enfin sous un maigre bosquet salutaire sur une aire prés de la route. Certains jetant l'éponge n'iront pas plus loin. Le reste, sur l'injonction de la meneuse toujours en contact Hertzien, va tenter d'atteindre le Mas Riri et attendre le bus tant désiré.

 

Cela est ainsi fait. Le bus embarque les quelques uns du mas, ensuite ceux du bosquet et pour finir les derniers naufragés de cette folle équipée. Un deux trois ….quarante neuf. Ouf ! le

 

compte est bon, Annie est rassurée, rentrons à la maison.

 

 

 

ANNEE 2016 - 2017

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 18 JUIN 2017

 

OCTON ET LES DOLMENS DE TOUCOU

      C'est notre dernière sortie de la saison 2016-2017. En effet, de mi-juin à mi-septembre nous interrompons nos randonnées. Peut-être vous demandez-vous pourquoi ? Mais tout simplement parce que nous savons combien nos chemins peuvent être de vraies fournaises en été sous le soleil de plomb du climat méditerranéen. D'ailleurs, la randonnée de ce jour était programmée en janvier mais reportée pour cause de mauvais temps. C'est Serge qui nous mène sous un soleil déjà accablant. Il faut dire que la canicule qui sévit depuis plusieurs jours n'arrange pas les choses.

 

     Serge nous propose de parcourir une partie du PR en le prenant à l'envers car ainsi nous pourrons allonger la boucle avec un détour par les dolmens. Il serait dommage de zapper le plateau du Toucou où sont érigés 11 dolmens et 2 mégalithes. Nous prenons donc à gauche de l'église en direction des moulins tout en longeant la rivière. La piste monte un peu et l'ombre se fait extrêmement rare. Dès qu'un arbre nous prodigue son ombre bienfaisante, nous nous agglutinons sous sa ramure tel un essaim. Enfin, nous quittons ce grand chemin carrossable et prenons à droite un sentier qui descend raide sous les frondaisons. Les cailloux roulent un peu sous nos chaussures, prudence ! Petit moment de fraîcheur au passage à gué. L'eau est bien fraîche et chacun y trempe les mains voire même sa casquette- de rigueur avec ce soleil écrasant. Une corde assure le passage et la montée qui peut être bien glissante par temps de pluie. Mais ce n'est point le cas ! C'est quoi ces petits machins dans l'eau ? Oh ! Des bébés crevettes ! La petite Chloé revient vite sur ses pas pour observer les minuscules crustacés.  Cette sente bien ombragée est belle mais après une descente raide c'est la montée qui l'est à présent et avec cette chaleur certaines ont des vertiges et se ménagent des temps de pause de plus en plus répétés. Ouf ! En voilà la fin. Nos compagnons nous attendent à la Chapelle de Roubignac. Pause photo, pause découverte et désaltération. On referme la barrière et c'est reparti pour un passage au soleil puis à nouveau en sous-bois jusqu'à l'arrière des ruines du château de Lauzière actuellement en cours de rénovation. Et c'est reparti pour un bon rampaillou qui nous mène sur le plateau. A gauche, nous pouvons voir un tumulus mais c'est à droite que nous nous dirigeons vers une ombre bienfaisante pour notre meilleur moment de la journée. Une petite sieste, courte, et nous redémarrons. Serge nous propose 2 options. Vu la chaleur, il serait préférable de raccourcir le parcours. Mais pour les plus, comment dire ... "endurcis"!? il peut très bien continuer le tracé prévu au départ. Plus de la moitié décide de retourner sur Octon à peine à 20 minutes de marche. Ces coquins-là s'attablent au café du village et se désaltèrent joyeusement d'un panaché et autres boissons bien fraîches pendant que l'autre tiers du groupe va découvrir par les chemins poussiéreux, sous une fournaise infernale, les dolmens du Toucou. C'est assoiffés et vidés, comme leur réserve d'eau, qu'ils nous rejoignent 1heure 45 plus tard.

 

     Allez ! On sort la glacière et direction les bancs et l'ombre du parc en bord de rivière. Les gâteaux, biscuits, salade de fruits -oh la bonne idée !- sont déballés pour fêter comme il se doit cette dernière sortie. Il y en a même qui "déballent" leurs pieds de leurs chaussures pour faire trempette.

 

Une bien belle randonnée. Dommage que cette chaleur caniculaire nous ait autant incommodés. Mais nous nous sommes bien rattrapés au café et au goûter, en bonne et joyeuse compagnie comme toujours. Non mais, où avez-vous vu nos randonneurs se laisser abattre ?

 

Bonnes vacances à tous et merci à Serge, Jean-Paul et Bernadette…et moi !!

 

A bientôt, en septembre, pour une nouvelle saison de balades sportives.

 

Fabby

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 4 JUIN 2017

 

SAINT JEAN DE MINERVOIS ET LE DOMAINE DE BARROUBIO

 

            Départ tardif à la grande joie de tous, fixé à 8h30 par décision régalienne, pour une randonnée de 12 kilomètres à partir de Saint-Jean de Minervois, Nous sommes arrivés dans les temps malgré un car poussif dans les montées et grâce aux grands coups de rein des poids lourds de la compagnie et que nous ne nommerons point.

            Nous sommes garés devant la cave coopérative dans le cœur de l'Hérault viticole dans un pays calcaire et nous allons découvrir ses coteaux, ses vignes et ses canyons. Les 39 ou 41 randonneurs -Annie a compté et recompté, mais le compte n'y est pas!-  s'élancent vers Gimios, mais le passage l'un derrière l'autre sur l'étroite passerelle qui enjambe le ruisseau de la Fontaine ralentit fortement les ardeurs. Certaines ont le vertige et Christian les encourage à sa manière.

            C'est à partir du petit hameau de Gimios qu'un fidèle compagnon, qui répond au nom de Irka, décide de nous accompagner tout au long de la route. Nous traversons la place de la Gracieuse : traduction flatteuse de Place de la Roumegaïre qui a suscité bien des allusions ... les Roumegaïre peuvent faire le mourre et même la soupe de mourre quand elles ronchonnent bien. Et  la (ou le) répoutegaïre, c'est encore pire !

            Un chemin étroit longe le ruisseau dit de l'Eglise, heureusement bien ombragé, où un beau crapaud est mitraillé par les photographes ; puis c'est une longue  piste qui nous conduit à Barroubio. Le thym , le romarin et surtout le genêt embaument.

            Vers le Bois de Mounio, propriété privée dont l'accès est interdit, nous pique-niquons à l'ombre car il commence à faire bien chaud. Chloé, la benjamine, sert le saucisson de Lacaune pour l'apéritif avec son grand sourire habituel. Pour le retour, nous surplombons le canyon du ruisseau de Barroubio avec des arrêts au bord des falaises d'où l'on domine la forêt dense en contrebas, qui semble impénétrable pour l'homme. Ces falaises typiques du paysage austère et superbe du Minervois, un pays minéral et sec sous un soleil de plomb qui assèche la bouche. Irka aussi tire la langue et Domi fait un creux avec sa main et lui fait boire toute sa bouteille d'eau : il a bien de la chance, cet animal !

            De nombreux arrêts sont nécessaires lors de la remontée sur l'autre versant du canyon et les buissons épineux n'épargnent pas les cuisses des randonneuses et randonneurs en short. Nous faisons une belle pause méritée assis sur les murets du Domaine de Barroubio dont certaines randonneuses connaissent la propriétaire et lui rendent une petite visite.

Nous laissons le canyon de Dieuvaille de côté et arrivons à l'Eglise du Trou à Saint-Jean de Dieuvaille, où Dominique (l'autre) fait deux belles chutes sur son chemin de croix. Heureusement, elle n'est pas trop amochée. Les tombes anciennes donnent un aspect paisible au cimetière qui jouxte l'église, présente sur les lieux depuis le 10ème siècle, elle-même abandonnée mais heureusement hors eau.

            Puis c'est la remontée du Trou vers  les terres blanches et les coteaux où les vignobles sont tirés au cordeau .

            Il fait chaud, il fait soif : la glacière est là, remplie de boissons bien fraiches et Annie a préparé deux bons gâteaux géants. Les plus assoiffés continuent jusqu'à la cave coopérative acheter du muscat petit grain, le meilleur de l'Herault.. (une appellation...)

            Merci encore à Annie et Michel pour cette belle journée.

Prochaine randonnée : OCTON menée par Serge. Départ à 9h00, cause élections

Lucie (aidée de M.C. pour certains passages)

 

 

Gîte des Châteaux Cathares

 

Du 25 au 28 mai 2017
 

 Pour ces congés de l'Ascension, Annie et Michel nous ont concocté un séjour mi- sportif, mi -culturel, qu'une vingtaine d'adhérents a partagé... Ils ont choisi une région particulière : les Corbières  aux paysages changeants : garrigues, rochers sculptés, vignes, champs et hauts lieux chargés d'Histoire avec ses "citadelles du vertige" très impressionnantes ...
Pour cela un gîte atypique : ancienne gendarmerie en ruine, rebâtie, remodelée en appartements décorés très personnellement par ses propriétaires (des chanceux ont même eu droit à une "suite"!)

 
Jeudi : découverte du château d'Aguilar (Aigle) sous une chaleur étouffante, accablante :"mise en jambe" nous avait assuré Annie!... Repas en commun le soir (et après pétanque obligatoire )


 Le vendredi : Quéribus, théâtre  de la croisade contre les hérétiques. Il fut le dernier bastion à tomber aux mains des "Français". Très surprenant, intimidant même, il se "mérite"! Partis de  Cucugnan, nous avons emprunté un "raccourci" assez raide, au milieu de la garrigue, pour arriver au pied du château (très couru par les touristes...) Restauré, il est l'un des mieux conservé : le logis du châtelain, avec un pilier gothique (que Serge n'a pas vu!) est imposant. Après un escalier en colimaçon, le panorama qui s'offre à la vue est superbe : la chaîne des Pyrénées avec le Canigou encore enneigé, le massif des Corbiéres, les Fenouillèdes, la tour de Tautavel, Peyrepertuse...
Au retour visite de Cucugnan rendu célèbre par son curé et son moulin ; d'aucuns ont visité la boulangerie avec intérêt (et même avec un "certain" intérêt !) d'ailleurs, le pain y est de qualité, ensuite petite projection sur une version remodelée du "Curé de Cucugnan" (fraîcheur de la salle ...traîtresse !). Le repas du soir fut l'occasion de déguster les moules farcies de Violette (un Merci "gastronomique").

 
Samedi en route vers le majestueux, l'imposant, le grandiose, l'impressionnant !!  (tous les superlatifs  ne suffisent pas à recréer l'émotion à sa vue!) Peyrepertuse (la roche percée). Nous partons d'un bon pied du village de Duilhac pour nous hisser vers cette citadelle.  Malheureusement la brume nous cache le sommet). Le paiement effectué, chacun à son rythme grimpe sur les différents degrés de la forteresse, tantôt par un sentier, tantôt par un escalier "moderne". Heureusement le ciel se dégage et nous permet de savourer de tous côtés le panorama à "couper le souffle" : à proximité, Quéribus, Bugarach,...enfin partout "plein les mirettes"!!!
Nous profitons d'un espace pour nous restaurer et profiter des superbes vues...tout en discutant des différentes possibilités pour l'après midi : le musée préhistorique  de Tautavel (non Dominique, pas "Tatauvel".!), le château de Padern ou bien le repos au gîte ...! Le musée se révèle très riche en vestiges du "très" lointain  passé. Visite à la miellerie  et glace à la pistache pour Serge (ouf...)
Dernier repas (tous les "restes" mis en commun) et succulentes omelettes par les Chefs.

 
Dimanche en route vers le site grandiose des Gorges de Galamus, classé site protégé : étroites, profondes, découpées, aux formes tourmentées par la rivière Aggly, vraiment un enchevêtrement de reliefs ! la route étroite donne le frisson aux conducteurs (et aux passagers!!). Un petit endroit sympa pour le pique-nique au dessous de l'Ermitage St Antoine  et retour vers la civilisation "agathoise"...

 
Vraiment merci à Annie qui s'est démenée pour trouver ce gîte atypique : des logements hors du temps, un calme serein, des hôtes charmants (croissants XXL...), bref un séjour "grand bol d'air pur".
Encore un grand merci à Annie (sans oublier Michel...)
 

Marie Claude

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 21 MAI 2017

 

LES PRESQU’ILES DU SALAGOU

 

(ou les randonneurs au pays des ruffes)

 

Annie et Michel nous emmènent au pays des ruffes sur un parcours inédit, non balisé, sous un beau soleil. Nous arrivons en car sur un parking déjà bien plein, mais nous tournons le dos à la foule venue profiter des berges du lac et nous dirigeons vers la presqu'île (ⁿpeninsulaⁿ en latin ) de Rouens.

 

Quelle explosion de couleurs ! Le bleu du ciel, son reflet dans le grand lac bleu, le rouge ⁿoxyde de ferⁿ des roches, le jaune lumineux des genêts en fleurs, le parme des chardons tendres à croquer –ou presque-, le bleu des vipérines (merci à Chantal pour la précision botanique).

 

Nous prenons un peu de hauteur, doucement au début et le contraste entre la terre rouge et le bleu du ciel est éclatant. Et nous voici au pied des premières ruffes qui plongent vers le lac ; et c'est parti pour le premier exploit de la journée : chacun attaque la montée sur la pouzzolane à sa façon, soit en se faisant tracter par Pierre qui en est premier de cordée, soit en solo en surmontant la crainte du dérapage. Et ce n'est que le début.

 

Pour atteindre le sommet -253 mètres d'altitude, ce n'est pas rien- Pierre sort de son gros sac une corde et hisse les dames qui lui en savent gré... Au sommet, un repos mérité pour contempler les nombreuses barques de pêcheurs qui passent en silence sur les eaux bleues du lac. La descente est raide mais facilitée par la corde arrimée dans les endroits critiques par nos organisateurs, surtout que parfois il n'y pas de branches pour s'accrocher mais seulement des genêts ⁿscorpionsⁿ qui piquent bien. Le chemin est bordé de buis, de chênes verts, de champs de chardons parme, d'orchidées roses, d'iris d'eau au milieu des roselières entre les deux presqu'îles .

 

La deuxième presqu'île, La Sure, est un amoncellement de ruffes de pouzzolane qu'il faut monter et descendre sans cesse. Les plus sportifs montent au sommet -321 mètres- et l'autre groupe fait le tour pour se rejoindre au bord du lac pour le pique-nique et la baignade en compagnie des colverts. Endroit de charme avec ombre et soleil, propice à la sieste.

 

Et c'est reparti au milieu des ruffes : le paysage a un aspect lunaire. On a l'impression ⁿd'être ailleursⁿ, sur la planète rouge ? Il faut monter, descendre, la trace du sentier disparait dans ce gravier pourpre qui roule sous la chaussure. Quel contraste avec la plage accueillante que nous venons de quitter ! Deux intrépides escaladent  La Roque jusqu'à la croix et descendent en rappel.

 

Entre deux passages dans les ruffes, nous longeons des criques ourlées de blanc et de vert et Serge, le pêcheur, scrute le fond de l'eau et nous montre les ombres des carpes, des brochets et des silures.

 

A l'arrivée, la glacière nous attend avec des boissons bien fraiches  et oh combien méritées !

 

Merci Annie et Michel de nous avoir montré cet aspect inédit du Salagou. Nous nous sommes endormis le soir heureux en comptant, non pas les moutons, mais les ruffes : montée, descente, montée, descente, dans un kaléidoscope ⁿrufféⁿ de couleurs.

 

Lucie

 

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 7 MAI 2017

 

LE TOUR DU PIC SAINT LOUP

 

     Alex s'étant gravement blessé au talon d'Achille, ce sont Serge et Patou qui ont relevé le défi de mener la randonnée prévue ce jour. Défi, car le circuit souffre d'un manque certain de balisage clair.

 

     "Classé site Natura 2000, le Pic Saint-Loup culmine à 658 mètres au-dessus de la mer, au cœur des garrigues de Montpellier. S'élevant de façon insolite entre Cévennes et Méditerranée, la montagne a toujours intrigué les Hommes si bien que le sommet conserve toujours les vestiges d'un très vieux passé riche d'histoires et de légendes." *

 

   Le départ se fait du parking du village de Cazevieille. En ce dimanche d'élection présidentielle la mairie est ouverte et la gendarmerie veille. Nous allons entreprendre le tour du Pic par sa face Nord à l'abri du vent et sous les frondaisons des chênes-verts. Le tracé n'est pas évident. Du jaune, du bleu, du rose ... Chloé se blesse, le temps de la soigner et voilà un groupe d'une dizaine de randonneurs détaché du groupe de tête. Ah la la ! On ne dira jamais assez d'attendre les serre-files aux intersections. Bref, les voilà perdus. Ils filent tout droit sur un sentier balisé de bleu alors qu'il fallait prendre à droite un sentier balisé en jaune. Vive l'invention du téléphone portable ! Après une bonne demi-heure de marche ils retrouvent le parcours. Le groupe de tête les attend, enfin, au bord des vignes du Pic Saint-Loup. Nous sommes alors dans la vallée entre l'épine dorsale que forme le Pic à notre droite et la falaise de l'Hortus à notre gauche. Ici aussi les sentiers se font nombreux mais cette fois tout le monde suit sans problème. Il se fait tard, nous avons pris du retard et sommes loin d'atteindre les ruines du château de Montferrand où nous attendent quelques amis ex-randonneurs pour partager notre repas. Surtout que cette fois c'est la tête du groupe qui va un peu trop vite et doit revenir sur ses pas; égarée à son tour. Vraiment, le balisage manque de précision.

 

    Enfin nous voilà au château. Du haut de son belvédère naturel, nous embrassons une superbe vue panoramique sur les Cévennes, la mer Méditerranée, le Mont Ventoux et par temps encore plus clair, le Canigou. Les groupes passent et se succèdent. Que de monde en ce lieu de balade populaire! Serge, le roi des impedimenta, sort de son barda : fromage, chocolat, bandana, casquette… et que sais-je encore.

 

    Nous revoilà partis pour rejoindre le GR 60 côté Sud du Pic. Une satanée montée ralentit les plus fragilisés par des troubles de santé : diabète, mal de dos, mal de pieds ou genoux. Heureusement que quelques bonnes âmes se préoccupent d'eux et ne les abandonnent pas à leur sort, prodiguant réconfort et encouragement. Enfin la descente vers Cazevieille. Nous prenons le vent en pleine face. Ce côté est hyper fréquenté. Certains le parcourent à la course; on se demande comment ils ne se brisent pas les chevilles sur toute cette pierraille. Au loin, nous apercevons la Grande Pyramide de l'architecte de la Grande-Motte, Jean Balladur, qui s'est inspiré de la forme du Pic pour modeler son immeuble.

 

     Miam ! Un délicieux cake maison nous attend aux abords du car. Merci Patou ! Et merci à Alex, Serge et Patou pour cette superbe sortie.

 

     Fabby

 

 

 

* Office du Tourisme, Grand Pic Saint-Loup, St-Mathieu-de-Tréviers.

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 23 AVRIL 2017

 

LES GORGES DE COLOMBIERES

 

Ce dimanche 23 avril Marie France devait nous amener à la Tour du Pin, près de Vieussan. Làs, une malencontreuse entorse l’a privée, provisoirement, de l’usage de ses pieds… C’est donc Michel Cornée qui l’a remplacée au ⁿpied levéⁿ, via les Gorges de Colombières ; circuit connu mais toujours aussi agréable à redécouvrir. C’est en co-voiturage et à 9h (pour une fois !) cause élections, que la trentaine de présents s’est élancée courageusement sur l’escalier qui démarre la randonnée : nous sommes donc partis du ⁿbon piedⁿ. Certains sont même partis ⁿpied au plancherⁿ (auraient-ils des ⁿpieds d’athlète ? ⁿ) sur l’ancien chemin muletier.

 

Il faut avoir ⁿbon pied, bon œilⁿ pour grimper ces marches ombragées au travers des chênes et châtaigniers, le long du ruisseau d’Arles et même faire des ⁿpieds et des mainsⁿ pour franchir quelques passages dans un chaos rocheux. Vincente a même failli ⁿlâcher piedⁿ, mais après un en-cas réconfortant, elle est repartie du ⁿpied gaucheⁿ, en mettant précautionneusement ⁿun pied devant l’autreⁿ ! Il est vrai que la vue sur le roc de la Tchaque, de Bretouyre, sur la paroi d’Arles, avec leurs formes fantomatiques, encouragent la montée. Les habitations troglodytes permettent une halte et ceux qui ont le ⁿpied fermeⁿ peuvent découvrir cet ancien habitat ainsi qu’un ancien foyer servant à faire sécher les châtaignes et à la fabrication du charbon de bois.

 

Continuant la montée, le paysage s’ouvre sur des vasques d’eau transparente jusqu’au hameau de La Fage, du 17ème siècle, très bien restauré en gîte. Là, nous et nos ⁿpiedsⁿ , méritons et le repas et le repos ; certains vont jusqu’à tremper leurs orteils dans le ruisseau glacé !!

 

Après s’être restaurés, nous repartons de ⁿpied fermeⁿ, par le chemin des Fleysses (de l’occitan signifiant ⁿcourbesⁿ et ⁿsinuositésⁿ). Ce chemin fut emprunté tout au long des siècles par les romains pour des échanges commerciaux, par les bergers, et… par les randonneurs depuis fort longtemps aussi!! Peu de fleurs : de timides violettes, quelques boutons d’or, un ⁿpréⁿ d’asphodèles devant un panorama grandiose, et de magnifiques houx avec, encore, leurs boules rouges.

 

Le beau temps fut de la partie et cette sortie, malgré la fatigue, restera un magnifique souvenir (un de plus !). Nos benjamins, défiant le dénivelé, la longueur et la chaleur, ont vraiment assuré, sans faiblir, et, visuellement, ont remplacé les mouflons qui ne se sont pas montrés de la journée. Souhaitons que Marie France se remette vite sur ⁿpiedⁿ et remercions Michel qui nous a fait marcher d’un ⁿbon piedⁿ car, finalement, personne n’a ⁿperdu piedⁿ.

 

Marie Claude.

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 9 AVRIL 2017

 

LE BARRAGE DES OLIVETTES A VAILHAN

 

     Quelle belle journée chaude et ensoleillée qui s'annonce ! Les oiseaux s'affairent à construire leur nid, les femelles couvent leurs oeufs, confortablement installées dans cet abri douillet. Et bien, à l'instar de ces volatiles, il semblerait que nombre de nos amis randonneurs aient préféré rester au nid ce matin. Nous ne sommes que 33 participants; pas assez nombreux pour rentabiliser la location d'un car avec chauffeur, malheureusement. C'est donc en co-voiturage que nous nous dirigeons vers Pézenas, Roujan puis Vailhan. Jean-François et Angélina nous précisent bien de ne pas aller au village mais de prendre la direction du barrage des Olivettes où nous trouvons un grand parking arboré. Sur la gauche débute un sentier avec un marquage bleu. Pas de carte pour nous. Nous ne l'aurons qu'à la fin de la journée. Comme ça personne ne doublera le meneur, non mais ! Et je dois dire que nous avons intérêt à bien le suivre car le marquage n'est pas si évident.

 

     Dès le départ ça grimpe sec sur un sentier caillouteux qui ressemble plus à une "ravine" qu'à une sente. Le ciel est bien dégagé et le soleil donne déjà toute sa puissance. Avec l'effort demandé nous nous mettons tous en T-shirt. Angélina nous rassure "Après cette montée nous serons sur un plateau". Belle mise en jambe. Sur le causse, à travers le bois de Rieu Paders, nous nous émerveillons des couleurs que le souffle du printemps sème ça et là. Les cistes cotonneux déploient leurs fragiles pétales et ponctuent notre parcours d'essaims roses. La lavande stéchas, au bord du chemin, se fait plus discrète. Quand aux coronilles et aux genêts, ils embaument l'air de leurs parfums entêtants.

 

     Nous nous regroupons au-dessus du barrage des Olivettes devant deux panneaux informatifs. L'un sur la géologie du lieu, l'autre sur l'histoire du village de Vailhan dont les habitants sont aussi appelés les "rocaires" car le village est entouré de "roques" (roches). Allons bon, Jean-François décide de modifier son parcours et nous voilà affrontant "la piste des poteaux électriques" vers le hameau de Mas Rolland. Boudiou ! Raide de raide cette descente, quant à la montée en face, n'en parlons pas ! Au fond de ce ravin, un poteau fleuri se dresse. Cénotaphe à la mémoire de Simone, une habitante du Mas, qui a fini sa course là, sous les étoiles. Cela nous émeut.

 

    Nous voilà sur la commune de Montesquieu. Ne cherchez pas, il n'existe pas de village de Montesquieu. En fait c'est un regroupement d'hameaux précurseurs à nos actuelles communautés de communes. Les habitants nous y accueillent avec le sourire. C'est agréable. Une villageoise nous indique même comment nous rendre à Paders en évitant de marcher sur la route. Nous devons ensuite traverser une vigne pour rejoindre le chemin qui nous mène à Radier où nous pique-niquons au bord de la Peyne, carrément assis sur le pont, les pieds au-dessus de l'eau. Les réchauds et poêles sont de sortie aujourd'hui car nous faisons Pâquette. Allez hop, les œufs sont battus, les asperges, les champignons et les pommes de terre agrémentent nos omelettes. Chacun a droit à sa part. C'est ça l'esprit de cette tradition, non !? Le partage. Et après ça, ce sont les œufs en chocolat qui circulent. Angélina, elle, nous avait cuisiné un apéritif au Roquefort, miam !

 

     C'est le retour. Cette deuxième partie est moins pittoresque que celle de la matinée. Nous commençons par suivre la route avant de rejoindre une grande piste qui longe la Peyne et le lac de barrage du lieu appelé "la Trouche", en passant par le bois des Issarts pour enfin dominer le barrage lui-même. Notre petite Chloé (5 ans) est fatiguée alors nous chantons et mettons de la musique pour lui donner du courage. Enfin, l'aire aménagée apparaît. Les familles ont envahi le lieu. Les enfants s'ébattent alors que leurs parents pêchent la carpe, se dorent au soleil, ou pour les retardataires cuisent leur repas sur les barbecues à leur disposition. Ils ont bien raison tous ces gens de profiter de cette belle journée de soleil.

 

     Un grand merci à nos guides d'un jour. On ne dira jamais assez le dévouement de nos bénévoles qui prennent sur leur temps libre pour aller reconnaitre de nouveaux parcours, pour notre plus grand plaisir à nous, les suiveurs. Nous n'avions jamais parcouru ce côté du lac. Ce fut une belle découverte.

 

             Fabby

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 26 MARS 2017

 

OLARGUES ET LE PIC DE NAUDECH

En fait cette randonnée initialement prévue le 23 octobre par l'ami Gégé avait été annulée  pour cause de pluie. Aujourd’hui, le soleil nous attendait et le printemps était en pleine explosion .

Malgré le décalage horaire, nous étions un bon groupe de braves lève-tôt prêts à partir à l'assaut des cimes et nous quittons Olargues, classé parmi les plus beaux villages de France, niché dans un méandre du Jaur, par une petite route goudronnée. Un passage à gué nous inquiète car nous avons oublié nos sacs plastique et là, les paparazzi sont postés, caméra au poing, attendant la chute spectaculaire qui ferait les annales ! Mais non ! Pas un orteil ni un poil de mouillé 

Nous grimpons à travers les châtaigneraies : comme vous le savez, le marron d'Olargues est réputé pour sa taille et sa chair sucrée. Dans ce Parc Naturel Régional du Haut Languedoc, nous sommes envoûtés par les effluves des bruyères arborescentes et enchantés par les couleurs printanières. Les merisiers sont en pleine floraison :

Tandis qu'à leurs œuvres perverses,

Les hommes courent, haletants.

Mars qui rit malgré les averses

Prépare en secret le Printemps
ça, c'est de Théophile Gautier !

…et violettes et coucous sortent des bois à profusion.

De l'autre côté de la vallée, la femme allongée du Caroux  baigne dans la lumière pure du soleil du matin, un ravissement des yeux pour tous et toutes ! Et nous continuons notre ascension pendant que Gégé cherche le Nord puis l'Est puis le Sud et que quelques bouillaques cherchent de leur côté Clint Eastwood dans notre groupe et… le trouvent ! D'autres plus sérieux s'interrogent sur l'origine du mot salope : Oui, Oui! Cela vient bien de la huppe fasciée qui gênait les voisins par son nid malpropre et malodorant…la sale huppe ! (appelée puput en occitan).

Pendant ce temps, les chênes-verts et les merisiers en fleurs défilent au rythme lent de nos pas qui nous mènent au col de la Bacoulette. Enfin, le meilleur moment de la journée arrive avec une vue à 360° du haut du Pic de Naudech vers le Somail, l'Espinouse, les monts de Pardailhan et le Caroux. De notre belvédère le regard plonge sur le village perché de Vieussan, lové dans un méandre de l'Orb en contrebas. Nos trois très jeunes sportives font une distribution d'œufs en chocolat tandis que les moins jeunes -mais néanmoins très sportifs- proposent dattes au rhum,  limoncello...

Il est temps de rentrer. Il va falloir serrer les freins !, nous conseille Denis. En effet, dans la descente les freins chauffent. Du col de Courbou, un dernier regard sur l'Orb qui enlace  Vieussan, et plus loin en contrebas, sur les mélèzes dressés en carrés d'infanterie de l'armée romaine. Nous faisons une reconnaissance dans les deux petits hameaux, de Courbou caché au détour du sentier, aux volets tous peints de la même couleur et territoire privilégié des chasseurs et un peu plus loin à celui de Fenouillèdes, bien restauré, tout aussi typique, qui propose même des toilettes  pittoresques aux randonneurs sûrement très nombreux qui passent par là et dans lequel nous observons une pause méritée.

Le pont ferroviaire rouge d’Olargues est en vue, abusivement qualifié de Pont Eiffel, maintenant transformé en piste cyclable. Les 16 kms ont été quelque peu dépassés, mais nous n'avons pas bartassé une seule fois. A l'arrivée, une petite bière bien fraîche tirée de la glacière retrouvée grâce à Annie et Michel. Merci à Gégé et à son assistante Joss qui n'ont perdu personne en route, ou du moins pas pendant très longtemps.

La prochaine randonnée du dimanche 9 avril sera menée par Jean-François. Amenez vos œufs pour faire Pâquette.                                                                            Lucie

 

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 12 MARS 2017

 

SAINT CHINIAN : LES MONTS DE LA GRAGE

 

Ce dimanche, Denis, meneur du jour, avait prévu St Gervais Sur Mare. Les quelques gouttes au matin ont découragé "quelques unes"... mais surtout ont fait que Denis, expert en sagesse, a changé sa destination.

 

Après quelques conciliabules, les Séco se proposent pour nous amener à St Chinian (petit Bourg qui s'est développé autour de l'abbaye de Sanch Anian, d'où son nom).
Chic, nos camarades du vendredi ayant arpenté cette rando la semaine dernière, nous allons les suivre les yeux fermés. Le tracé étant récent dans leur tête, nous ne risquons pas de nous égarer!!

 

Et nous voilà partis ; la pluie a cessé et nous sommes optimistes pour la journée qui s'annonce sans problèmes...

 

Le car nous laisse sur la route précédant le sentier. Confiants, nous y suivons nos meneurs. Un "petit" aller et retour (il fallait bien !) et, discussions à l'intersection de la piste et d'un petit sentier :"C'est par là. -Non, c'est tout droit- Oui, mais il y avait du brouillard."... Après quelques palabres, le sentier est choisi ; plutôt raide !! nous zigzaguons entre chênes kermès, bruyère blanche en fleurs (sans odeur...!), genévriers, cistes, lauriers tin, arbousiers et, surtout, branches mortes dont les bras et jambes de certains vont garder quelques souvenirs cuisants...! Certains même se hasardent à ramasser des asperges sauvages au milieu des ronces!

 

Au bout d'un "certain" moment (et même un moment "certain"), les deux Michel s'exclament : "On n'est pas passé par là!!" Acquiescement des habitués du vendredi... Mais pas question de redescendre...!! Nous continuons donc à monter, grâce à trois ou quatre "pisteurs" qui préparent le passage dans le bartàs en supprimant les branches qui obstruent le passage. Quelques exclamations "Ah j'aperçois les antennes!"... qui nous paraissent bien loin! Et appel au secours au GPS (merci Patou) et là nous voyons qu'à une "centaine" de mètres (dixit Michel), nous allons trouver deux sentiers!! Discussions, car nous apercevons au loin la piste montant aux antennes. Le sentier emprunté est un régal pour nos pieds et...enfin "la piste". Nouvelles concertations...Finalement, presque tout le groupe monte jusqu'à un espace à l'abri du vent où l'on se restaure (ouf). En chemin, nous avons pu admirer le panorama : un bout du Pic St Loup, le Mt St Clair, le Pioch, la mer, les Monts du Haut Languedoc...
Le repas avalé, quelques uns vont poursuivre jusqu'aux antennes mais la plupart préfère  redescendre : d'abord la piste, puis un petit sentier assez raide dans les chênes kermès, débouchant sur un vignoble et, plus bas, au milieu des aubépines en fleurs (qui ne l'étaient pas la semaine dernière) pour enfin, arriver vers le bus.

 

Finalement, nous avons bénéficié d'un temps plus que convenable et de l'expérience récente des "vendrediciens" (les habitués du vendredi!!) Sinon? Plus sérieusement, merci à Annie et Michel qui ont assuré aux "pieds levés" cette rando qui partait mal...!

 


PS: les nouveaux (et les anciens) ont pu mettre en pratique l'expression occitane : bartasser venant de l'occitan "bartàs : endroit plein de buissons et difficile d'accès", ainsi que "dabaler : descendre vite"...entre autre!!

 

 

 

Marie C.

 

Prochaine rando : Gérard le dimanche 26 mars à 18h30 : Le Hameau de la Fenouillade à OLARGUES
ATTENTION AU CHANGEMENT D'HEURE
(rappel pour une certaine randonneuse : ne pas se tromper de sens pour les aiguilles du réveil !) 

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 26 FEVRIER 2017

 

BRISSAC : L’ABIME DE RABANEL

 

     Si la précédente randonnée était sous le signe de l'archéologie, celle d'aujourd'hui est indéniablement sous ceux de la géologie et de la spéléologie.

 

     Nous démarrons notre circuit devant la mairie du charmant village de Brissac, dans le canton de Ganges. Le parc très verdoyant qui longe l'Avèze est absolument enchanteur avec son mini-moulin à eau et son petit pont de pierre que nous traversons. Un endroit parfait pour un pique-nique estival et ombragé. Nous entamons notre montée vers la grotte du Bois long en contournant sur la droite le château et son piton rocheux que nous approcherons au retour. Annie et Michel nous guident sur ce sentier partiellement balisé de jaune et d'orange; mais pas toujours, ce qui engendre quelques incertitudes quant à la bonne piste ou pas. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ces errances nous amusent. Nous les prenons avec philosophie. Peut-être aussi parce qu'elles ne durent que quelques dizaines de mètres... Ce sont de beaux sentiers en sous-bois, bien protégés du vent et du soleil, où foisonnent chênes et buis. Si au départ nous pataugeons un peu dans la terre boueuse, par la suite ce sont sur les lapiaz que nous progressons. Les siècles de ruissellement de l'eau et de cryoclastie ont creusé cette roche calcaire et dolomitique d'une quantité phénoménale de trous et cavités. Comme l'aven de la Dame ou la grotte du Bois long dans laquelle nous nous enfonçons munis de nos lampes. Attention ça glisse ! Mais quelle découverte ! Draperies, stalactites et stalagmites scintillent sous les flashes. Il est déjà midi. Encore une heure de bonne grimpette jusqu'au lieu prévu du repas. Mais d'abord, un arrêt photo au bord de l'abîme de Rabanel, si profond que nous n'en voyons pas le fond. Enfin, nous atteignons une grande piste et un lapiaz qui nous procure de providentiels sièges. Et quelle vue ! Ganges sur notre droite, au fond on discerne à peine le Mont Aigoual et bien sûr la Séranne.

 

     Bien respectueux de notre environnement, nous ne laissons derrière nous aucune "escoubille". Nous entreprenons une bien dure montée vers les pylônes. Après le pique-nique, c'est toujours très éprouvant de s'attaquer à un "rampaillou'. Et si les "bouillaques" s'en étaient donné à cœur joie durant le repas, à présent c'est plutôt le râle du randonneur essoufflé qui prédomine. Superbe, magnifique vue panoramique sur les vallées de l'Hérault et de la Buèges. De quoi oublier sa peine. Et enfin la descente vers la vierge, la basilique de N-D de Suc et le château restauré et habité de Brissac.

 

     Si l'on me demandait de décrire en un seul mot cette randonnée, celui qui me vient en premier c'est "caillasse". Les sentiers sont presque tous recouverts de cailloux. D'autres diraient peut-être "montée", car mine de rien nous avons dépassé les 700m de dénivelé. Merci à nos deux facétieux baroudeurs .

 

     Fabby

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 12 FEVRIER 2017

 

AUTOUR DE MURVIEL LES MONTPELLIER par les quatre Pilas

 

            Nous sommes une poignée de randonneurs sur le parking de la coopérative d'Agde ce matin. La météo n'est pas fameuse et comme chaque fois que c'est le cas il y a beaucoup de défections. Aujourd'hui n'est pas en reste et une bonne dizaine d'entre nous décide de retourner bien au chaud puisque le car a été annulé. Le co-voiturage ne les tente pas. Nous voilà donc en route à quatre voitures, peut-être cinq, car nous ne sommes que 17 personnes à faire confiance à Jean Marc, ou à être un peu fous ? Bien conscient des averses possibles il a changé la destination de la randonnée pour un coin du département qui devrait être épargné. Et ce fut le cas ! Pas une seule goutte de pluie.

 

            Comme nous l'a dit Jean-Marc ce n'est pas un parcours qui restera dans les annales. Cependant nous en retiendrons de belles surprises. Comme cet incroyable site archéologique d'un forum romain où subsistent des colonnes, des murs et plus improbable encore des mosaïques. Plus loin, sur une hauteur nous découvrons les fondations d'un oppidum. Puis, en chemin, deux énormes chênes, très impressionnants, après le mas de Védas. Il a fallu cinq personnes pour en faire le tour (la circonférence).

 

            Nous passons de garrigue en sous- bois, de grands chemins en sentiers, quand ce n'est pas à travers vigne ou prés boueux. Nous avons bien du mal à faire coïncider la carte et le terrain mais nous finissons toujours par retrouver notre chemin.Ca sent le brûlé ? Non, pas vraiment, plutôt le grillé je crois. Mais oui, au loin nous apercevons la tour des cafés Jacques Vabre. L’odeur du café torréfié nous ravit ! Nous voilà sur l'ancienne ligne de chemin de fer Montpellier-Rabieux. Nous nous maintenons dans la bonne direction, ouf !

 

     Nous sommes bien contents de cette balade. Nous avions bien besoin de nous dégourdir les jambes et de nous aérer. Trop de dimanches pluvieux cette année nous ont obligés à annuler nos sorties. Celle-ci était bien venue. Merci à Jean-Marc d'avoir pris la peine de modifier le lieu de la randonnée pour nous. Se regrouper pour vérifier la carte, discuter, argumenter, s'orienter a fait de cette sortie une compagnie plus solidaire, plus impliquée. C'était sympathique.

 

     Fabby

 

 

 

ERRATUM : Vous avez bien sûr tous fait la correction. Circuit des norias, à Ganges, il s'agit évidemment de la Grotte des Demoiselles et non pas de Clamouse. (voir le compte rendu précédent)

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 8 JANVIER 2017

 

LE CIRCUIT DES NORIAS à GANGES.

 

     Blotti au pied de la Séranne, sur la rive droite du fleuve Hérault, le village de Cazilhac est bien abrité du vent qui nous gèle depuis quelques jours. Pierre a bien choisi son coin du département pour cette première randonnée de l'année 2017. Mais c'est bien emmitouflés dans nos bonnets, écharpes et gants que nous descendons du car sur la rive gauche du fleuve, à Ganges, car il fait tout de même pas si chaud que ça. Nous passons alors de l'autre côté du pont, remarquant au passage un long et haut bâtiment dont la forme des fenêtres nous intrigue. C'est une ancienne filature de fils de soie transformée à présent en logements. Nous prenons à gauche, après le pont, le chemin des meuses. Dans l'arrière-pays montpelliérain c'est le nom par lequel on désigne une noria, ce système hydraulique qui permet de faire passer l'eau d'un niveau inférieur à un niveau supérieur. C'est la Marquise de Ganges  anciennement propriétaire des rives alluvionnaires et fertiles du bord de l'Hérault qui a fait construire un canal partant du barrage sur la Vis afin d'irriguer ses horts. Et oui, c'est la Vis qui alimente ces canaux et non pas l'Hérault. Aujourd'hui, peu de jardins potagers subsistent, par contre on peut encore y admirer 6 norias sur les 8 du 18ème siècle dont une est classée monument historique. Quatre fonctionnent encore et irriguent des jardins verdoyants et prolixes grâce à un système complexe de canaux et de mini-écluses, dont le superbe parc du récent château de Val Marie -ancienne "jasse"- et sa perspective de bassins.

 

     L'étroite route goudronnée que nous suivons depuis le départ amorce une côte boisée qui nous conduit jusqu'au centre équestre où nous passons enfin sur un chemin. Petit arrêt bien sûr pour photographier les vedettes de ce lieu : les chevaux, aussi curieux que nous, des fois que nous aurions une pomme à offrir ! Nous sommes sur l'itinéraire équestre, aucun doute là-dessus. Vous m'avez comprise ... Enfin, après la Combe Escure nous quittons ce chemin et nous grimpons vers le Bois de St Micisse et l'imposante croix du même nom qui surplombe la vallée de l'Hérault avec la grotte de Clamouse à notre gauche. Après avoir admiré le panorama nous descendons à travers bois vers le village d'Agonès. Nous amorçons la boucle autour de St Micisse pour longer les gorges de l'Hérault sur un sentier qui devient de plus en plus chaotique. Une première "vire" au-dessus du Moulin Neuf surplombe le fleuve dont le lit  se nielle de multiples nuances de vert aux arabesques mouvantes de ses sables colorés, tel une pierre de jaspe. Ici, un arbre n'a pas trouvé mieux que de se dresser devant l'entrée d'une grotte dont il semble s'être autoproclamé le gardien. L'endroit est propice au repos mais Pierre continue son chemin, sans pitié pour nos estomacs qui commencent à crier famine. Et il a bien raison, car voilà un lieu au superbe point de vue, exposé à la réconfortante chaleur des rayons du soleil. Nous pouvons nous restaurer sans craindre le froid.

 

     Dur de repartir sur ce sentier qui surplombe le fleuve. Il est étroit, grimpe pas mal; il est tout simplement chaotique …ça, c'est un oxymore pour faire plaisir à Michel. Pour les grandes jambes, ce sont de hauts gradins à franchir, pour les petites jambes de nos juniors -Emilien et Chloé- c'est de la varappe. Encore une "vire" et nous voilà fouettés et malmenés par le vent, mais quelle vue ! Enfin, la boucle est bouclée et nous reprenons le chemin des meuses jusqu'au car où nous attend un goûter de galettes et couronnes des rois afin de fêter comme il se doit cette première sortie de l'année. Chloé, reine du jour, remercie les gourmands qui nous ont offert ce moment de convivialité qui soude toujours un groupe et régale chacun. Et merci au meneur pour cette très intéressante sortie.

 

     Fabby

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 18 DECEMBRE 2016

 

MOUREZE

 

            Ce matin, Denis renoue avec sa première randonnée en tant que meneur, il y a 4 ans déjà, et nous entraîne à Mourèze, fameux site touristique de l'Hérault. C'est à travers des rues étroites et tortueuses qu'il nous guide, dont la rue Casse-Jambe au nom si bien trouvé. Nous en profitons pour découvrir les œuvres "d'inspirés du bord du chemin" particulièrement créatifs : personnages, chevreuils de bois et poteries agrémentent les pas de portes. Nous débutons notre parcours à travers les formes ruiniformes des roches dolomitiques qui constituent le Cirque de Mourèze. C'est un vrai dédale où chacun peut laisser son imagination vagabonder sur la forme des roches. Un gardien, un dompteur et son ours, des amoureux ... A vous de les trouver !

 

Nous empruntons le sentier des charbonniers. Les vestiges d'une ancienne charbonnière sont encore là, au milieu des chênes verts et pubescents, pour témoigner de l'exploitation ancienne des bois. Sur les flancs du Mont Liausson, en nous retournant, nous distinguons le Vissou qui émerge au-dessus des nuages bas. Le ciel fait le fainéant. Il semble avoir décidé de faire la grasse matinée. Le Lac du Salagou disparait sous une couette d'ouate blanche, comme encore endormi alors que le village de Liausson s'éveille sous la chaude lumière du soleil, en bordure de cette nappe de nuages. Toute cette humidité rend le sol glissant. A la montée comme à la descente nous nous accrochons aux branches... quand ce n'est pas au camarade de devant vers lequel on glisse inexorablement !

 

     Nous voilà au Col des Portes. De vraies montagnes russes ce circuit. Ca monte, ça descend et ça remonte encore. Des rochers, du soleil, voilà un coin parfait pour l'heure du repas tiré du sac : "Le meilleur moment de la journée!" Puis nous nous séparons. Un petit groupe prend le premier raccourci prévu par Denis. Les autres suivent les Crêtes des Lousses et découvrent une vue panoramique sur le lac enfin découvert. Nous apercevons le Pic St Loup et l'Escandorgue, la ville de Lodève et le village d'Octon. C'est une vue à 360 degrés. Nouvelle descente vers la Combe et le Col des Lousses et deuxième séparation du groupe : soit vers un raccourci plat et en ligne droite, soit vers une prolongation sur le Mont Mars et sa montée sacrément rude. Voir les ruines de la chapelle Ste Scholastique se mérite. Un genou qui flanche, une crampe douloureuse en obligent plus d'un à rejoindre le deuxième raccourci.

 

         Mourèze! Superbe destination! Pittoresque, enchanteresse, invitant à la flânerie et la contemplation, ou bien à la marche sportive, comme notre groupe de randonneurs. Peut-être aurez-vous l'occasion d'y dénicher un psammodrome... Nous n'avons pas eu cette chance mais à la place nous avons eu droit au spectacle magnifique que nous offre parfois la terre et le ciel quand ils se caressent. Merci Denis pour cet extraordinaire parcours .

 

    Fabby

 

 

 

Pour les curieux : Le psammodrome d'Edwards (ou psammodrome hispanique) est un lézard de très petite taille, le plus petit de France avec l'algyroïde de Fitzinger

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 20 NOVEMBRE 2016

 

MINERVE ET LES GORGES DU BRIANT

 

     Le ciel d'Occitanie orientale, tout d'un coup, s'est mis à déverser la pluie qui nous a tant fait défaut cette année. On nous prévoit des litres d'eau sur toute la semaine ! Heureusement, pour les randonneurs que nous sommes, l'Est de notre beau département est épargné ce dimanche. Alors ni une ni deux Pierre échange la destination initialement prévue du côté de Ganges pour la randonnée menée par Jean-Paul à Minerve, et programmée dans 15 jours. Et hop ! Nous voilà partis vers le soleil et le ciel bleu.

 

     Au pied levé donc, Jean-Paul va nous guider sans carte sur les chemins de Minerve. Il aurait bien voulu nous offrir des sensations fortes sur le sentier des Gorges du Briant, mais le site est interdit au public : un récent éboulement de falaise le rend impraticable et dangereux. Il est bien déçu notre J.P. de devoir emprunter de larges chemins à travers vignes et garrigues. C'est le nouveau tracé qui rejoint plus loin l'ancien circuit des gorges. Et après tout, ce n'est pas plus mal. Les sujets au vertige et les non pas moins vaillants mais aguerris sont satisfaits par contre. C'est une excellente mise en jambes car la pente y est douce et sûre sur ces hauteurs de plateau. Pourtant, elle demande tout de même un léger effort. Enfin, nous abordons la descente vers le fond des gorges et entrons dans les bois. A gauche, cette petite sente au fort dénivelé nous amène jusqu'à un pittoresque gué facile à passer puis à la station de pompage au bord de la rivière. Le circuit est court, 12/13kms maximun. Nous voilà déjà au lieu de pique-nique. Super ! Il est au soleil, offre des "bancs de pierre" étagés pour s'asseoir et le cadre est magnifique. Le Briant coule à nos pieds, encaissé dans la roche où il a creusé des piscines naturelles ; les arbres ont revêtu leur parure dorée et le "pont de Daniel", sur notre gauche, élève son arche ensoleillée au-dessus de nos têtes. Nous profitons bien de ce lieu enchanteur tant que le soleil ne se cache pas derrière la colline. Ce que malheureusement il fait bien trop vite à notre goût. C'est le top départ. Trop frais pour poursuivre notre sieste. Nous traversons le pont et partons sur la droite à flanc de colline. Une sacrée côte qui nous conduira sur le plateau opposé pour rejoindre le village de Minerve. Mais avant cela nous allumons nos lampes de smartphones pour explorer une grotte creusée dans le calcaire, telle le dôme du Panthéon à Rome (Il y a un trou circulaire au sommet.).

 

     Nous approchons de "la Malvoisine" qui n'est point une catapulte mais un trébuchet, qu'on se le dise ! Puis empruntons l'escalier vertigineux qui descend au niveau de la rivière et nous dirigeons vers les immenses arches creusées au fil des millénaires. Elles sont impressionnantes de par leur hauteur et leur longueur; on ne voit plus où nous posons nos pieds tellement il y fait sombre. Un petit sentier bien dissimulé sur la gauche de la première arche nous ramène à l'entrée du village que nous avons le temps de visiter. Certains, et ils sont nombreux, en profitent pour boire une bière ou une boisson chaude. Le chocolat chaud y est ⁿdiablementⁿ divin!

 

Merci à Jean-Paul et à Bernadette pour cette sortie si pittoresque : où que l'on pose ses pas, les lieux, la vue et les panoramas sont un enchantement. Comme quoi il aurait été bien dommage de ne pas profiter de notre randonnée du dimanche pour cause de pluie ; nos meneurs savent faire preuve d'initiatives et de bon sens et nous avons eu raison de leur faire confiance.

 

 

 

Fabby

 

Catapulte et trébuchet : non seulement la forme est différente mais ils ne fonctionnent pas de la même façon. Le trébuchet utilise un contre-poids, la catapulte la flexion d'un arc ou la torsion d'un "ressort".

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 6 NOVEMBRE 2016

 

FAUGERES ET LE CHEMIN DES CARABELLES

 

     Pour sa première fois comme meneur du groupe du dimanche, Jean-François nous a prévenu : " C'est une randonnée pour 3éme âge, voire 4éme âge que je vous ai préparée". Merci Jean-François, moi qui pensais que je ne faisais pas encore parti du 3éme âge ...

 

    Nous démarrons notre tour en boucle autour du village de Faugères à la coopérative         " Mas Olivier", à la sortie du village. Nous traversons la route et prenons à gauche un large chemin forestier où d'impressionnants et larges murs de pierres sèches de schiste feuilleté serpentent et ondulent en suivant la courbe du chemin. Quelques panneaux informatifs jalonnent ce chemin dit "des Carabelles", cabanes en pierres que nous appelons plus communément des "Capitelles". La pierre sèche et sa technique de construction étaient exploitées aux 17/20émes siècles mais la technique se perd aujourd'hui. Il y a dix carabelles sur ce chemin et toutes portent un nom. Celle que nous visitons s'appelle Arlette. Mais il y a aussi Jeanne, Roméo et Juliette, Micocoulier ...

 

     Sur la colline en face de nous se dressent les moulins de Faugères récemment restaurés. Si les vins schisteux AOC Faugères sont à présent célèbres dans le monde entier, ces moulins nous rappellent que comme partout, autrefois, les hommes cultivaient les céréales pour se nourrir. Nous tournons le dos aux moulins, laissons le mont Marcou, celui du Caroux au loin et les antennes du Tantajo sur notre gauche pour filer vers un sous-bois de chênes verts. Après les chemins larges et exposés au vent nous voici à l'abri sur un sentier caillouteux. Quelques champignons agrémentent notre parcours et Yolande, notre botaniste attitrée, se fait un plaisir de les cueillir pour une petite poêlée maison de petits bleus, coulemelles et agarics. Eh bien, eh bien, quelle pente nous avons à descendre pour une randonnée dite "cool" !! Ca c'est du dénivelé ! Et nous revoilà enfin au soleil pour notre halte repas. Un arrêt plutôt court, pas le temps pour une courte sieste. Il fait un peu "fresquet". Nous voilà repartis entre vignes et oliviers sur les pistes poussiéreuses ou quelques portions goudronnées. Mais c'est quoi ces bouteilles plastiques remplies de liquide ? Elles pendent aux branches des oliviers pour attraper des insectes; enfin, c'est ce que nous supposons. Mais quel est le liquide utilisé ? Mystère.

 

     Le village de Faugères n'est plus très loin, nous en distinguons les toitures. Nous le contournons par le bas, sur la gauche, encore. Des croix marquent les croisements. Autrefois, l'on pensait que les carrefours étaient des lieux dangereux et on y implorait Dieu pour les chrétiens -d'où les croix-, Hermès pour les Grecs, pour se placer sous la protection divine.

 

     Divine comme ces pâtisseries bien moelleuses que nous a confectionnées Angélina et que nous dégustons autour des tables extérieures de la coopérative où nous avons profité pour remplir notre cellier du bon vin de Faugères.

 

        Un grand merci à Jean-François pour cette randonnée aux chemins très variés qui nous a régalé de superbes panoramas sur les vignes flamboyantes et la mer en ligne de fond. Tu as mené ton groupe avec main de maître et bien que le dénivelé total soit de 523m pour 17kms500 de parcours personne n'est arrivé à bout de souffle. Tu as su imposer dès le départ le bon rythme avec de nombreux temps de rassemblement.  Le 4ème âge te remercie !

 

    Fabby

 

 

FLORAC en LOZERE

 

La LOZERE ??? Je n’en connaissais rien, ou si peu, un gîte effectué il y a plus de 15 ans au Bleymard et Mont Lozère, mais c’est si loin !!

 

Et voilà, un retour annoncé pour ce W.E. du 14 au 16 octobre, W.E. qui a causé des sueurs froides à plus d’un, en raison de l’alerte orange du mercredi, puis rouge le jeudi…. Et nous sommes quand même partis le vendredi, sous un ciel encore bien chargé, une pluie encore persistante, un vent qui avait perdu de sa violence, par des routes qui heureusement n’étaient pas toutes inondées et la vigilance était repassée à l’orange. Nous nous sommes tous retrouvés à FLORAC dans l’après-midi, soit en ligne directe depuis la maison, soit après avoir emprunté le circuit touristique (Ste Enimie, Castelbouc, Le point sublime,….) pour les plus matinaux.

 

Après avoir récupéré chacun son ⁿnid douilletⁿ pour le séjour, nous partons à la découverte de Florac, qui se trouve au carrefour de trois sites géologiques remarquables : le schiste des Cévennes, le granit du mont Lozère et le calcaire des causses. Elle se situe également au confluent de quatre cours d'eau : la source du Pêcher, le Tarnon, la Mimente et le Tarn. Voilà pourquoi Florac se dit être au carrefour de la pierre et de l'eau.

 

En arpentant les rues et ruelles de la ville, nous découvrons ses principaux monuments : L'hôtel dit Maison de la Congrégation de la Présentation de Bourg-Saint-Andéol, daté de 1583, un ancien couvent capucin classé monument historique le 21 janvier 1999 ; Le château qui est le siège du parc national des Cévennes dont Florac est la capitale depuis 1976. et l'église Saint Martin, ancien prieuré de la Chaise-Dieu, détruit en 1501 : un temple fut construit sur ses ruines, ce qui explique la présence de colonnes à l'entrée de l'église actuelle. L'ensemble du quartier ancien est construit en fonction de la hiérarchie médiévale : toutes les ruelles convergent vers l'église qui domine ainsi le quartier.

 

Les ruelles nous conduisent ensuite vers le ⁿsentier de mémoireⁿ où 62 arbres portent les noms des Floracois morts au combat en 14/18 et la source du Pêcher résurgence qui sort d’un gros éboulis par plusieurs venues d’eau, les griffonsⁿ, et par un jeu de failles ce sont des cascades successives que nous admirons tout au long du sentier.

 

Samedi, randonnée sur le sentier panoramique qui surplombe la vallée de Florac de toute la hauteur du causse Méjean. A l'horizon, les Cévennes, le Mont Lozère et l’Aigoual se découpent en une série de plans à l'infini. On y tutoie les spectaculaires "couronnes" (roches dolomitiques) et le spectacle est fantastique. Notre progression matinale s’est faite ⁿà vue de nezⁿ tellement nous étions dans le brouillard, mais dès que nous avons atteint le causse et les crêtes, laissant les nuages en-dessous, le ciel bleu et la douceur de l’air ont contribué à faire de cette journée une suite de plaisirs successifs que nous avons savourés au même titre que ce pique nique baigné de soleil dans les ruines d’un mas qui, jadis, devait avoir une certaine importance.

 

Làs, le dimanche matin il a fallu passer aux choses sérieuses : déménagement et ménage. Le temps était à l’unisson, il faisait grise mine. Nous avons d’abord tenté de trouver des champignons (seul Jacky a eu la main heureuse), mais personne n’est revenu bredouille : châtaignes et mûres ont fait notre bonheur, sans compter le plaisir d’être au sein d’une nature calme, bienfaisante, qui commence à revêtir les couleurs automnales. Trop tôt pour se restaurer. Nous reprenons donc les voitures et nous dirigeons vers un autre point de vue au-dessus du village d’Ispagnac, et sac sur le dos, nous atteignons le hameau de Paros où nous dénichons une courette à l’abri du vent du nord. Dernier repas pris en commun car, après s’être bien restaurés, peu d’entre nous souhaitent affronter le vent et la fraîcheur ambiante (environ 8°) sur ce plateau dénudé, dépourvu de végétation. Nous reprenons donc la route du retour, certains directement, d’autres en faisant du tourisme (en plus des villages cités plus tôt, nous sommes aussi revenus à Saint Chély du Tarn, où jadis Pierre nous organisait un gîte).

 

Nous retrouvons l’Hérault, le ciel bleu, la douceur méditerranéenne, mais nous garderons encore longtemps en mémoire ces moments en Lozère… qui sait, l’exploration n’est pas encore terminée !!!  Pierre, à toi …

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 9 OCTOBRE 2016

 

MONTOULIEU (près de Ganges)

 

 

 

     Montoulieu est un charmant tout petit village riche d'un patrimoine médiéval bien mis en valeur. De nombreux panneaux informatifs sont disposés sur les différentes boucles proposées. C'est donc à un cheminement à travers le moyen-âge que nous invite Pierre. Direction le Castellas de Montoulieu ou Castel de Monte Olivo. Ce petit château, du haut de son promontoire, offre une vue dégagée sur la vallée et son village. Il fut construit dans la mouvance de l'incastellamento du 12ème siècle et fut agrandi et modifié au fil des ans. Le donjon carré se dresse au centre, dominant les logis où l'on distingue les trous de boulins dans lesquels étaient fixés les hourds, chemin de ronde en bois, comme à Carcassonne. Nous poursuivons notre randonnée en direction de l'ermitage de N.D. de Monier. Enfin, nous essayons, car fidèle à lui-même, Pierre nous balade de vignes en champs, de chemins en petites routes, renouant ainsi avec l'époque où les chemins de randonnées bien signalés n'étaient pas foison. En bon pédagogue -que voulez-vous on ne se refait pas !- il nous oblige à sortir nos cartes et nos boussoles afin de trouver le passage qui nous ramènera sur le bon chemin. Notez que jamais il ne nous perd, il nous égare seulement… provisoirement. Le repas tiré du sac est pris un peu tard, nombreux sont ceux dont le ventre gargouille. Le coin nous permet de choisir l'ombre ou le soleil et nous offre même quelques pierres pour assises.      

 

Enfin nous atteignons le hameau de la Vieille et la chapelle de N.D. de Monier où a lieu un pèlerinage tous les ans à la Pentecôte, si mes souvenirs sont exacts. Puis Pierre nous entraîne sur les pentes abruptes et caillouteuses du Mont-Haut. La pente est bien plus raide que prévue mais les découvertes valent le détour : un fossile de coquillage que la petite Chloé pourra apporter à son école lundi matin, le panorama exceptionnel sur les montagnes environnantes et plus lointaines comme le mythique Mont Aigoual ou notre "Mare Nostrum". Surprise ! Certains redescendent pour retrouver leur sac à dos et le chemin forestier, d'autres poursuivent sur le Mont-Haut à travers la roche calcaire et une étroite sente qui, si elle offre de beaux points de vue, n'en allonge pas moins le parcours de deux bons kilomètres, au moins. Enfin, nous atteignons la vallée et les grands chemins. Nos camarades nous attendent au croisement et c'est regroupés que nous rejoignons le car à Montoulieu, riche d'un patrimoine culturel et paysager, ayant poussé nos limites au-delà de ce que l'on ne se savait pas capable pour certains. N'est-ce pas Carmen ? Car n'en déplaise au planning affiché ce sont plus de 19kms que nos jambettes ont avalés et non 15kms comme annoncés (et que dire du dénivelé ?). Avec Pierre, la surprise est toujours sur notre improbable chemin. Nous devrions être le Club des Randonneurs Aventuriers Crapahuteurs, le CRAC ... Au-moins, celle-ci sera gravée dans nos esprits. Merci Pierre !

 

Fabby

 

           

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 11 SEPTEMBRE 2016

 

LA COUVERTOIRADE

 

 

 

     Bermuda et débardeur, armés d'une bouteille d'eau, voilà notre panoplie de randonneurs en cette belle première journée de notre saison de marche sportive 2016/2017. Serge, notre meneur du jour, a choisi de nous remettre dans le bain avec deux boucles au départ de cette vieille cité templière que nous connaissons tous. Peu de dénivelé, beaucoup de "caillasses" et de buis, ainsi que quelques bois dont l'ombre est la bienvenue. L'été semble vouloir se prolonger encore un peu et après tout il a bien raison, l'automne ce n'est que dans quelques jours.

 

     Nous voilà donc partis pour une boucle de 10 kms avec retour au car vers 12h30. Pas la peine de "se coltiner" notre sac à dos. Chouette ! Du poids en moins et surtout le dos à la fraîche. Du parking nous nous dirigeons vers la porte nord. Des stands, un petit marché, occupent l'espace. Nous ne sommes pas seuls; un club de spéléologie et un autre de vététistes ont dressé leurs barnums. Nous prenons à gauche une petite route jusqu'à un calvaire, traversons la D55 et enfin bifurquons à droite sur un chemin de terre qui traverse un bois de résineux. Les pâtures sont vraiment sèches. Nous longeons ensuite la piste au milieu des buis qui descend au passage souterrain sous l'autoroute et remontons par l'ancienne voie romaine jusqu'à un bosquet. Là, nous commençons à rencontrer des vététistes en nage qui arrivent en sens inverse. Tant mieux, au moins nous les voyons débouler. Un autre passage sous l'autoroute, une petite côte et nous voilà à nouveau dans un bois doté de quelques rochers ruiniformes. En face de nous, la cité templière et le repas qui nous attend. Car, cerise sur le gâteau, le club de randonnée de la MJC nous offre la saucisse grillée. Chacun apporte sa contribution. Qui avec l'apéritif et autres amuse-bouches, qui avec une salade composée ou un plat de légumes, qui d'autre avec le fromage, fruits et desserts sucrés. Merci à chacun pour ces délicieuses attentions et merci aux anciens venus nous rejoindre et nous accueillir avec la grillade déjà en place.

 

     C'est bien restaurés et l'esprit allègre que nous allons entamer notre deuxième boucle de 5kms. Quelques uns préfèrent visiter le village... des qui ne connaissent pas !! Y'a pas que des héraultais dans notre club, et c'est parfait comme ça. Re-direction la porte nord par laquelle nous entrons cette fois dans le village médiéval que nous traversons jusqu'à la porte sud. Nous prenons à gauche vers la remarquable lavogne, quasiment à sec. Nous montons sur un plateau d'où, en se retournant, nous avons un splendide panorama sur la cité fortifiée. Mais encore faut-il penser à se retourner !! Des nuages de convection se forment et nous cachent assez souvent (momentanément) du soleil qui est brûlant. L'air est lourd cet après-midi. Mais vous croyez que ça décourage notre petite Chloé, notre benjamine de 5 ans ? Pas du tout. Elle trotte comme un cabri. Encore un petit bois de chênes dont l'ombre est bienvenue puis à nouveau le chemin caillouteux. Attention, il faut bien passer dans la bouissière (chemin bordé de buis). Même notre guide s'est égaré. Non, non, il ne faut pas tourner à droite mais continuer tout droit entre les buis. Puis prendre à droite entre les collines des Fourques et de la Serre Plumat, plumée au sommet. Et encore à droite ce petit sentier pierreux qui nous ramène à La Couvertoirade.

 

     Une belle journée, ensoleillée et chaude, qui inaugure notre rentrée de randonneurs avec un circuit facile mais attractif et surtout très convivial. Merci à tous les bénévoles qui se sont dévoués pour nous l'offrir. Nous remercions également la commune de La Couvertoirade qui nous a donné l'autorisation d'établir notre barbecue devant les ateliers municipaux.

 

Fabby

 

 

 

       Si cela vous tente, venez rejoindre notre club de randonnées en vous inscrivant auprès de la MJC d'Agde. Notre prochaine sortie dominicale aura lieu le dimanche 25 septembre aux gorges du Lamalou vers St Martin de Londres. Vous pouvez aussi consulter notre site internet:

 

http://agderandonnee.jimdo.com/

 

ANNEE 2015 - 2016

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 19 JUIN 2016

 

LE CHEMIN DES CAPITELLES : LAC DU SALAGOU

 

 

 

     C'est en co-voiturage que nous allons faire notre dernière randonnée du dimanche. Direction le barrage du Salagou, toute petite rivière inconsidérée devenue superbe lac aux eaux bleu outremer très fréquenté en été.

 

     Nous traversons la chaussée du barrage et enfilons une piste qui nous mène, sur la droite, à un promontoire paré d'un superbe muret de pierres volcaniques. De là, nous pouvons observer le lac et ses tours et détours que créent les nombreuses presqu'îles. Ce qui fait toute la beauté de ce site, ce sont non seulement toutes ces petites criques abritées et intimistes, ensoleillées ou boisées, mais également et surtout les couleurs. Le bleu outremer de l'eau contraste avec le brun rouge des ruffes et le vert bouteille de la végétation. Le vent souffle suffisamment fort pour iriser la surface du lac de vaguelettes à crête blanche. Derrière nous, se dresse un mur de colonnes de basalte, témoin de temps géologiques plus tourmentés. A la droite de ces "orgues volcaniques" nous grimpons à coup de grandes marches de pierres notre premier rampaillou pour atteindre une grande piste comme il y en a de nombreuses desservant les près et les vignes du plateau. Je n'ai pas tenu le décompte des capitelles que le couple Séco nous a fait visiter, au moins 6 je crois. Nous avons fait quelques aller et retour pour les admirer, les photographier. Au passage, comme à chaque fois, nous retournons tous un peu en enfance lors de notre rencontre avec un groupe d'ânes (des vrais, des équidés) puis de chevaux. Printemps oblige, les fleurs pullulent dans les champs et aux bords des chemins. Enfin nous abordons la descente vers le lac et le hameau des Vailhès. Autrefois presque abandonné, ce hameau revit depuis quelques années avec l'engouement pour les sports nautiques. De nombreuses maisons sont joliment rénovées.

 

     Sur les bords du lac nous rejoignons le PR marqué en jaune et bifurquons sur la gauche pour longer les rives. Les ruffes forment de véritables montagnes russes et parfois le sentier y est à peine visible. Annie et Michel nous ont dégoté un petit coin de paradis pour "le meilleur moment de la journée", une plagette abritée du vent et ombragée. Nous entendons l'eau clapoter sur la grève et admirons le bal de dizaines de libellules bleues. Quatre hurluberlus de notre groupe poussent même l'audace jusqu’à aller nager, le lac étant bien moins froid que la mer. Puis nous repartons sur les vagues rouges des ruffes jusqu'à notre ultime grimpette, mais quelle montée mes amis ! A elle seule cette ascension doit bien comptabiliser la moitié du dénivelé, de quoi éliminer les douceurs qui circulent toujours à la fin des repas... Nous retrouvons la piste du début de matinée et la rude montée du matin devenue à présent rude descente, puis nous traversons la chaussée du barrage et c'est là qu'une agréable surprise nous attend : un goûter organisé par nos meneurs du jour. Un régal. Et attention, ils avaient même prévu la table pliante.

 

     Merci à Annie et Michel qui se dévouent avec bonheur pour nous offrir de belles sorties. Ils nous ont offert tout au long de l'année une palette de merveilles et de bonne humeur. Nous attendons avec impatience la prochaine saison de notre club de randonnées ouvert à tous . Pour plus d'informations visitez notre site internet : http://agderandonnee.jimdo.com/

 

 

 

Fabby

 

    

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 5 JUIN 2016

 

LA HAUTE VALLEE DE LA LERGUE – ST FELIX DE L’HERAS

 

 

 

     Enfin le beau temps chaud et sec semble vouloir s'installer. Chacun a ressorti shorts, bermudas et T-shirt et remisé les imperméables dans les placards. Mais c'est sur le plateau que nous allons. Aussi, à la descente du car nous enfilons une petite polaire car à 9h30 le vent qui souffle gentiment est encore frais. Annick et André nous dirigent vers le centre du village où nous devons rejoindre nos guides de la journée: Henri le meneur, et Christiane la serre-file. Les habitations en pierres sont pleines de charme avec leur jardin fait de taupières de buis. Nous contournons la place de St-Félix-de-l'Héras pour rejoindre le chemin des gerbiers et la route en direction de Les Rives. Nous empruntons un chemin qu'entourent des champs de céréales ponctués de rouges coquelicots et d'autres de sainfoin dressant leurs cônes pourpres vers le ciel. Un foisonnement de fleurs nous encercle dont nous ne connaissons pas tous les noms.

 

     Le chemin devient sentier entre de très hautes herbes ; c'est à peine si nous avons l'espace pour nous faufiler. Mais pourquoi certains poussent-ils de hauts cris ? Les orties se sont mêlées à cette luxuriance de plantes et herbes, et les jambes nues de nos camarades ressortent couvertes de plaques rouges. Ca gratte, ça démange. Nous atteignons la route à l'entrée des Rives où nous faisons une halte sur un muret à proximité de la belle lavogne au cœur du village d'Henri. Tout le monde est là ! Nous repartons tout droit sur la route puis tournons à droite sur un sentier, toujours herbeux.

 

     Ce parcours récent, alterne sentes, pistes et bouts de routes; champs, sous-bois et pâturages. D'ailleurs le pastoralisme y est fort présent. En chemin nous rencontrons des Charolaises protégeant leurs veaux dans un enclos et plus loin, près des Rives, des brebis rentrant à la bergerie pour la traite. Les paysages sont variés et en cette saison, enchanteurs. C'est une véritable symphonie pastorale. Nous avons découvert pas moins de douze espèces d'orchidées grâce au concours de Yolande, férue de botanique. Et que dire de toutes ces fleurs, véritable nuancier de bleus ou de roses ? Un enchantement pour les yeux.

 

     Le paysage change encore et devient plus sec. Les chemins sont faits de "grésou", joli sable doré et autour de nous se dressent les roches dolomitiques si caractéristiques du Larzac. Nous passons une barrière à vaches et nous installons enfin au pied d'un promontoire rocheux pour le repas. Puis c'est le départ. Peu de dénivelé sur ce long parcours de 17kms500, mais pourtant une bonne descente nous attend. Comme toujours de bonnes âmes nous aident à traverser le gué. C'est la Lergue, ici ruisseau vivace dont les pierres sont glissantes. Un bâton tendu entre les deux rives par nos bons samaritains nous assure et nous rassure. Et nous revoilà repartis vers St-Félix-de-l'Héras où nous attend un savoureux goûter comme André et Yannick savent le faire. Un délice de pâtisseries aux fruits ou à la crème, sans oublier les boissons bien fraîches délectent nos papilles.

 

     Merci à eux pour leur, toujours, chaleureux accueil et merci à Henri et Christiane de nous avoir accueillis dans leur superbe coin de France et pour tout le travail de création de chemins de randonnées auquel ils participent avec la FFR. Nous attendons avec impatience le prochain parcours en voie de réalisation.

 

 

 

Fabby

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 22 MAI 2016

 

LE CABALET SUPERIEUR – LE COL DE BARDOU - HERIC

 

 

 

     En mai fais ce qui te plaît″ une escroquerie à laquelle personne ne croît plus, et surtout pas nous, valeureux randonneurs qui ne savons plus à quels saints se vouer : ″saints cavaliers″…″saints de glace″, pourtant ils sont tous passés et nous espérions donc un peu plus de mansuétude de la part de Dame Météo. Bref, ce dimanche nous étions environ 25 courageux à défier cette dame si capricieuse, qui, de mal en pis, ne nous annonce que ″grêle, orages, pluie″, afin de nous inciter à rester confinés dans nos foyers… mais c’est sans compter sur notre obstination. Arrivés à MONS, sans pluie, deux groupes se forment :

 

- le premier mené par Jean Paul va prendre le sentier du Cabalet supérieur, une piste qui surplombe les gorges d’Héric en passant par Font Rouge, une ancienne mine de fer qui ouvre sa gueule béante pour nous inciter à rentrer pour la découvrir ; les parois suintent d’eau ferrugineuse et les rails encore en place pénètrent dans le goulet. Puis la sente monte en lacets et redescend légèrement jusqu’au roc de Peyris où nous admirons les vues sur les Aiguilles de Rieutord, le Fourcat d’Héric… Au col du Roujas, nous empruntons le Gleyzo (c’est Domi qui est ravie, elle se sent vraiment chez elle !!), et après une progression en forêt, voici le point de vue de la Gleyzo qui donne sur la vallée du Jaur. Conservant une bonne allure nous atteignons le col de la Maure et nous dirigeons vers le col de Bardou où la jonction avec le 2ème groupe était prévue pour le pique nique. Làs ! les premières gouttes de pluie s’annoncent et nous préférons faire halte ici, bien à l’abri dans la forêt… car la suite risque d’être plus mouillée.

 

- le 2ème groupe, dirigé par Serge, assisté de Bernadette, va se rendre lui aussi au Col de Bardou. Mais au mas de Rêmes nous prenons tout droit par le sentier caladé qui se faufile harmonieusement entre les murettes de pierre qui soutiennent les terrasses, dans une belle forêt, dans les blocs de gneiss et les chênes verts, avec des vues de plus en plus belles sur les Gorges d'Héric et les parois du versant Ouest du Caroux. La trace se met à monter sérieusement et ce jusqu’au col de la Maure. L’effort soutenu, la température très douce, font que notre température grimpe elle aussi et nous nous délestons de tout ce qui nous paraît superflu. Notre parcours traverse les anciennes terrasses agricoles, la végétation est plus variée. Puis on entend crier les sentinelles (les paons) et on sait alors qu'on est à la hauteur de Bardou qu'on laisse en contrebas à gauche. En entrant dans les chênes verts, on rejoint le sentier qui vient du village et atteignons le col, grand carrefour de chemins… et là, pour nous aussi, voici les gouttes !! vite, allons jusqu’au Belvédère de Bau Filiti (à ne pas confondre avec Feletti !!) du haut duquel nous pouvons contempler, malgré la pluie et les nuages qui descendent, le ruisseau d’Héric, le village et les hautes falaises.

 

Après le pique nique à l’abri des frondaisons, retour par le GR7, le vieux sentier muletier qui nous amène au Pont romain qui enjambe le ruisseau du Vialais et nous entamons la remontée vers le village d’Héric. Par moments la pluie redouble, puis s’arrête, ce sera ainsi toute l’après midi. A Héric nous nous entassons un peu à l’abri dans un petit espace couvert mais repartons car, de toute façon, nous n’avons pas le choix… la voie principale des gorges, encailloutée puis cimentée, nous permet d’apprécier les paysages spectaculaires des gorges, les grandes parois et aiguilles granitiques. Nous suivons le torrent, les gigantesques blocs de rochers, l’eau qui se fraie un passage, qui coule de gouffres en cascades, qui forme des cuvettes où par beau temps il est possible de faire trempette. C’est très beau, toutes les nuances de vert se déclinent et, même sans le soleil les couleurs scintillent, c’est superbe ! Mais cette route nous paraît interminable jusqu’à Mons, nos pauvres pieds n’en peuvent plus !! Les deux groupes qui devaient faire la jonction à midi, à Bau Filiti, ne se retrouvent finalement qu’au café de Mons où tous se réconfortent car aucun groupe n’a démérité, tout le monde a bien marché.

 

Merci Jean Paul, Serge et Bernadette. Nous avons bien apprécié ce retour dans le Caroux, et même la pluie n’a pas entamé notre bonne humeur.

 

 

 

Nota : Vu sur un panneau dans les gorges : quelle est la différence entre ″callune″ et ″bruyère à balai″ ?

 

Réponse : Calluna veut dire en grec balayer, la plante étant anciennement utilisée pour la confection des balais.

 

La bruyère à balai aussi utilisée à l’époque pour confectionner des balais et aujourd’hui elle sert à fabriquer des ″brandes″ ou des brise-vues.

 

 

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 1er MAI 2016

 

LES BANISSOUS – ST GERVAIS SUR MARE

 

     Après la pluie, le beau temps ... Et bien non, pas du tout. Après la pluie, le grand vent. Ce dimanche 1er mai nous ne sommes que 20 randonneurs chevronnés à affronter le vent frais et terriblement puissant qui souffle en rafales depuis quelques jours. Michel Cornée, comme à son habitude, nous distribue au départ d'Agde les plans détaillés et commentés de notre circuit du jour : les Banissous. Nous avons même le plan de route puisque nous partons en co-voiturage (vu le peu de participants) et notre brin de muguet porte-bonheur ! ... en photo.

 

   Nous traversons le village de St-Gervais tous bien emmitouflés de vestes, écharpes et casquettes ou bonnets, voire de gants tant il fait froid avec cette Tramontane. Direction le hameau de Compeyre en passant devant la jolie petite chapelle de St-Barthélémy. Passé le pont enjambant le Casselouvre ça monte déjà et le vent nous bouscule un peu : le ton est donné. Nous obliquons à droite sur le PR qui grimpe sur 1km5 jusqu'au Col de More à travers les châtaigniers dont les bourgeons commencent à éclore. Tout au long de ce circuit nous retrouverons d'anciennes calades entourées de murets qui permettaient de canaliser les moutons, et que l'on nomme des drailles. Arrivée au col… certains s'arrêtent un tout petit peu avant, profitant de l'abri contre le vent que forment les vieux "secadous" en ruine. Un autre groupe de marcheurs entreprennent d'affronter sur les crêtes de la Serre, les rafales de 110/130 qui vous déséquilibrent et vous bousculent. Prudents, car déjà échaudés une année, nous écourtons notre randonnée sur les conseils avisés de Michel et nous amorçons la descente vers le château ruiné de Nébuzon et la rivière de Casselouvre. Même ici le vent s'engouffre avec force et soulève le sable déposé par le cours d'eau sur sa rive droite. Allez ! Quelques sauts de rochers en rochers. Les premiers arrivés conseillant le reste de leurs camarades sur le meilleur passage. Personne à l'eau, ouf. Et ça regrimpe en zigzag car la pente est raide de ce côté. Pffuit ! Un coup de vent. Les casquettes s'envolent. Si bien que certains vont les ranger dans leur sac. Tant pis pour les cheveux qui s'agitent en tous sens.

 

Super ! Bien que à l'ombre, ce coin nous offre un abri idéal contre la Tramontane qui se déchaîne de plus en plus. Nous y établissons notre camp repas et sifflons le rappel. Un bon café bien chaud pour se réchauffer en fin de pique-nique et c'est reparti pour une grimpette jusqu'au col de Vente Vieille. Il porte bien son nom celui-là. Nous venons de rejoindre une grande piste forestière où le vent nous fouette en violentes tornades, soulevant du sable et autres poussières. Ici plus aucun arbre pour nous protéger, nous sommes sur la lande. Nous quittons enfin la piste pour descendre et nous enfoncer à nouveau dans les bois de châtaigniers plus abrités et nous rejoignons Cours le Bas et enfin nos voitures.

 

     Ce qu'il y a de bien avec le co-voiturage c'est que l'on peut décider de s'arrêter boire un chocolat ou un demi. Merci à notre sympathique Domi, toujours dévoué comme serre-file, qui nous a offert le pot de l'amitié pour fêter la naissance de son petit-fils Raphaël.

 

Et merci à toi Michel pour ce bol d'air rafraichissant dans ce lieu que tu affectionnes. Comme le dit Annie S. : ce fut "une belle a-vent-ure !".

 

Fabby

   

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 17 AVRIL 2016

 

LE CIRCUIT DES PLANQUES – LE SOULIE

 

     Avez-vous remarqué comme le printemps est une demi-saison capricieuse, voire facétieuse ? Le lundi quand nous retournons au travail, le ciel est d'un bleu lumineux et le week-end, les nuages s'agglutinent au-dessus de nos têtes, comme un fait exprès. Voilà deux dimanches que nous annulons nos randonnées et cette fois, Denis, notre meneur, a tenté sa chance. C'est du côté de La Salvetat-sur-Agout, dans la commune de Le Soulié plus exactement, qu'il a décidé de guider nos pas. A la descente du car, les sombres nuages s'accrochant aux pentes boisées de la forêt domaniale du Somail, crachotent une pluie fine qui nous oblige à sortir, pour les plus prévenants la cape de pluie, pour les autres le coupe-vent imperméable.

 

     Allez hop ! Il faut partir car notre jolie chauffeuse nous attend pour 16h30 au plus tard. Nous nous engageons à gauche de l'église dans une rue dont la côte est illuminée par deux magnifiques forsithias éclatants de fleurs tels deux soleils. D'ailleurs, la rue se nomme "Beau soleil" comme si le village nous adressait un pied-de-nez. De soleil, point de rayon de toute la matinée et c'est sous un crachin intermittent que nous nous enfonçons sous une splendide hêtraie. Les fûts s'élancent haut vers le ciel, le sol est recouvert de feuilles mortes qui amortissent nos pas. Le silence. Tantôt chemin, tantôt sentier, ce circuit en sous-bois nous change de nos sorties caillouteuses en garrigue ou maquis. Nous passons ensuite sous les sapins dont les longues branches étalées sont autant de parapluies. La mousse est bien verte à cette altitude (nous frôlons les mille mètres). De nombreuses fleurs printanières jalonnent ce parcours : champs de jonquilles, quelques touffes de violettes et petites pensées, plus rares et si discrètes qu'on les remarque à peine les tulipes sauvages et enfin, près des nombreux ruisseaux les jaunes ficaires .

 

     Premier pont de pierres ou "planque". Ah, ok ! C'est ça une "planque"! Nous en traverserons au moins trois. Les dalles de pierres sont extra-plates et bien larges, ajustées deux à deux et posées sur des piliers de pierres dressées. Leurs origines remontent au Moyen-âge voire peut-être même à la Préhistoire. Possible, car quelques menhirs sont érigés sur ce parcours. (On en trouve aussi en Angleterre et en Chine). Les murets sont d'ailleurs étonnants car constitués de petites dalles debout et non empilées. Nous sommes sur "le chemin des menhirs" et il pleut toujours. Denis qui souhaitait faire pâquette, c'est raté. Cependant, la providence ou un parfait organisateur, nous conduit jusqu'au Domaine du Moulinet à l'heure du repas. C'est un gîte rural au cœur de la forêt dans le Parc Régional du Haut-Languedoc possédant outre des gîtes indépendants à la location, une grande salle  dont les propriétaires ont eu la gentillesse de permettre à notre groupe de s' y abriter pour le pique-nique. Nous les remercions vivement de leur chaleureuse hospitalité.

 

     Chic ! Voilà le soleil qui va nous réchauffer pour l'après-midi. Nous en avions bien besoin. Après le repas l'humidité de nos vêtements était bien gênante. Nous renfilons nos chaussures, Annie fait le ménage dans la salle et c'est reparti pour l'autre moitié du parcours. De grandes percées déchirent le plateau. Ce sont les coupes sombres que font les forestiers car ces bois sont exploités. De hauts murs de grumes se dressent ça et là pour en témoigner. Parcelles plantées de hêtres et de grands sapins alternent sur notre passage. Et finalement, nous avons tellement soutenu la cadence qu'à 15h30 nous sommes tous au pied du car. On s'étire, on se désaltère, on s'amuse et on félicite notre guide du jour qui nous a offert un superbe circuit de plus de 17kms avec ces ponts de pierres si surprenants. La pluie est oubliée, le plaisir partagé, lui, restera.

 

     Petite pensée pour Jean-Marc qui a voulu immortaliser les belles ficaires au bord d'un ruisseau entouré d'une abondante mousse bien verte mais qui flottait traîtreusement sur l'eau. Jusqu'aux genoux il s'y est enfoncé dans cette eau glacée... Le pauvre !

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 6 MARS 2016

 

LA GROTTE DES FEES – ARBORAS

 

 

 

Je vous confirme, les dimanches se suivent mais ne se ressemblent pas! Lors de la dernière randonnée, le temps était printanier ; et ce dimanche, il était hivernal avec un vent glacial !!

 

Une trentaine de courageux se sont placés sous la houlette d'Annie et Michel.

 

Départ en co-voiturage (l'autobus annulé car pas assez d'inscrits) pour un aller, en principe sans encombre. Après quelques péripéties, nous nous élançons (mais oui!) derrière Annie et Michel. Chaudement emmitouflés, nous progressons dans le mini-canyon du Joncas (avec peu d'eau heureusement !) entre des falaises, des rochers aux formes fantastiques (Vincente : "c'est quoi ?? – "les Dentelles de Montmirail" répond le facétieux Serge!! ). La première surprise consiste en la visite de la grotte aux Fées (Annie avait recommandé d'amener des lampes). Après une courte montée, nous entrons dans la grotte : salle riche de piliers, draperies, stalactites, stalagmites (on y aurait trouvé des pièces de monnaie et des céramiques...).

 

Après la visite, nous empruntons une piste s'élevant vers le Pic Baudille et bifurquons vers Saint Guilhem ; nous nous attardons au point de vue sur la vallée ...

 

L'heure du repas étant proche, Annie nous oriente vers un site "à l'abri du vent", affirme t’elle....! Chacun cherche le coin le plus sûr, le plus cosy et surtout le plus protégé! Le repas se passe dans la bonne humeur : quelques échanges verbaux et culinaires, bon enfant, avec un groupe de Lunel...

 

Les dernières bouchées avalées, le café de Violette dégusté (n'est-ce pas Serge..!) nous ne nous éternisons pas et prenons le chemin du retour, parmi les chênes verts, le thym, le romarin, les jonquilles sauvages ; la nature paraît figée (pas étonnant, avec le vent glacial venant des Causses!).

 

Certains ne connaissant pas le verbe "bartasser", Annie et Michel vont se faire un plaisir de leur faire découvrir le "pourquoi "et le "comment" (leçon de choses) ! Pour cela et pour éviter la "monotonie" de la piste, nous coupons au travers des "bartas" (broussailles de toutes sortes)...

 

Au passage, nous admirons le Pic St Loup, le Roc des Vignes, le Mont Liausson, le Pic Baudille, le Mont St Loup et la mer, le village de Montpeyroux, son château et longeons un enclos néolithique ; nous apercevons même nos voitures (au loin!)

 

A l'arrivée, autre surprise : Annie nous a préparé le goûter avec ses spécialités culinaires "excellentes ", dixit Serge! Nos meneurs du jour prendraient-ils l'habitude de nous offrir un "reconstituant" ?? (chic alors ! et qu’on se le dise)

 

En tout cas, Annie et Michel sont restés fidèles à eux-mêmes : proposer une randonnée hors des sentiers battus (c'est le moins que l'on puisse dire !!). Merci à eux.

 

 

 

La prochaine randonnée sera celle de Serge ; thème : randonnée belge (pour ceux qui ne connaissent pas, consultez les initiés) : la Couvertoirade

 

P S: pensez à vous inscrire le jeudi (ou avant auprès de la MJC) pour le car.

 

 Marie Claude

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 21 FEVRIER 2016

 

L’ARBORETUM DE L’ESPAZE - CAMPLONG

 

Comme quoi, les dimanches se suivent mais ne se ressemblent pas!!! Après un dimanche pluvieux, un dimanche "heureux"...!

 

Pour la "der" de Violette et Louis en tant qu'animateurs, ils nous ont concocté une randonnée idéale à laquelle nous avons pu accoler bon nombre de superlatifs : magnifique, superbe, splendide, admirable, sublime, extraordinaire (n'en jetez plus …!) avec en prime, le soleil et un temps de printemps en Février...

 

Tout d'abord, le charmant petit village natal de Violette : Camplong, niché au cœur du Parc Naturel Régional du Haut Languedoc dans le vallon de l'Espaze. Il a connu une activité importante avec le charbon et puis a décliné avec l'arrêt de la production. Nous traversons le village pour le départ de la rando en admirant au passage le "Grand Café ", classé monument historique, tenu par la même famille depuis 1898.....(Ne rêvez pas les copains, il n'ouvre qu'à 17heures!!).

 

Nous empruntons le sentier longeant l'Espaze, très calme aujourd'hui, puis obliquons sur la gauche pour emprunter celui qui s'élève parmi les châtaigniers : "Attention, ça monte" une voix lance l'exclamation qui s'avérera véridique. Et, là, le groupe s'effiloche.....au rythme de chacun. On poursuit à flanc de vallon avec quelques arrêts aux bifurcations :"Violette, c'est où : à droite ou tout droit ?"

 

Nous arrivons à un col ; des anciens (non, pas des vieux..!) randonneurs reconnaissent l'endroit où, il y a longtemps, nous nous étions abrités de la neige sous les sapins (qui ont bien grandi!). Certains montent jusqu'à la table d'orientation mais tous, contemplons l'admirable panorama: le Canigou enneigé, le Caroux, l’Espinouse...

 

Violette nous indique le lieu du repas : le coin des chasseurs, idéal : soleil, ombre, au choix ; il y a même des sièges en pierres !! Que demander de plus ?

 

Le repas avalé, les boissons bues, les desserts dégustés, le départ est donné. Et c'est là que nous allons apprécier encore plus le "professionnalisme" de nos amis "Ça descend..." ! Exclamation joyeuse!! Effectivement, nous continuons sur une piste, au  milieu des châtaigniers dont certains ont une silhouette d'entrées de maison, parfois de fantômes ; bref ils laissent place à notre imagination…et aux appareils photos ! Ça et là, des restes de murettes, témoins de l'occupation de l'homme ; quelques fleurs pointent timidement le bout de leur corolle, comme ce tapis de jonquilles...

 

A l'approche d'un ruisseau : "Attention, il y a des feuilles et des pierres glissantes en dessous" avertit Violette qui, pour nous prouver la véracité de ses dires, s'étale dans l’eau...!! Plus bas, sur un autre passage, les copains (coureurs) nous ont construit un "pont" pour nous faciliter le passage à gué, mais quelques plaisantins ne résistent pas au plaisir de lancer des pierres dans l’eau.... Nous sommes sur le sentier de l'Arboretum où des pancartes signalent les différentes espèces : coudrier ou noisetier, hêtres....encore en habit hivernal.

 

Plus bas, une bifurcation à gauche nous indique "l'Aqueduc du Bousquetou", datant des années 1890 ; les plus "costauds" vont l'admirer, les autres continuent, stimulés par la promesse de Violette "J'ai amené le goûter"... Effectivement, elle a bien fait les choses, notre Violette : tartes et boissons à volonté vont clôturer sa superbe randonnée !

 

Un grand merci à nos deux amis pour toutes les sorties qu'ils nous ont fait découvrir au cours de ces dernières années !! Reste le dernier gîte au mois de mai.

 

 

 

 

 

Marie Claude.

 

(Et, à tous, je dis : à dimanche)

 

 

 

PS ; Pour les retardataires n’oubliez pas les inscriptions pour le repas : mercredi dernier délai.

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 24 JANVIER 2016

 

LES CRETES DE FIGUIERES à CABRIERES

 

 

 

     On dit que les chats ont sept vies... A croire que le couple des SECO aussi. Ce n'est pas possible, ils ont dû être sangliers dans une autre vie ! Après une montée jusqu'à la Vierge qui surveille de sa grâce toute puissante (virgo potens) la petite ville de Cabrières, ils nous ont fait crapahuter toute la matinée dans la garrigue autour du village et de l'ancien volcan éteint du Mougno. Comment font-ils pour trouver des sentiers aussi dissimulés par les hautes herbes que seule la faune sauvage des collines doit emprunter ?

 

Nous nous dirigeons vers la "Roque Fenêtre" à l'assaut d'un raide versant herbeux et encore ensoleillé. Chacun notre tour nous escaladons la roche afin de prendre une photo à travers la trouée ou fenêtre rocheuse. Puis nous rebroussons chemin à la recherche d'une sente longeant la crête de Bousigue Longue au-dessus du ruisseau de Figuières. Il faut se glisser, à la queue-leu-leu, entre les chênes kermès et les genêts scorpions qui au passage nous griffent les jambes malgrè nos pantalons. Nous ne quittons pas du regard le randonneur qui nous précède car pour trouver le passage entre ces buissons épineux c'est loin d'être évident. Aïe! Ouille! Ca pique. Quand on vous dit que les SECO sont de vrais stakhanovistes de la randonnée c'est pas des blagues. Le tracé de notre parcours est approximatif, nous avait prévenu Annie. Ben là, on comprend bien que c'est "ben vrai". Une jolie capitelle nous permet enfin de nous repérer sur la carte. Des petites narcisses fleurissent déjà sur le bord du sentier. Elles semblent fragiles et si gracieuses à côté des buissons noirs de suif qui les encerclent. Nous ressortons de cette galère... Oh, pardon, garrigue, aussi zébrés que des zèbres. Pantalons et vestes sont recouverts de zébrures noires. 

 

     C'est par-là ? Non, c'est par ici. Stop ! Demi-tour! Dis donc Pierre, tu n'aurais pas fait des émules par hasard ? Faut croire que tu n'es pas le seul à nous faire tourner en rond. Et encore une randonnée plus longue que prévue, donc. Il faut dire qu'ils ont une bonne excuse : Annie et Michel remplacent au pied levé le parcours prévu initialement.

 

     Une autre capitelle ; ça grouille de ces petites cabanes de pierres sèches dans le coin. Une église en ruine (St Gély d'Arques), une masure, un muret de pierres, des échantillons de laine de moutons, une "moutonnerie" Oups! Une bergerie. Le pastoralisme est fortement présent sur ces collines alors que dans la vallée c'est la vigne qui pousse sur les schistes. Après le repas, ça monte moins mais à peine. Toutes ces collines qui se succèdent en vagues, on a vraiment l'impression de ne faire que monter. Après les sentiers improbables ce sont enfin de grandes pistes. A droite, à gauche, en haut, en bas. Il y a de quoi en perdre son chemin. Et hop ! c'est reparti pour un demi-tour ; "Il nous faut garder le village de Peret sur notre gauche". Enfin nous apercevons celui de Cabrières où nous attend notre car garé sur le parking de la coopé. Nous allons pouvoir nous reposer et du vin acheter, car l'Estabel réputé est. Et franchement nous l'avons bien mérité.

 

    Ce n'est pas facile de se renouveler et pour cela il faut bien sortir des sentiers battus. La randonnée, c'est aussi parfois un peu l'aventure. Et c'est encore mieux avec un grand groupe d'amis.

 

Fabby

   

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 10 JANVIER 2016

 

LE CASTELLAS DE MONTPEYROUX 

    

     Donnez un ballon de foot à chaque joueur et ce n'est plus un jeu collectif ou un match, c'est la chienlie. Il en va de même lorsque vous adhérez à un club de randonnée, non seulement vous vous engagez à en respecter les règles mais cela devient aussi un sport d'équipe. C'est bien pour cela qu'un seul meneur dirige le groupe comme un capitaine son équipe. Et il faut bien dire que Serge a bien fait les choses : nous avons eu droit à un beau plan sous plastique.

    Nous descendons du car au hameau du Barry, où les Comtes de Montpeyroux se sont installés, délaissant leur château démoli par les Anglais lors de la Guerre de Cent Ans. Dans les pas de Serge, nous traversons le groupe de maisons vers le Castellas de Montpeyroux, impressionnante forteresse accrochée au versant de la colline. Les ruines qui subsistent ne sont pas celles du château-fort établi en 1070 mais celles d'un ensemble religieux volontairement détruit par la suite. La grande enceinte crénelée est impossante et de là-haut on embrasse toute la vallée de l'Hérault, ou presque. Quel meilleur emplacement pour contrôler les voies commerciales, de transhumances ou de pèlerinages du Moyen-âge ! A nos pieds, c'est un foisonnement de domaines viticoles qui s'étirent et se déploient du terroir de Montpeyroux à celui de St-Saturnin. Nous empruntons un sentier dissimulé derrière les remparts. Quelle splendide vue sur le Castellas ; cela vaut bien un arrêt-minute pour une belle photo. Enfin, nous rejoignons la large piste forestière qu'empruntent aussi les VTT, eux en descente, nous en montée. Jusqu'à notre point de pique-nique nous monterons cette côte régulière et constante. 

       Pas un brin de vent, des températures douces, ce temps clément perturbe les plantes qui confondent les saisons : des orchis fleurissent dans la garrigue... Le soleil darde même ses rayons et nous réchauffe. Une simple petite laine suffit à notre bien-être. Il aurait été bien dommage de se priver de notre sortie dominicale. Un café, un carré de chocolat, un biscuit, les paquets circulent à la fin du repas et hop ! c'est le départ. 

     Après la garrigue, nous traversons une forêt de pins. C'est la forêt domaniale de St-Guilhem le Désert. En face de nous on devine les parois du Cirque de l'Infernet ; nous ne sommes pas loin de St-Guilhem que l'on peut rejoindre si on le souhaite. Mais c'est une boucle que nous faisons en passant par ″la maison des légendes de nos forêts″ ou Maison des Plôs. Une petite visite s'impose dans ce lieu insolite où une association dispense une formation aux métiers de la pierre. Le travail des stagiaires est remarquable. Les membres de l'association nous ont réservé un accueil chaleureux et instructif, quoique impromptu. Merci à eux. 

    Et nous voilà à nouveau traversant la garrigue en bordure de St-Jean de Fos, puis les vignes vers notre point de retour : la coopérative de Montpeyroux. Le soleil, vite bas en cette saison, éclaire de sa chaude lumière les murs de pierres jaunes du castellas. Avec ses créneaux, on dirait le couronne dorée des Rois. Rois, que gourmands que nous sommes, nous allons tirer avant de monter dans le car. Tels les Romains qui fêtaient ainsi les Saturnales. Mais au fait, qui est notre roi ? 

     Ce n'est pas Serge. Même s'il a été le" seigneur" de cette intéressante et jolie sortie.

 

 

 

Fabby

 

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 14 DECEMBRE 2015

 

LE VISSOU et LE VISSOUNEL - CABRIERES

 

 

 

Par un beau matin ensoleillé… Hé oui ! ça c’était avant d'ouvrir la porte de la maison et de mettre le nez dehors... En fait, plutôt  une de ces journées où l'on préfère rester au chaud : sol mouillé par une averse récente du petit matin, ciel bas…. Mais nous sommes heureux de gratter une heure -élections obligent- et après avoir fait notre devoir de citoyen responsable nous voilà partis rejoindre le bus où nous attend notre chauffeur préféré. A 9h00, sur le point de partir à la conquête du Pic Vissou, certains inscrits manquent à l'appel. Ah ces retardataires !... Oh! un portable sonne, c'est la Cousine, ″attendez moi, je suis pas loin, j’arrive″. Toujours au dernier moment celle là !! 

Mais nous ne sommes que 44 et il y a 45 inscrits. On compte, on recompte, et on repère enfin l'étourdie qui se serait oubliée. On lui téléphone : "Attendez moi, j'arrive" répond-elle bien réveillée. En fait lors du retour de la rando précédente elle n’a pas entendu annoncer que la rando de ce jour est retardée d’une heure et ce matin, elle s’est pointée à 8h00 com'd'hab ; vu le temps et ne voyant personne, elle en a déduit que la rando était annulée et s'en est retournée, la pauvrette ! La voilà enfin et vers 9h30 enfin nous démarrons. 

Au mesure que le bus roule vers notre destination, le ciel se fait plus bas, le brouillard s’invite et voilà même qu'il pleuviote. On arrive enfin ; chacun s’active, grignote, se prépare, s’équipe et nous voilà partis à la conquête du Pic Vissou, figure emblématique de Cabrières et dont, par temps clair, le sommet isolé est reconnaissable de très loin, comme le pic Saint-Loup au nord de Montpellier. Au pied du pic, le patchwork de vignobles et de forêts, aux couleurs éclairées de ci de là par des touches chatoyantes, s’offre à nos regards. Heureusement que notre circuit est bien tracé car la visibilité n’est pas très bonne. Après la traversée du village, nous entamons le sentier qui serpente à travers le vignoble et grimpe dans la garrigue parfumée. En toile de fond, nous devinons la silhouette de Vissou, dont les 480 mètres nous servent de repère au cours de cette balade qui s’annonce pleine de surprises… car nous allons l’attaquer par le Vissounel. Nous arrivons à une curieuse cabane en pierres sèches et en forme de dôme, faussement baptisée  CAPITELLE car elle abrite en fait une cheminée d’une ancienne mine de cuivre fermée depuis très longtemps. Et on continue, et vas y que ça descend, et vas y que ça grimpe, et enfin OUF ça y est ! Nous atteignons le sommet du Vissounel. Il ne nous reste plus qu’à trouver l’emplacement idéal pour casser la croûte, si possible à l’abri du vent. Et ce temps qui ne se dégage pas ! Il ne fait pas très chaud  mais nous sommes tous plus ou moins bien installés. Et ça mange, ça boit, ça discute et ça partage : foie gras, pain d’épices, un peu de vin (toujours avec modération bien sûr), biscuits délicieux confectionnés avec talent par notre amie ‘’Super Pâtissière’’, chocolats... Miam, miam, miam… Allez, un p’tit café et on se prépare. 

De grosses gouttes commencent à tomber ; ça y est il pleut. Vite, vite ! Chacun remballe, certains enfilent la cape de pluie, et tout ça pour rien car déjà il ne pleut plus. Rapidement nous arrivons au pied du Vissou et l’équipe se sépare, laissant le choix à chacun de monter ou pas au sommet, pour visiter la caverne baptisée l’œil di Vissou, curiosité naturelle, très aérienne dans la montagne, d’où par temps clair il y a une vue exceptionnelle sur le village de Cabrières. Mais ce ne sera pas pour aujourd’hui. Tant pis, on profite quand même pour visiter et faire quelques photos et redescendons pour rejoindre les autres en contrebas. 

Et l’expédition, entrecoupée de brèves averses, se poursuit sur le versant nord, nous amenant au pied de la carrière de marbre rose, marbre réputé très dur et doté d’un très beau poli grâce aux fossiles qu’il contient et qui ressemblent à des yeux. Une pause ″petits besoins″, une mandarinette par ci, ou un petit gâteau par là. On reprend des forces avant de repartir pour la descente par un joli sentier dans le sous-bois, parsemé d’embûches, hélas oui, car nous n’évitons pas toujours les racines ou arbustes coupés très près du sol. (Violette s’en souviendra : elle s’est retrouvée lundi avec un bras dans le plâtre -main cassée lors d’une chute causée par ces derniers). Plus bas nous arrivons dans les vignes et enjambons la Boyne pour rejoindre le parking. Pour la première fois de la journée, le temps se dégage un peu et nous pouvons admirer dans toute sa splendeur le Pic Vissou en haut duquel nous étions une paire d’heures plus tôt. 

Il ne nous reste plus alors qu’à entrer dans la boutique de la cave pour déguster les crus locaux et acheter quelques bonnes bouteilles de ce fameux vin de Cabrières, l’Estabel (ou d’autres). 

Encore une fois, nos chers amis Annie et Michel nous ont fait partager une superbe rando, même si la météo ne leur a pas été tout à fait favorable… mais c’était SUPER. 

PS : Et aujourd’hui, personne ne s’est égaré.

 

Rédigé par ″cousine″

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 22 NOVEMBRE 2015

″les filles perdues″ à ST ETIENNE DE GOURGAS

 

     "Ne cherchez pas" ! Le parcours intitulé "les filles perdues" n'existe pas. C'est Alex qui l'a baptisé ainsi après que Patricia et Viviane s'y soient perdues. En fait, ce circuit est répertorié sous le nom "de Mélanque au Puech haut". Aucune carte n’étant éditée, c’est à partir des seules indications écrites qu'Alex et Patou ont tracé ce parcours. Nous sommes donc informés que, malgrè le plan qui nous est distribué dans le car, le tracé est approximatif sur une partie de sa longueur.

     Nous sommes tous bien emmitouflés dans nos vestes, voire gants, bonnets et écharpes, car aujourd'hui le temps s'est enfin décidé à passer à l'heure d'hiver. Quoique le ciel soit d'un bleu limpide et éclatant, un vent puissant et glacé souffle en rafales et nous glace jusqu'aux os. Heureusement, la marche nous réchauffe. Nous prenons la direction du Chemin des Airs au niveau d'une croix en pierre et de là, une piste qui s'enfonce dans la forêt domaniale de Parlatges. La pente en est assez raide et nous en oublions le froid.

    Cette forêt doit son existence à la main de l'homme. En effet, à la fin du XIXe siècle fut mis en place une politique de reboisement du département. Ces longs pins noirs d'Autriche n'ont rien d'indigènes et sont de vénérables vieillards de plus de 120 ans exploités pour leur bois. Quelques panneaux d'abattage sont accrochés de-ci de-là. De nos jours, la politique est à la régénération naturelle, ce sont donc des feuillus qui vont pouvoir occuper ces versants abrupts.

      Nouvelle mode au club : égarer au moins une fois la colonne de randonneurs en empruntant le mauvais chemin... Demi-tour donc pour repérer les cairns qui attendaient là pourtant, depuis le jour de la reconnaissance. Les grandes pistes forestières sont alors sans dénivelé notable et c'est d'un bon rythme que nous progressons jusqu'à une première jasse (bergerie) en ruine. Dissimulée entre les grands pins, elle dénote la présence d'élevages ovins dans la région à une époque pas si lointaine que ça. Nous suivons la piste jusqu'à une autre jasse que nous dépassons pour prendre notre repas, en pleine clairière, certes au soleil, mais en plein vent. A même pas 13h nous reprenons le chemin du retour, encore plus emmitouflés qu'au départ ce matin.

    Passage par la deuxième bergerie où Alex avait prévu initialement le repas. Cette bâtisse, légèrement en retrait, est en bon état. Une lavogne emplie d'eau apporte au lieu un agrément supplémentaire. D'ailleurs d’autres randonneurs ne se sont pas trompés. Ils déjeunent à l'abri, tout relatif, et au soleil, dans ce lieu paisible.

     Nous contournons le Puech Haut en direction du Pioch Louvio. Là, le vent s'engouffre avec force dans la vallée de St-Etienne de Gourgas. Difficile de ne pas vaciller sous ses assauts. Cependant, nous bravons ses rafales pour admirer le panorama. En contre-bas, les villages de Parlatges et d'Aubaïges, plus loin, la muraille ensoleillé du Cirque du Bout du Monde, et plus loin encore, peut-être bien le sommet enneigé de l'Aïgoual. Il faut préciser que nous étions sur le versant à l'ombre et donc glacial, de cette vallée... Pas de chance en ce jour de grand froid. Le sentier est très étroit, parfois même encombré des branches abattues laissées là par les forestiers. Il serpente sur les pentes abruptes jusqu'au Mas Caisso. Au petit village d'Aubaïgues, certains ont eu le privilège de visiter la chapelle St-Michel, datant certainement du 12è siècle et véritable témoignage de l'art roman languedocien avec son abside en forme de cul-de-four. Retour au car, enfin au chaud, même si nous faisons un tout petit arrêt photo auprès de l'âne Lulu.

      Merci à nos bénévoles qui se dévouent pour découvrir de nouveaux parcours sur leur temps libre. Merci à Alex et Patou pour cet agréable, audacieux et inédit parcours au milieu des pins noirs.

Fabby


COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 8 NOVEMBRE 2015

ST MAURICE DE NAVACELLES (LES NATGES)

 

 

     Comme toujours avec Denis, il faut s'attendre à un parcours qui pousse un peu vos limites, même si pour ce coureur de fond il est qualifié de facile. 19kms, c'est beaucoup pour certains et pas tant que ça pour d'autres. A chacun ses limites. Mais pour l'instant c'est notre vue qui est obstruée par un ciel bas où le soleil ne brille pas sauf par son absence. Heureusement, passée la côte après Notre-Dame de Parlatges, nous voilà au-dessus des nuages. Le soleil va nous accompagner toute la journée, ou presque.

         Départ du village de St Maurice de Navacelles. Ces dames ont déjà repéré le "pipi-room" et y font la queue. "Allez, allez, il faut démarrer!" Nous prenons à droite dans le village, en direction des lieux-dits du Ranquet et du Rancas où gîte et couvert auraient bien pu nous attendre. Cette partie est plutôt facile, peu de dénivelé. Mais peu après, une bonne descente glissante sur la combe des Natges ralentit le groupe. Les plus rapides filent devant, les plus lents, eux, se font distancer. Les serre-files sont là mais cela ne nous empêche pas de nous égarer dans la combe. "Mais où est passé Denis ?". Denis ? Il court d'un bout à l'autre de la file des randonneurs à la recherche de ses brebis égarées et il est en nage (à Natges… !!). Nous revoilà tous réunis. C'est bien plat sur 3 kms et c'est l'heure du repas et du repos bien attendus. 1 heure de pose, pas plus car il nous reste 11kms à faire.

     En discutant entre nous, nous qualifions cette randonnée de très pastorale. Et d'ailleurs, aux Natges, nous découvrons une ferme et son élevage de vaches de race Aubrac qui nous snobent royalement. Elles ne s'intéressent pas du tout au "train" de randonneurs qui jacassent sur leurs grands chemins qu'elles ne se sont pas gênées de parsemer de bouses à l'instar du Petit Poucet avec ses cailloux blancs. Après les Natges, ça monte sec sur un kilomètre. Ca parle moins mais ça souffle. Sur ces Grands Causses du Larzac, buis, genévriers, lavandes et thyms parfument l'air. Au loin, nous entendons les cris et coups de fusils de la chasse au sanglier rencontrée plus tôt dans la matinée.

     Au Mas de Gay nous rejoignons la D 130. Ici, les plantes aromatiques sont à l'honneur. Nous attendons les retardataires et les chasseurs dont nous avons récupéré un chien. Plus loin encore nous traversons la D25 pour rejoindre le hameau de la Clastre. Juste avant le cimetière et le Castelet, une glacière encore utilisée au début du XXème siècle nous impressionne par ses dimensions : 7.20m de diamètre sur 5.5m de profondeur. Autrefois, du temps où les réfrigérateurs n'étaient point chose banale, les habitants y entassaient la neige. Une haie de buis nous fait les honneurs avant que nous ne nous égarions tous, plus ou moins, dans le village de St Maurice. Joli village d'ailleurs avec un beau château du XVIIème et une stèle au monument aux morts sculptée par Paul Dardé.

      Merci à Denis de nous avoir permis de découvrir ce long et nouveau parcours, les paysages typiques des Causses, les vues sur la muraille ensoleillée des profondes Gorges de la Vis et le Massif de la Séranne.

Fabby


COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 25 OCTOBRE 2015

LE CIRCUIT DES MATHURINS * CAZEDARNES

 

     Quand on fait de la randonnée sur une journée et d'assez longues distances il vaut mieux avoir le sens de l'orientation, n'est-ce pas ? Et pourtant ... Certains sont complètement à l'Ouest. Comme moi en ce dimanche de changement d'heure. Au lieu de retarder mes pendules je les ai avancées d'une heure supplémentaire. Outre que je me suis donc levée 2 heures plus tôt, j'ai aussi sorti de la torpeur du sommeil un Serge désorienté qui en a oublié la moitié de son repas. On en a entendu parler de son fromage ! Nous avons donc "poireauté" 2 heures sur le parking avant que nos cerveaux embrumés ne comprennent ma méprise.

     D'autres, perdent le Nord. Tel notre meneur du jour, Pierre, qui nous a égarés une ou deux fois sur l'enchevêtrement des chemins qui forment ce parcours de 18kms. Il a en effet un peu modifié le circuit afin de nous conduire jusqu'au vallon où se niche l'Abbaye de Fontcaude et son hameau. C'est de là que nous avons raté notre chemin. Résultat, nous avons bien dû parcourir 1 à 2 kms de plus et sommes carrément sortis du cadre même de la carte. Eh bien, cela a au moins eu le mérite de nous faire tous nous pencher sur nos cartes, prendre des repères sur le terrain et sortir nos boussoles, accessoire élémentaire en randonnée. Ah ! Voilà que nous retrouvons le Nord. plein Nord ! Nous récupérons enfin le circuit balisé de bleu. Le lieu du repas se fait attendre. Enfin, nous apercevons les ruines du château de St-Bauléry où un des ancêtres de Pierre se serait marié au 17ème siècle. Mais oui, mais oui, notre président a du "sang bleu" et ses origines sur le terroir de St-Chinian remontent bien loin.

    Après le repas, quelques unes se rendent directement à Cazedarnes en longeant la route par les vignes. Il reste 8kms à parcourir et elles préfèrent couper la poire en deux plutôt que de présumer de leur force. Les autres vont poursuivre à travers la combe de Fargette et grimper le Puech de la Cour avant de dévaler une sente très pentue. Nous longeons la D134 sur quelques mètres puis tournons à gauche vers le Puech de la Vigne Nègre. Pierre "musarde" encore sur les chemins viticoles, peut-être pour mieux nous faire profiter des senteurs de thyms et de lavandes de la garrigue environnante, ou des grappes rouge vif des salsepareilles.

    Au loin, nous distinguons enfin la cathédrale de Béziers sur son promontoire rocheux et en contrebas le village de Cazedanes. Si Pierre nous égare assez souvent, il nous ramène toujours à bon port. Nous le chahutons souvent, nous en plaisantons et c'est dans la bonne humeur que se déroule le fil de la journée. Dans sa générosité légendaire, notre meneur ne nous a pas fait faire 19kms mais 21kms... On ne s'ennuie pas avec toi, on participe. Activement. Et c'est pour tout cela que l'on t'aime, Pierre.

   * Les Mathurins étaient un ordre religieux catholique fondé au XII°siècle afin de payer la rançon des prisonniers catholiques.

Fabby


COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 11 octobre 2015

Villeneuvette et le roc du cayla

 

     Belle journée d'automne. La lumière en cette saison magnifie les couleurs bariolées des feuillages. L'allée de platanes qui mène à la Manufacture royale de Villeneuvette flamboie. Nous voilà rassemblés autour d'un habitant de cette petite commune de 60 habitants qui a l'amabilité de nous présenter l'ancien village-usine, son histoire et les étapes de sa restauration, toujours d'actualité. Gérard et Jocelyne, nos meneurs, avec l'aide de Jean-Marc, ont organisé cette heure culturelle. C'est avec des cervelles bien pleines que nous entamons le circuit de 2kms aménagé autour du village clos de murs. Nous repérons les ouvrages d'art découverts sur la maquette qui nous a été présentée. Les ouvrages hydrauliques, les béals, l'aqueduc ou Pont de l'Amour, les jardins, les fontaines. Pour plus d'informations vous pouvez vous connecter sur le lien suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Villeneuvetteou tout simplement aller passer un dimanche dans ce village assez unique.

     Allez, le temps passe vite quand on ne s'ennuie pas mais il faut démarrer le grand tour à présent. Nous traversons la départementale 908 et nous dirigeons vers le Mas Roujou, d'abord sur le bas côté de la route puis par un petit sentier à droite. C'est mieux. Car nous ne sommes pas très disciplinés et nous étalons sans complexe sur la largeur de la route malgré les recommandations de Jocelyne. Je ne sais pas pour vous mais je suis plutôt surprise, ça monte pas mal en fait. Nous passons d'une colline à l'autre entre vignes et maquis, landes ou bois pour atteindre une aire de pique-nique aménagée à l'ombre de grands cyprès. Il fait bon. C'est un petit moment de repos et de convivialité que nous apprécions. Et comme toujours dans notre club, un moment de partage avec nos commensaux. Pas de sieste, faut pas "déconner", il y a un match de rugby à 17h30 !

     Nous redémarrons sur une piste à la forte déclivité, recouverte de cailloux et autres gravillons qui roulent sous nos pieds et provoquent des dérapages ou glissades heureusement sans conséquence. Cette deuxième partie du parcours concocté par nos guides offre des panoramas sur la moyenne vallée de l'Hérault, avec en ligne de fond le Pic du Vissou, survolé non pas par l'aigle de Bonelli ni la chauve-souris rhinolophe, mais par d'autres indigènes volants, des parachutes bigarrés. Boudiou ! Ca grimpe ! Et malgré les marches aménagées et les mains secourables, nos gambettes souffrent. L'ascension au-dessous des falaises du Roc du Cayla vous remet en jambes, on peut vous l'assurer. Mais la capitelle valait le coup d'œil, comme la vue que l'on a de là-haut. Retour à la manufacture-village avec face à nous la barre du Mont Liausson et plus loin, le Caroux.

     Un court arrêt à la buvette et hop! dans le bus. Cette balade à l'organisation impeccable et originale nous a fait découvrir des paysages somptueux ainsi qu'une part exceptionnelle de notre histoire. De l'avis de tous, nous avons passé une très bonne journée. Merci à nos bénévoles.

Fabby


COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 27 SEPTEMBRE 2015

BERLOU : LA TREILLE, LES ALBIERES

   

 

                     Cette première randonnée de la cuvée 2015/2016 nous rassemble nombreux, une belle journée de retrouvailles. Marie France en a modifié la destination pour tenir compte des organismes qui émergent à peine des vacances, des muscles rouillés, et permettre aussi aux nouveaux (et il y en a quelques uns) de mieux appréhender et s’adapter à notre groupe.

                     Le bus nous dépose à Berlou, petit village renommé pour ses vins, situé dans le Parc Régional du Haut Languedoc. Très vite, notre chef s’élance d’un pas décidé, le front buté ceint d’un bandeau rouge et blanc (le clone de celui de notre serre-file Domi). Tels de braves soldats derrière leur étendard nous la suivons et grimpons peu à peu sur le sentier qui serpente dans la belle forêt de châtaigniers, hêtres, chênes verts et sapins, et de superbes arbousiers qui nous offrent généreusement leurs délicieuses baies rouges. Bien qu’automnal, le soleil ne nous ménage pas et nous accompagne tout au long de notre ascension. Nous apprécions ses rayons, les préférant aux conditions climatiques des deux précédentes randos dans ce secteur (2006 : pluie ; 2010 : neige..). Alors on savoure …Les langues fonctionnent à plein régime, tant de choses à se raconter après ces trois mois d’abstinence : les vacances, les enfants, petits-enfants, nos bobos, etc... Il y a quelques éléments du groupe qui, délaissant la piste, se sont isolés et s’enfoncent dans le sous-bois… ils n’ont pas résisté à l’appel des champignons qui se cachent habituellement dans ce secteur. Effectivement ils ne sont pas rentrés bredouilles et tout fiers, nous ont présenté quelques délectables spécimens.

                     Déjà midi… arrêt pique-nique sous les frondaisons. Un moment que nous apprécions tous, une petite heure de détente, de convivialité, d’échange. Plus tard, les estomacs bien lestés… en route, c’est reparti. Objectif n°1 : la ferme de la Treille que nous atteignons après un petit rampaillou et où nous attendent de succulents pélardons. Nous ne résistons pas à la tentation et achetons quelques uns… mais est-ce bien raisonnable, avec cette chaleur, de trimballer ainsi des fromages dans les sacs à dos ? Quelques surprises peuvent nous attendre ce soir…

Objectif n° 2 : le château des Albières. Marie France délègue à Jean Paul la mission de conduire une partie du groupe jusqu’au hameau où est perché le ″château″, édifié paraît-il en 1116, modifié par la suite, mais qui se dégrade considérablement, laissé à l’abandon depuis de nombreuses années. Le site a été régulièrement le théâtre de raves parties (la presse a relaté l’automne dernier les nuisances engendrées par ces manifestations). Le propriétaire, un belge résidant en Grande Bretagne, a été contacté pour qu’il sécurise le site. Pour le moment rien n’a été fait et nous avons pu accéder aux bâtiments et de cette éminence nous admirons le magnifique panorama qui se déroule devant nous, les versants montagneux de l’ouest héraultais, les vignobles, les villages, l’ensemble d’une quiétude rassurante. Une large piste forestière, un peu longue pour nos pieds fatigués –ils ont perdu l’habitude d’une journée de marche-, nous ramène vers Berlou, après avoir dépassé le hameau de la Mausse. Et quelques randonneurs, descendus tout schuss, ont profité de leur avance pour faire une incursion à la cave coopérative et s’approvisionner de Schistel, Château des Albières… entendez par là ″production locale″ recommandée pour accompagner les pélardons de la Treille !!

                     Voilà une journée que nous avons tous appréciée, alliant la joie des retrouvailles au plaisir de reprendre notre activité favorite. Marie France peut être satisfaite de cette reprise de contact sous un soleil radieux et nous l’avons remerciée comme elle le mérite.


 

SAISON 2014 - 2015

 

Les randonneurs de la MJC ont déménagé à BIELLE dans

LA VALLEE D’OSSAU

 

Malgré une saison de randonnées perturbée par des dimanches pluvieux entraînant l’annulation de 5 sorties, c’est dans une ambiance joyeuse et musicale que les randonneurs ont dégusté leur traditionnelle paëlla fin juin, dans la cadre bucolique du Domaine de Saint Martin. Un après-midi convivial et festif pour clôturer la saison 2014 /2015.

Puis, c’est à BIELLE, dans la Vallée d’Ossau (Pyrénées Atlantiques),  qu’une quarantaine de marcheurs a posé valises et sacs à dos pour une semaine, dans un centre CAP VACANCES où un accueil chaleureux, des logements confortables et des repas variés et savoureux ont été très appréciés.

Les randonnées, menées par les couples GRANIER et SECO, nous ont réservé des surprises et ménagé des difficultés diverses (mais chaque sortie était accessible à tous les marcheurs, chacun avançant à son rythme, et à l’impossible nul n’était tenu). Cependant la plus grande difficulté a bien sûr été la chaleur, accablante, et certains jours nous cherchions désespérément un arbre à l’ombre duquel il eût été si agréable de pique-niquer… mais nous avons appris à faire sans !!

Le 14 juillet, juste avant de célébrer comme il se doit notre fête nationale, Chantal a ″basculé″ dans l’herbe… chute qui a entraîné une fracture au pied (elle qui avait affronté la veille une terrible randonnée dans les rochers, pierres et cailloux sans se faire mal !!!). La tuile !! Du coup nos deux amis ont quitté prématurément le centre pour que Chantal puisse se faire soigner dans l’Hérault… où elle va passer son été dans le plâtre (6 semaines).

Et nous avons continué et terminé notre semaine sans trop de bobos (Bernadette H. a elle été victime d’un problème de ligament au genou, la contraignant également à écourter son séjour. Malgré ces contrariétés, nous garderons un excellent souvenir de ces journées passées en Béarn, et sommes tous bien rentrés dans notre cité Agathoise… ou dans son ″chez soi″.

BON ETE A TOUTES ET TOUS.

 


COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 7 JUIN 2015

Les mille marches et le lac de Vésoles

 

Pour la dernière rando de l'année, Patricia et Alex se sont "décarcassés " afin que la sortie soit accessible à tous, avec un circuit difficile et l’autre plus cool : la bien nommée : les Mille Marches... et le Saut de Vésoles. De plus, ils ont  commandé le temps idéal : pas trop chaud mais du soleil, pas trop frais; même la pluie était repoussée en fin d'après midi...

Tout était au TOP....sauf  le nombre de participants, ce qui a contraint Alex à annuler le car...N'importe, les vingt quatre courageux (alléchés par le goûter "gaufres"...) se sont partagés dans les voitures, via St Pons et le col du Cabaretou (coup d'œil sur l'excellent restaurant au passage!) direction le lac et le Bureau...(et oui, c'est le nom du ruisseau alimentant -entr'autre- ce lac. Il se faufile entre des murs de rochers fantomatiques avant de dégringoler par le sentier des Mille Marches (Alex les a comptées ..) jusqu'à Premian.

La légende est contée par Pierre Granier (et non, pas notre chef, son homonyme!) : "le petit ruisseau nommé le Bureau voulait rejoindre l'Arn pour aller vers l'Océan. Le diable, mauvais bougre, convoqua ses alliés -le vent et le brouillard- qui  égarèrent le Bureau. Ce dernier, apeuré, s'accrocha à la cape du diable l'entraînant dans sa chute..Nul ne sait ce qu'il en advint... "  Notre groupe grimpeur aura-t-il eu affaire à lui ?

Après un circuit commun jusqu’à la fontaine par le "chemin des légendes", deux groupes se forment : l'un se dirige vers le lac par un sentier serpentant au sein d’une végétation d'altitude : châtaigniers, sapins, tourbières et genêts flamboyants et odorants ; arrêt photos au bord du lac (classé en 1947)… on se croirait au Canada.

L'autre groupe, après une descente vertigineuse vers la rivière, a du remonter son cours en se faufilant au milieu des cascades et chaos rocheux, dans la forêt de hêtres. Les photos montrent une solidarité qui ne faiblit pas, les mains qui se tendent pour aider dans les passages difficiles, techniques… pendant que l’avant-garde, -tels les légionnaires romains qui nous envahissaient au 4ème s-,  court vers le but, survolant les marches et atteignant l’objectif dans un temps record (eux, à vrai dire, n’ont pas eu le temps de vérifier si le chiffre 1000 est réel !! c’était la course, le défi, le challenge !).

Vers midi ¼ les deux groupes se rejoignent pour le pique-nique. Les rives du lac étant squattées par des hordes de mouches affamées, nous avons jugé plus prudent de gagner le couvert des arbres, table et bancs étant en plus à notre disposition (réservés pour les ancien(ne)s de l’équipe).

Menu de l'après-midi : le Tour du lac...les nuages qui depuis la fin de matinée s’entassent à l’horizon, montent à l’assaut du ciel, une attaque plus précise, menaçante. Qu’importe nous partons… à peine avons-nous marché une demie heure que, éclairs et tonnerre accentuent la menace. Discussion : "faisons-nous le tour ?" "retournons-nous aux voitures?" La pluie qui s’invite au conciliabule met fin aux questions ! retour aux voitures et arrivés au parking : plus de pluie ...Chic, nous pouvons faire honneur au goûter "spécial gaufres/chantilly/nutella". Les estomacs pleins, nous quittons les lieux et sur le retour l'orage éclate, fort à St Pons et "déluge et grêle" pour ceux qui ont  préféré l’itinéraire par Lamalou, nous contraignant à des arrêts fréquents sur les bas-côtés de la route: serait ce le diable..?  Ciel radieux et chaleur sur Agde....!

Vraiment une réussite pour cette dernière rando dans un des plus beaux cadres de notre département. Merci à Patricia et Alex et rendez-vous dimanche pour la paella.

 

M.Claude et Annie


COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 24 MAI 2015

De l’Orb à l’Escandogue - ROQUEREDONDE

 

     Enfin nous allons découvrir le long parcours "de l'Orb à l'Escandorgue", 19kms, que Serge a proposé déjà deux fois entre l'an dernier et cette année... Et chaque fois annulée pour cause de mauvais temps.

     C'est donc par une splendide journée claire et ensoleillée que nous nous rendons au petit village de Roqueredonde dans le Haut Lodévois. Pour cela, il faut passer le Pas de "l'Escalope" comme nous dit Annie dont la langue a fourché. (Mdr. pour employer une expression de jeune)

     Nous sommes 27 téméraires randonneurs dont Justin 15 ans à nous diriger en file indienne vers le hameau d'Autignaguet sur une sente quasi invisible tant les herbes sont hautes et envahissantes. Le pastoralisme est toujours présent: vaches laitières ou de bouche côtoient les brebis dont le lait est collecté pour le Roquefort. Quelques foulées après la dernière maison, un chemin forestier, à droite, grimpe vers le temple bouddhiste de Lerab Ling au cœur de la forêt domaniale de l'Escandorgue et du Parc Régional Naturel. La spiritualité est loin de faire défaut dans ce coin montagneux et rude. Pas très loin, sur la commune de Joncels, se dresse le monastère orthodoxe de St Nicolas de la Dalmerie. Qui aurait cru ça !?

     A l'abri des hêtres centenaires de l'aire de pique-nique du Roquet Escu, nous établissons notre "camp repas". Chacun choisit sa place à l'ombre ou au soleil avec vue sur cette vaste clairière encerclée d'arbres vénérables et majestueux. Dur de reprendre la marche par le raide sentier qui zigzague à travers la hêtraie, puis ensuite plein soleil entre le chaos rocailleux et sec des roches dolomitiques du Causse. C'est la pleine saison des floraisons : narcisses, silènes, ancolies... Tout autant de fleurs rares nous offrant un tapis vibrant de taches colorées.

     Aucune difficulté technique sur ce parcours. Par contre, attention à la clôture dont l'échelle en bois a disparu. Pour la franchir, le mieux est de passer par le portillon vert, cela vous évitera de rater le sentier qui part à droite vers ce que certains ont appelé "la glace à la pistache", soit la tour ronde des télécommunications. Continuation vers le Mas de Grèzes par une large piste traversant plateau et prairies, puis descendant par la forêt jusqu'au ruisseau en bas du hameau. Après une portion de route, nous revoilà en file indienne sur un sentier boisé qui nous mène à notre point de départ : Roqueredonde.

     Cette randonnée dont le charme des allées forestières contraste avec la rudesse des chaos du Causse, nous a en prime offert des vues panoramiques sur le Cirque de Labeil, la vallée du Lodèvois et plus loin encore. Nous sommes tous enchantés de cette longue balade si fleurie et si diverse, voire exotique ( Nous avons croisé quelques moines en robe pourpre et safran ).

     Merci à Serge et à ses deux charmantes (et efficaces) assistantes.

 

Fabby


COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 10 MAI 2015

RANDONNEE SURPRISEA SOUBES

 

            Comme chaque année, Annik et André nous ont donné rendez-vous chez eux pour une randonnée particulière dont André  a le secret .... Journée annoncée radieuse et estivale et ce fut le cas.

Notre chef nous attend, reconnaissable à l'éternel béret rouge vissé sur la tête ! Il nous avait promis une randonnée "accessible " à tous ; mais comme nous le connaissons bien, une "légère" méfiance régnait dans le groupe !

Nous voilà partis : la randonnée commence par l’agréable chemin de Campis ; nous entrons rapidement dans le bois et poursuivons par le sentier de la grotte de Jaffre qui se rétrécit et commence à monter en lacets, régulièrement et sérieusement : 400 m de dénivelé  (sacré André ...!). Un peu de répit en arrivant à la clairière, pour souffler, boire, grignoter et reprendre des forces… et c’est reparti ! Voici le sentier sauvage, connu des seuls chasseurs qui l’ont rendu un peu plus fréquentable pour l’occasion ; et tout au bout, le champ d’Autignac, où paissent tranquillement trois chevaux avec lesquels nous faisons ami/ami, après nous être frayé le passage sous les barbelés. Personne n’y a laissé le fond du pantalon, encore heureux !! et au fond de cette prairie, débute une piste étroite sur laquelle nous sommes très attentifs : André vient de nous annoncer que ici, puis là (il nous montre les endroits), il y a des sangliers avec des marcassins. Mais nous ne les verrons pas, et c’est peut-être mieux ainsi !!

Tout au long de la journée le chemin se révélera changeant, toujours inédit et plein de surprises. Et en plus, un régal pour la vue et l'odorat, une végétation en plein essor : les ors des potentilles et des genêts ; les mauves des géraniums sauvages et des orchis ; les bleus des fleurs de lin et des "affilantes" (terme local) ; le blanc des rares asphodèles et du "muguet  sauvage" ou "céphalanthère" ; et surtout les touffes de thym (plusieurs d'entre nous se sont empressés de faire des provisions pour la tisane revigorante, sans craindre de se confronter aux ronces) ...Tout cela parmi une palette de verts qu´envieraient les peintres. Un véritable enchantement....

Pour compléter la découverte de ce territoire, André propose un détour jusqu’au point de vue d’où nous contemplons un panorama exceptionnel :  les corniches du Cirque du Bout du Monde, Gourgas, le Salagou,  l'Espinouse, le Caroux et méme le Canigou qui exhibe sa calotte enneigée.

Une prairie proche des ruines de la Bergerie d'Autignac, où José peut nous rejoindre en voiture, nous accueille pour le pique-nique. Mais pas le temps de faire la sieste (pourtant la température s’y prête), impatient, le chef donne le signal de la descente. Nous cheminons d’abord sur le plateau au-dessus du Peyras, où le soleil se montre impitoyable, avant de rejoindre le sentier des grands lacets. Au passage, vue sur un dolmen (pas en très bon état). Plus bas, nous empruntons le sentier botanique sous la chaleur mais personne ne s'y attarde ...!

            L'arrivée chez nos amis est appréciée par tous et pas seulement pour la fraîcheur à l'ombre des arbres, mais aussi pour la qualité de leur accueil et de leur délicieux goûter que nous avons dégusté avec gourmandise.

Pour cette journée, comme toujours exceptionnelle, nous les remercions chaleureusement et  "a l'an qué ben"....

 Co-écrit par Marie Claude et Annie


COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 12 AVRIL 2015

LE PAS DE L’ESCALETTE (à partir de PEGAIROLLES)

 

     Non loin de l'A75, au pied du plateau du Larzac, se niche le hameau de Pégairolles de l'Escalette. C'est là que Denis nous amène en ce chaud dimanche printanier.

     De par sa longueur, 13,5kms, et son dénivelé qui semble modéré, 560m, cette randonnée pourrait tenter beaucoup de marcheurs. Et bien non ! Il ne s'agit pas d'une balade peinarde à la portée de tout le monde.

     Elle débute cependant bien gentiment le long de la rive gauche de la Lergue. Les berges sont verdoyantes et paisibles et on s'imagine volontiers y paresser au frais lors des chaleurs estivales. L'air embaume les coronilles en fleurs dont le jaune éclatant enflamme les pentes abruptes qui nous encerclent. A l'extrémité de cette piste champêtre, une échelle métallique permet de franchir un obstacle de quelques mètres de haut. C'est à présent un sentier qui serpente agréablement à travers un chaos de roches où se succèdent de petites cascades d'eau vive. Mais voilà au-dessus de nous les falaises du Pas de l'Escalette... Et c'est le début des réjouissances. Cette portion du parcours, quoique assez courte, devient technique. Ca se corse; il nous faut franchir des gros rochers, voire les escalader tant la pente est raide. C'est assez éprouvant. Quelques uns d'entre nous se retrouvent en difficulté. Le souffle finit par leur manquer, les jambes donnent des signes de faiblesse, le cœur palpite fortement. Sur un passage délicat, un bout de corde servant de main courante nous aide à franchir une pente ardue.

     Ouf ! Nous voilà enfin sur l'ancienne route qui menait au Larzac. Nous avons fait le plus dur et y avons dépensé beaucoup de nos réserves d'énergie. Mais notre récompense, c'est ce splendide panorama sur la vallée de la Lergue. Une petite halte pour récupérer et nous allons tranquillement à travers bois jusqu'à notre lieu de pique-nique près d'une piste fermée aux véhicules par une barrière.

     La deuxième partie du parcours est bien plus facile. Sur une piste sablonneuse, nous traversons à présent un paysage aride du Larzac méridional où des blocs dolomitiques forment de superbes falaises, certaines à l'aspect de pains de sucre. La balade se termine par une descente, d'abord au milieu d’un chaos de rochers avec l'autoroute loin en contrebas, puis plus facilement sur un sentier pierreux qui nous ramène au joli village de Pégairolles. Les moins endurants mettront pourtant une éternité à rejoindre le gros de la troupe. Enfin nous voilà, les orteils en feu mais tous entiers.

     Denis nous a offert une bien belle sortie, très sportive, à son image, faite d'un parcours varié et spectaculaire. Sans parler des anémones et autres fleurs qui ont égaillé notre chemin. Le retour en car fut d'un calme impressionnant...

 

Fabby


COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 29 MARS 2015

NAVACELLES : LES GORGES DE LA VIS

 

Depuis le 1erfévrier, nous avons observé un jeûne de plus de 50 jours… un carême qui nous a semblé très long. En effet les trois randonnées précédentes ont été annulées : une météo exécrable, des averses "carabinées"...

Pour ce dimanche, la météo annonçait : tramontane et soleil. Du coup les randonneurs se sont jetés sur les chaussures (pour les "dérouiller") et sacs à dos (pour les aérer) ; ils vont profiter aussi pour affûter leurs gambettes ankylosées par l’inaction ! Départ différé à 9 heures en raison des élections (avec, en prime, le changement d'heure). Une caravane de 5 voitures conduite par Michel s’ébranle, direction Vissec, le petit village du Gard, niché au fond des Gorges de la Vis, souterraine à cet endroit (13 km de parcours sous le Causse du Blandas ).

Michel, notre "chef" du jour, nous a concocté un itinéraire surprise, et pour nous encore inconnu. Raison : "inaccessible en car"... (effectivement, la petite route sinueuse et en corniche menant à Vissec, laisse tout juste la place à un véhicule… heureusement que nous n’avons croisé aucune voiture !). Les voitures garées, nous empruntons le sentier en surplomb, balisé de panneaux botaniques  (certains semblent bien seuls mais il est vrai que quelques plantes  sont encore en sommeil)...et  au milieu d'une végétation caussenarde : chênes verts, pelouses et landes à buis et amélanchier, pins noir et de majestueux cèdres. Heureusement aussi pour nos yeux, des tapis d'anémones hépatiques colorent le sol de bleu et de blanc, ainsi que les violettes, les hellébores verts, les euphorbes… et encore ce n’est que le début de la saison, dans un mois ce sera une explosion de couleurs !

Le sentier descend vers le Moulin de la Foux, à la résurgence de la Vis ; un bruit énorme nous guide mieux que la piste!! Les pluies récentes ont alimenté la rivière : un tableau fabuleux s'offre à nos yeux : deux cascades blanches d'écume jaillissent des moulins (il paraît qu'il existe dans un bloc de la résurgence une inscription : "quora me veîras, ploraras" "quand tu me verras, tu pleureras"....allusion à la sécheresse ). Cet ancien moulin récemment restauré constitue un élément patrimonial et paysager remarquable. Après quelques photos nous traversons et remontons sur l'autre rive, vers un parking où Michel rassemble sa troupe et la dirige sur une sente qui conduit vers Navacelles. Superbe vue sur la vallée, le cirque, la Baume Auriol, le Causse, et descente vers la cascade de Navacelles.

Des tables imposantes nous attendent pour le pique nique. Bien sûr, quelques gouttes sont venues nous perturber, le temps de manger…histoire de ne pas se "déshabituer"! (mais comme dit Denis, ce n’était même pas une pluie qui "mouille"). L’itinéraire de l’après-midi longe en grande partie la merveilleuse rivière qui permet de belles photos, car les vues sont magnifiques. Certains passages sont un peu difficiles, il ne faut pas quitter le sol des yeux, là une corde a été tendue entre les arbres pour assurer la descente, mais ce sont les seules difficultés du parcours. Plus loin nous remontons vers les moulins pour retrouver le sentier de ce matin qui nous ramène aux voitures.

Un immense merci à Michel pour son circuit inédit. A signaler la présentation en photos de sa randonnée dans le hall de la MJC. Mini expo qui a eu beaucoup de succès auprès des adhérents de la MJC.

… et pendant que nous étions à Navacelles, un autre groupe assiégeait les Pyrénées, raquettes aux pieds, sous la férule bienveillante -mais affûtée- de Jean Paul et Alex.. En fait ils sont arrivés à Eyne le vendredi. Depuis pas ou peu de nouvelles. Mais promis, je vous raconterai un peu leur gîte, les journées sportives, les soirées festives….

Prochaine randonnée le 12 AVRIL (en car) avec Denis, à Pegayrolles de l'Escalette. Peut-être ferons nous la rando "pâquette"… nous vous tiendrons au courant.

 

COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 1er FEVRIER 2015

Le CAYROUX - CIRCUIT DES RUFFES

 

Plus les jours de la semaine défilaient, plus l’évidence s’imposait à nos animateurs, Serge et Marie France : Il fallait trouver une solution de rechange. La météo sur le Larzac et sur la Couvertoirade prévoyait du vent et de la neige pour le dimanche. ″Eureka, j’ai trouvé″ s’écria M.F. dans son bain le samedi matin : une idée sinon lumineuse, du moins rougeoyante ! elle révise ses classiques, contacte les responsables du bureau et le bus, va sur place l’après-midi vérifier le départ du circuit (le car nous déposera sur la D.148E) et voilà, les dés sont jetés, il n’y a plus qu’à… et dimanche à 9h-10 : à nous le Salagou, le Cayroux et les ruffes rouges ! Nous ne nous attardons pas en préliminaires et derrière nos chefs attaquons les choses sérieuses. Il vient de pleuvoir, l’herbe mouillée et gelée brille, les cailloux étincellent, traîtres, glissants. Nous franchissons un ruisselet et plongeons dans une ravine encaissée où le moindre faux pas peut être fatidique. Mais nous accédons à une piste plus confortable sur laquelle nous accélérons le pas, non pas pour en finir au plus vite, mais pour nous réchauffer, l’air est vif, le soleil est là mais pas pour longtemps. Voici un nuage qui obscurcit le ciel et une averse de grésil -ou de neige fine- nous tombe dessus. Et hop, le soleil revient, oh certes pas éblouissant ni chaud, loin s’en faut, mais il a le mérite d’éclairer de ses rayons la nature qui nous environne, la garrigue de cistes et de chênes verts.

Nous voici au pied du fameux ″rampaillou″ qui constitue la seule vraie difficulté du parcours, mais il est bien aménagé, des marches notamment, et lorsque le souffle se fait court, on en profite pour admirer les vues qui se dégagent sur le miroir étincelant du Salagou, le décor de western des ruffes dont les nuances de rouge sont mises en valeur par les rayons du soleil. Voilà le plateau du Cayroux avec les points de vue sur Lodève, le plateau du Grézac, l’Escandorgue, la bordure du Larzac méridional, les villages de Villecun, Olmet… et ici la capitelle (les appareils photo crépitent), plus loin, toujours en suivant le sentier bien horizontal, herbeux, le dolmen (traduction du breton : table en pierre). C’est ici que nous assistons à l’affrontement ″Roques″ contre ″roc″… bien que la confrontation soit brutale, un peu douloureuse même, pas de conséquences dramatiques pour la suite de la randonnée. Certains paraît-il ont eu peur… (Pierre m’a avoué ″prier″ pour qu’en cas d’accident ce soit moi la victime… -mais qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu ?-, la raison : ma taille et mon poids, je serais plus transportable ! Pitié Pierre, oublie tes prières, mon ange gardien a déjà assez de boulot avec moi, mieux vaut ne pas lui mettre des ″rochers″ dans les pattes !!.)

Et voilà, la piste entre en forêt, redescend plus loin, casse-cou, chacun s’assure comme il peut, bâtons, appuis aux branches, on redouble de prudence, et enfin on aboutit sur la route qui pénètre dans le Puech, village ″rouge″ à l’architecture authentique. Et c’est au soleil que nous allons pique niquer devant les ruines de la chapelle Saint Abricol, adossés aux murs de la bâtisse, le visage offert aux caresses du soleil. Un répit de courte durée… vers midi ¼ sur notre droite, une masse sombre, noire, avance vers nous. On dirait un brouillard dense qui enveloppe tout. Il est là… consternation, IL NEIGE !! Et c’est dans une envolée de rouge, de bleu, de jaune que sacs à dos, capes, bonnets, écharpes, gants s’élancent et disparaissent rapidement derrière ce rideau blanc. Quelques uns, plus calmes, ont sagement rangé leurs affaires et ont suivi de loin ces migrateurs agités. Quelques minutes plus tard, sous le soleil revenu, par un sentier caladé qui passe sous un porche imposant, nous atteignons le hameau ″les Hémies″. Poursuivant notre itinéraire, voici Rabejac, hameau après lequel la sente rouge plonge dans un décor de bosquets de chênes verts. Tout en bas, la départementale nous arrête. Nous l’empruntons sur quelques mètres, et après le pont nous dégringolons à nouveau vers les ruffes, sur les rives du Roubieu. Ici le parcours sinue dans un décor de montagnes russes… jusqu’au moment où nous arrivons en vue du Salagou, majestueux dans son écrin montagneux. Plus loin, sur sa presqu’île, Celle, hameau miraculé qui était destiné à disparaître sous les eaux… finalement épargné et qui commence à renaître et à être restauré (depuis 2003). Nous restons un moment sur sa place, toujours au soleil, appréciant ces minutes de sérénité, avant de revenir vers le bus garé tout là haut, à environ 1 km, sur un terre-plein, où nous avons pu déguster les délices du jour : crêpes agrémentées de confitures, chocolat, miel, chantilly, rhum (j’en oublie certainement) et bien sûr cidre, jus de fruits, etc… il y en avait pour tous les goûts !

Merci Serge et Marie F., merci non seulement de nous avoir épargné de trop souffrir du froid et de la neige sur le Larzac, mais aussi de nous avoir offert une belle randonnée et les 4 saisons dans une seule journée. Il fallait le faire !!


COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 18 janvier 2015

Notre Dame de l’Ermitage : SAINT GUILHEM

 

En ce beau mais frileux dimanche 18 janvier, Marie Claude nous a (enfin) emmenés à Saint Baudille ? non, Saint Eutrope ? non, Saint Pathique ? encore non, à Saint Guilhem le Désert. Ah, Saint Guilhem, Saint Guilhem, on ne se lasse pas de le dire tellement c’est beau, c’est frais et c’est inattendu !!

Saint Guilhem, réputé pour sa petite place ombragée avec au milieu une magnifique fontaine et un arbre séculier sinon séculaire. Son cloître, son chapitre, son musée tenu par des religieuses (qui pourraient aussi être dans les vitrines comme pièces d’époque), ses multiples boutiques qui depuis des siècles accueillent les pèlerins en route vers Compostelle et accessoirement les allègent de quelques pièces de monnaie afin qu’ils marchent plus légers, sinon de cœur du moins de poids.

Nous attaquons l’ascension avec l’ardeur, non pas du pèlerin, mais plutôt de ceux qui se pèlent dans ce petit air vif et frisquet. En route vers Notre Dame de l’Ermitage où, coïncidence fortuite et surprenante, vit un ermite.

            Nous passons rapidement sous les ruines du château de Guilhem, rapidement à cause de l’état des ruines et pas de notre vitesse de marche habituelle. Et puis si le gars Guilhem n’est pas soigneux, qu’y peut-on avec nos petits petons ? Après une petite heure de marche aussi bucolique que bavarde, nous voilà à l’ermitage. Un lieu où, juste à l’entrée, un panneau nous invite au silence et au calme afin de ne pas troubler l’ermite du lieu, qui, sereinement et dans le plus grand recueillement, abat des arbres à la tronçonneuse pour certainement avoir de quoi méditer au chaud.

Qu’à cela ne tienne, nous repartons vaillamment pour nous rendre au col, but de la matinée. Nous croisons quelques marcheurs, cyclistes, prosélytes et pèlerins, mais comme nous sommes assez nombreux, nous ne cherchons pas à les entraîner à notre suite.

Encore une petite heure de montée et nous voilà arrivés au col et là, surprise, tout le monde arrive en même temps que Marie Claude qui, nous le rappelons, est la meneuse du jour et que personne n’a songé à dépasser (mais non Denis, ce n’est pas pour toi…)

Pause de midi : qui veut un bout de saucisson ? qui a du pastis ? prête-moi ton tire-bouchon, tu veux du café ? je prendrais bien un carré de chocolat avec mon morceau de gâteau, goûte moi ça c’est pas du pipi de chat, il en reste un peu ? ne le range pas je le finirai. Voilà l’essentiel de la conversation culturelle du repas de midi. Certains on bien tenté une esquisse de dialogue sur l’actualité, la géologie ou l’histoire, mais on leur rappelle la règle numéro deux (la règle numéro un c’est : on ne dépasse pas le meneur), la deux c’est : mange et me casse pas les …oreilles. Enfin, toutes les bonnes choses ont une fin, même la faim, et nous repartons pour rentrer à Saint Guilhem, réputé pour etc, etc… voir plus haut.

C’est de ce fameux pas du randonneur, qui consiste à mettre un pied devant l’autre sans regarder le paysage (sinon c’est le pas du gars qui se ramasse un gadin tout les dix mètres), que nous nous mettons en route et là, soudainement, une lueur d’extase (voir avec l’ermite pour plus ample information) une lueur d’extase, disais-je, nous éclaire le regard, un pétillement nous picote les mollets, une main tremblante s’empare de la carte : ″et si nous rallongions le parcours, histoire de mériter ce joli titre de ″randonneurs sportif″ ? Sitôt dit, sitôt fait, nous décidons de transformer le retour en deux itinéraires, un plus court et oui, là-bas au fond, un plus long, bravo.

Et donc, plus loin, le croisement des deux trajectoires se dresse devant nous (grâce à un dresseur d’itinéraire que Marie Claude avait pris soin de mettre dans son sac à dos) et nous nous séparons en deux sous-groupes. Le rendez-vous est donné à la terrasse du café ″le pèlerin″ ou un des douze autres à proximité.

Le premier groupe redescend par le chemin du col, l’autre par le circuit des fenestrettes (ou fenestrelles). Même si ce sentier est en réfection pour cause d’éboulement, ce site reste une des plus belles œuvres bâties de main d’homme que l’on peut admirer dans l’Hérault (ça c’est pour le côté culturel, mince, on n’est pas que des bœufs !!). Au bout de cette piste, nous retrouvons les amis qui se sont reposés ou ont visité le cloître (voir plus haut, Saint Guilhem réputé, etc,).

Et là, comme par miracle (ce qui est un peu le pain quotidien du pèlerin), il nous reste encore un peu de temps. Temps que nous mettons à profit pour reparler de cette magnifique randonnée que notre Marie-Claude à nous, la vraie, celle que l’on ne pourra jamais dépasser, nous a proposée, menée et animée de main de maître, que dis-je, de maîtresse…

Oui, bon, on a surtout pris un pot de l’amitié mais ça n’empêche pas de parler quand même car dans cette section randonnée sportive de la MJC d’Agde, ce qui nous lie au delà du plaisir de marcher, c’est le plaisir de marcher ENSEMBLE.

Alors encore merci Marie-Claude et à la prochaine.

 

de notre chroniqueur, Alex.


COMPTE-RENDU DE LA RANDONNEE DU 4 janvier 2015

RIOLS : Notre Dame de Trédos

 

Tradition oblige, la nouvelle année 2015 débute par une sortie avec grillade offerte par la section RANDO. Mais cette année, une surprise nous attendait à midi… mais chaque chose en son temps, je vous raconte cela tout à l’heure.

Donc ce dimanche matin, c’est Alex le BOSS du jour qui nous attend sur le parking et distribue 2 plans : celui de l’accès à Riols, près de St Pons (avec 2 itinéraires possibles : celui par St Chinian et celui par Lamalou) et le plan du circuit. Un convoi d’une dizaine de voitures démarre, Gérard en premier (pourtant il est arrivé dernier… allez savoir pourquoi ??). Tout le monde parvient sans encombre à Riols et les 42 randonneurs se mettent vite en ordre de marche. Malgré le temps maussade, pas de pluie, pas très froid, et même de temps en temps une embellie déchire les nuages et laisse entrevoir un morceau d’arc-en-ciel. Mais n’exagérons pas, le soleil ne nous a pas trop réchauffé ! par contre, les grimpettes sur les sentiers caillouteux, malaisés et glissants, des montées progressives mais bien pentues, là oui, nous avons commencé à avoir la température intérieure en hausse.

Chacun à son rythme nous atteignons les hauts plateaux où paissent tranquillement quelques chevaux et nous apercevons plus haut la chapelle Notre Dame de Trédos (connue dès le 10èmesiècle sous le nom de Notre Dame des Trésors et où, d’après la légende, une statue de la vierge aurait été découverte et où un pèlerinage aurait permis d’arrêter une épidémie de peste). Là haut nous attend aussi un bon feu de bois vers lequel nous nous dirigeons vite fait car, sans obstacle, le vent souffle fort et il est glacial. Les SECO arrivés en tête avec une bonne longueur d’avance se sont occupés du feu avec leurs copains… mais point de René, ni de Jacky ? mais où donc sont-ils passés ? Michel P. nous accueille sourire en coin : ″ils ont oublié la saucisse !″. Evidemment, nous connaissons l’oiseau et ne le croyons pas ! mais ce n’est pas une blague. Arrivant à hauteur de St Pons, nos compères se sont aperçus que la saucisse, elle, était restée au frigo à Agde. Ma parole, ils ont voulu concurrencer notre ami Michel : notre traditionnelle ″randonnée-grillade″ va-t-elle se transformer en ″grillade belge″ ? Mais, plein d’idées, René et Jacky se sont arrêtés dans un village où ils ont réussi à trouver un peu de saucisse et du boudin. Tout ceci grillé, nous avons quand même réussi à nous restaurer, car en plus, et cela aussi est de coutume, les petits plats ont circulé : foie gras, toasts de toutes sortes, touron, galette des rois, chocolats,…. Et pour finir ! un concours de dégustation de chamallow grillés. A souligner aussi, et ceci est une première, Alex nous avait préparé un succulent vin chaud, réchauffé près du feu. Tout le monde s’est précipité et il n’en n’est pas resté une goutte. Une fois les estomacs rassasiés et pour couronner ce moment d’amitié et de partage, un aimable randonneur étranger au groupe (et qui lui aussi se restaurait à proximité) nous a pris la ″photo de famille″.

Nous redémarrons, et pour rajouter encore de l’ambiance, Annie S. organise notre danse fétiche (et sous le pont….), dansée 4 par 4… quelle crise de fou rire ! Mais retournons aux choses sérieuses et poursuivons notre itinéraire. Alex nous a concocté trois ″rampaillous″ (le second pas ″piqué de vers″…) pour nous faire éliminer les calories du repas. Nous grimpons au milieu des chênes verts, des buis, des châtaigniers, avec des vues imprenables sur le Caroux, l’Espinouse, et le Jaur qui scintille dans la vallée.

Plus loin, à l’orée du bois, rencontre avec de sympathiques chasseurs (leur journée n’est pas encore terminée). Et après de périlleuses descentes, nous voilà à nouveau à Riols et aux voitures ; pour le retour, chacun emprunte le circuit de son choix (la voiture de Marie Claude préfère se diriger vers Lamalou… il y a moins de côtes, n’est-ce-pas Annie ??). Une question va nous tarabuster ; nos deux compères ont-ils vraiment voulu faire concurrence à Michel le Belge… pour qu’on n’oublie pas de sitôt cette journée ?? Un immense merci à ALEX… et bien sûr à nos deux cuistots : René et Jacky.

Co-écrit par Marie C. et Annie R